lundi 30 décembre 2013

L’antisémitisme de Dieudonné…et celui de tous les autres

Si Dieudonné est actuellement à la Une de tous les médias mais aussi de l’agenda du gouvernement français c’est pour la simple raison qu’il personnifie dorénavant le fléau de l’antisémitisme. Il devient en effet très difficile d’ignorer et de cacher que son ‘’humour’’ est des plus hostile envers l’unique peuple juif. Les ‘’bonnes consciences’’ se dépêchent donc de le montrer du doigt aux fins uniques de détourner le regard du public de leurs propres turpitudes.

En effet, peu de médias, de politiques, d’intellectuels et d’Ongs peuvent se targuer d’avoir prévenu que l’antisionisme est le paravent de l’antisémitisme, lequel, chacun s’en souvient, a toujours mené à des atrocités envers le Juif. Ces derniers ont, au contraire, participé à ce qu’est devenue la France et au-delà l’Europe. Un remake de l’esprit qui prévalait dans les années trente du siècle passé.

Je vous invite à lire ou relire quelques textes écris il y a quelque années, dénonçant cette connivence avec Dieudonné.

Nul ne peut dire qu’il ne savait pas !





L’année 2014 sonnera-t-elle enfin le tocsin ? Peu y croiront.

Malgré tout, Bonne année civile 2014.

mardi 24 décembre 2013

Jésus et le palestianisme

Il n’y a pas de Noël célébré par l’Autorité palestinienne sans que soit rappelé, d’une façon ou d’une autre, que Jésus était un ‘’palestinien’’. Une propagande pour ignares devant desservir « l’entité sioniste » et interpeller le monde au sujet des ‘’souffrances’’ subies par un ‘’peuple spolié de sa terre’’. Un endoctrinement poussant l’absurde à ne plus être ridicule tant la haine du peuple juif est grande.

Cependant, la réalité ne se laisse pas effacer si facilement !

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Il n’y a pas une figurine, une représentation de Jésus crucifié de par le monde où ne sont pas inscrites les quatre lettres suivantes : INRI

Un acronyme dont sa première trace archéologique remonte au IVe siècle avec l'inscription conservée à Rome dans la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem. Le Titulus Crucis, qui est une relique exposée depuis 1492 dans cette cathédrale et serait, selon la tradition catholique, un morceau de l’écriteau placé au-dessus de la tête de Jésus lors de sa crucifixion, reprend pour l'Église catholique l'inscription dans sa formulation en latin. Les Églises orthodoxes, quant à elles, reprennent l'abréviation INBI pour les Grecs et INЦI pour ceux des slaves qui écrivent en cyrillique.

Elle figure sur quasiment toutes les représentations de la Crucifixion.

Un acronyme qui signifie « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ». Une phrase inscrite par les romains sur la croix et représentant l’acte d’accusation devant le condamner à être exécuté en tant que criminel politique.





Il y aurait même plusieurs écrits de Pères de l'Église qui indiquent dans plusieurs passages que Jésus serait le descendant direct du Roi David, Juif lui aussi mais pas encore ‘’palestinien’’, et qu'ainsi l'expression « roi des juifs » désignerait sans ironie son hérédité.

La propagande nauséeuse ‘’palestinienne’’ poussera t-elle le grotesque jusqu’à affirmer, un jour, que les mosquées Al-Aqsa et Omar sont les œuvres du Roi David, poursuivies par son fils Salomon et reconstruites par Hérode, tous évidemment ‘’palestiniens’’ ?

Au train où vont les choses, il ne faut pas en douter !

lundi 23 décembre 2013

Le nouveau pays rêvé par B.D.S. et ses soutiens

Dans un communiqué commun reproduit par L'International Solidarity Movement (ISM), « L’Ambassade de l’Etat de Palestine en République d’Afrique du Sud et  B.D.S. Afrique du sud » tentent de stopper l’effet négatif qui a résulté de la position publique de Mahmoud Abbas concernant le boycott de l’Etat d’Israël. Celui-ci ayant déclaré lors de la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela n’être en faveur que du seul boycott des produits fabriqués dans les « colonies » israéliennes. Suite aux protestations qui ont suivi, cette déclaration tente d’apaiser la colère suscitée.

Faut-il conseiller alors au Président de l’Autorité palestinienne de sortir dorénavant couvert, vu que l'an dernier, celui-ci avait déjà « provoqué une vague d'indignation parmi les Palestiniens lorsqu'il a déclaré à la télévision israélienne qu'il renonçait au droit des réfugiés palestiniens à revenir chez eux » ? Dixit ISM.

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Dans cette note, on y apprend, entre autres choses, que les commentaires de Mahmoud Abbas « semblent avoir été sortis de leur contexte et mal interprétés par quelques membres des médias et du lobby israélien. Certains journalistes et lobbyistes israéliens ont rapporté que le Président Abbas, lors d'une conférence de presse sud-africaine, a dit qu'il est opposé au boycott international. Ceci est faux ».

Mais aussi que « Les responsables et les dirigeants palestiniens respectent et soutiennent le droit de la société civile palestinienne d'initier et de mener des campagnes BDS mondiales contre Israël comme moyen d'obtenir les droits inaliénables du peuple palestinien, parmi lesquels le droit suprême à l'auto-détermination ».

Ne pouvant pour des raisons diplomatiques prôner ouvertement le même boycott que celui que la ligue arabe a instauré le 2 décembre 1945 contre les marchandises qualifiées alors de « sionistes » ou de « juives », l’Autorité palestinienne ne se privera pas pour autant des gains que pourrait obtenir la campagne de Boycott, Désinvestissements et de Sanctions (B.D.S). L’un des gains recherché n’étant autre que le « droit de retour » de millions de « réfugiés » au sein, même de l’Etat d’Israël.

Un ‘’droit’’ que, pourtant, nulle loi internationale n’avalise et qui par le jeu démographique ferait disparaître très rapidement l’état du peuple juif pour le remplacer par un énième pays gouverné, probablement, par la Sharia ou y servant de référence.

Un nouveau pays musulman dans lequel, à l’instar de tous les autres, les minorités n’auraient plus de droits et qui pousserait celles-ci à immigrer sous des cieux plus égalitaires et libres. Le peuple juif redevenant ainsi apatride et de nouveau sans protection face aux dictatures.

Un nouveau pays dans lequel les renommés scientifique, médicale, informatique, technologique, militaire et autres, ne seraient plus rien suite à l’immigration évidente des chercheurs israéliens.

Un nouveau pays qui apercevrait le désert s’étendre de nouveau à l’instar de la bande de Gaza purifiée de toute présence juive, mais également, là encore, des pays musulmans frontaliers, voire plus lointains.

Un nouveau pays qui restaurera la place de la femme, forcément soumise à l’homme et aux mœurs d’un autre âge.

Un nouveau pays dans lequel l’homosexualité sera absente !

Etc.…

mercredi 18 décembre 2013

La messe anti-israélienne dite et redite par Laurent Zecchini

La haine de l’Etat d’Israël ne se cache plus ! Tout doit faire ventre, autrement dit montrer l’état juif comme la réincarnation du mal. Dans un énième article diffusé, évidemment, dans le quotidien Le Monde et intitulé « En Israël, un système de détention pour les immigrés africains illégaux » Laurent Zecchini s’en donne à cœur joie.

Sa vision de l’état juif se confirme. Le « racisme » de celui-ci n’est plus à débattre, il est confirmé.

La preuve ? « les députés israéliens ont décidé de créer un double régime, qui s'appliquera dans un premier temps aux quelque 1 700 immigrés africains qui sont détenus dans une prison de sinistre réputation »

« double régime », « sinistre réputation »…Une véritable démocratie se conduirait-elle ainsi ? Pas à sa connaissance !

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D’ailleurs, nous rappelle t-il, « Le 16 septembre, la Cour suprême avait décidé à l'unanimité de ses membres que la loi permettant d'incarcérer sans jugement pendant trois ans des migrants illégaux était inconstitutionnelle. Elle bafouait une autre loi garantissant ‘’ la dignité humaine et la liberté’’ ».

Un pays dont « Plusieurs commentateurs ont en revanche souligné que les Noirs en Israël, qu'ils soient migrants clandestins ou juifs originaires d'Ethiopie, pâtissent du racisme ». 

Auraient-ils oublié les Arabo-israéliens si souvent défendus dans les colonnes du quotidien ?

Des commentateurs lesquels incluent certainement la journaliste israélienne vivant au sein des ‘’Palestiniens’’ Amira Hass qui établit dans le quotidien Haaretz « un parallèle entre l'Afrique du Sud de l'apartheid et l'attitude des autorités israéliennes envers les Palestiniens ».

Une publication qui dans son éditorial affirme que l’Etat d’Israël « sous le leadership de M. Netanyahou, où la ségrégation, les législations racistes et la discrimination sur la base de la nationalité, se développent quasiment sans entraves, ne peut pas dire qu'il respecte l'héritage de Mandela, pas plus qu'il ne peut joindre la famille des nations dont les valeurs primordiales sont la lutte pour l'égalité et le combat contre le racisme ».

lundi 16 décembre 2013

Scénario de Paix pour l’Etat d’Israël

Emmanuel Navon, dans un article publiée par le site en ligne I24news et intitulé « La comédie du processus de paix », a évoqué les trois canevas israéliens possibles pour le jour d’après la fin des négociations actuelles : le statu quo permanent, l’annexion et un désengagement unilatéral. Un accord de paix définitive n’est pas même envisagé.

Au vu des exigences irréalistes de l’Autorité palestinienne, nul de sensé ne le lui reprochera !

Trois visions donc du futur immédiat de l’état juif mais un seul qui approcherait au plus prés de l’attente de paix de la majorité du peuple israélien. Celui d’une séparation définitive des ‘’palestiniens’’, à savoir le désengagement unilatéral,

Au vu du résultat du précédent retrait effectué dans la bande de Gaza, chacun imaginera aisément la levée de boucliers en contre. C’est oublier un peu vite que cette expérience servira de modèle à ne pas suivre !

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L’Etat d’Israël, bien sûr, ne se retirera pas aux « frontières de 1967 ». Jérusalem ne sera pas divisée et restera la capitale une et indivisible qu’elle est actuellement. Les grands blocs d’implantations seront annexés. Tout comme la vallée du Jourdain permettant, de la sorte, à Tsahal de poursuivre la surveillance de la frontière jordanienne et d’y intervenir dès que nécessaire. Les contours du nouvel état seront donc dessinés unilatéralement, concrétisés par une clôture hermétique et contrôlée. Ils attribueront ainsi à la « Palestine » la souveraineté qu’elle recherche si ‘’avidement’’ sur un territoire s’étendant sur la majeur partie de la Judée et la Samarie mais aussi les autonomies politique et économique.

Ce retrait s’effectuerait sur une période transitoire de quelques années permettant aux autorités israéliennes de gérer au mieux le rapatriement des israéliens demeurés au sein du territoire abandonné mais également de construire la sécurité du pays. La « Palestine », malheureusement devenue judenrein, quant à elle, devra se préparer à cette indépendance forcée.

Un plan qui serait, au préalable, soumis à un référendum israélien qui, à n’en pas douter, sera autorisé par une très large majorité.

Si celui-ci ne sera pas, effectivement, la panacée à la haine qui entoure l’Etat d’Israël il sera néanmoins un pansement sur un conflit interminable, l’objectif dissimulé de l’Ouma étant l’éradication de tout état juif dans la région.

dimanche 15 décembre 2013

Michel Bôle-Richard et Edwy Plenel tels de vulgaires Dieudonné

C’est dans la rubrique « idées » du quotidien Le Monde que le ‘’journaliste’’ Michel Bôle-Richard (MBR) a lancé son ‘’cri d’alarme’’ : « Nelson Mandela est mort mais l'apartheid est toujours vivant ». Non pas en Afrique du Sud mais…en Israël. Quand celui-ci a une idée, il ne la lâche pas. Il faut dire qu’il a un livre à vendre à ce sujet, et toute publicité gratuite se prend, quand bien même au mépris du respect et de l’image d’un pays démocratique qui fait envie. Il est vrai qu’il n’a pas beaucoup d’effort à faire, le terreau anti-israélien étant très bien implanté en France. Un terreau qui s’adonne dorénavant à l’antisémitisme et qui tente de le dissimuler derrière la condamnation d’une politique.

L’article le sait et satisfait tous les critères requis pour une large diffusion !

« L’apartheid vit toujours sous une forme non codifiée, non légalisée mais bien réelle, notamment en Israël ». « Qui peut nier qu'il ne s'agit pas d'une réalité en Israël actuellement ? Depuis des années, les dirigeants occidentaux exigent régulièrement qu'il soit mis fin à la colonisation, aux destructions des maisons palestiniennes, aux brutalités de l'armée, à la fin du blocus de Gaza, à la libération des prisonniers politiques sans obtenir le moindre écho des autorités israéliennes ».

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Des imputations graves, mais qu’en est-il réellement ?

- « fin de la  colonisation » N’est-ce pas là le geste qu’a fait en 2005 l’état juif dans la bande de Gaza ? La suite chacun la connaît, sauf apparemment cet idéologue gauchiste si avide à blâmer le Juif !

- « destructions des maisons palestiniennes » évidemment construites illégalement sur des terres administrées par le droit israélien ou les accords d’Oslo et décidées par la cour de justice du pays. Des signes patents et incontestables de tout système régit par l’apartheid !

- « brutalités de l’armée » que bon nombre de peuples à travers la planète échangeraient bien avec celles qu’ils subissent en leur chair.

- « fin du blocus de gaza » que l’Onu juge dans un rapport interne légitime et qui, concrètement, empêche le Hamas, groupe terroriste reconnu comme tel, de s’armer pour tuer du juif. Encore un détail pour le journaliste.

- « prisonniers politiques » qui n’existent pas en Israël. Les milliers de prisonniers ‘’palestiniens’’ le sont pour raison de terrorisme et nullement pour leur opinion. Seule l’opinion malsaine de MBR les a transformés en prisonniers politiques.

En somme des accusations gratuites !

« Le gouvernement de Benyamin Netanyahou poursuit la mise en place du plan Prawer visant à sédentariser les Bédouins du Néguev qui, depuis des temps immémoriaux vivent en nomades, afin de faire de la place aux colons ».

Apparemment l’aménagement du territoire n’est pas un droit régalien de l’Etat d’Israël. Et les habitants juifs de ce pays sont et resteront des « colons », quand bien même ils souhaitent se développer sur leur territoire tracé par les « frontières de 1967 ». Des limites encore reconnues par la gauche fétide si l’en en croit sa propagande. Mais le Juif… a-t-il réellement le droit à un territoire ? Qui douterait que MBR est pour le « droit au retour » de millions de « réfugiés » au sein même de l’état juif ?

Cela, évidemment, uniquement au nom de la justice !

« Que faut-il conclure de la toute récente enquête de l'OCDE qui souligne qu'un Arabe sur deux vit sous le seuil de la pauvreté alors que le pourcentage est de un sur cinq pour les Juifs ». 

La conclusion est certainement qu’il faut lever la quasi interdiction faite aux femmes arabes de travailler et l’encouragement aux Juifs religieux (Haredim) à étudier moins. Dans les deux cas les autorités israéliennes sont conspuées dès lors qu’elles s’immiscent dans ces affaires de traditions. Jouer alors de ces mentalités pour illustrer un rapport défavorable à la communauté arabe prouve uniquement l’hostilité de l’auteur à l’encontre de l’Etat d’Israël, du Sionisme et des Juifs tel un Dieudonné condamné à maintes reprises pour antisémitisme.

« Depuis 1948, date de la création d'Israël, aucune ville ni village arabe n'ont été construits alors que la population a été multipliée par dix et que 600 municipalités juives ont été créées ». Où s’est donc réfugié le surplus de cette population qui s’est accrue ? Soit leurs communes se sont agrandies, soit ils cohabitent paisiblement dans les 600, et plus, municipalités qui ont été crées ! Chacun doutera fort qu’il y ait actuellement plus d’un million de sans abri ! Pas même le journaleux n’osera cette affirmation stupide !

Ni celle d’assurer que les ‘’victimes arabes’’ de cet « apartheid » dénoncé se sont expatriés !

« Plus d'une trentaine de lois-cadres ‘’discriminant directement ou indirectement les citoyens palestiniens d'Israël’’ ont été répertoriées par Adalah, une organisation de défense des droits de l'homme ». Des lois-cadres jamais citées, leurs évocations devant suffire, et des israéliens de confession musulmane d’office affublés de la nationalité ‘’palestinienne’’. Méthode qui effarera tout gauchiste, MBR en tête, si quelque quidam se permet d’affubler les musulmans français de, par exemple, « citoyens algériens de France » !

Faut-il en rajouter ?

Autre compère mais même hostilité systématique contre l’état juif. Edwy Plenel a reconnu s’être trompé en attribuant une fausse lettre à Nelson Mandela qui conclue à l’apartheid israélien. Dans son article explicatif, il n’en innocente pas moins  les « Palestiniens, lesquels, dans cette histoire dramatique dont l’origine est le génocide européen contre les Juifs, ne sont pas les agresseurs, mais bien plutôt les opprimés ».

vendredi 13 décembre 2013

Les valeurs selon le gauchiste Edwy Plenel

Chacun connaît le propagandiste d’extrême gauche et directeur du site Médiapart, Edwy Plenel. Un individu doté de la certitude de la culpabilité de l’Etat d’Israël en ce qui concerne le conflit proche-oriental. Gageons que le jour où ce pays arrivera à vivre en paix avec son voisinage, celui-ci trouvera bien d’autres accusations à porter à son encontre ! On ne peut donc être étonné d’entendre dans sa chronique matinale sur France culture intitulée « Le Monde selon Edwy Plenel » une ode à la gloire de Nelson Mandela devant, nécessairement, desservir l’Etat juif.

Un monde où l’inversion de la réalité devient un modèle à suivre et l’utilisation de faux légitime!

C’est depuis la Jordanie que, dans sa diatribe journalière, celui-ci affirme qu’il se bat « pour la valeur de notre métier », le journalisme, « et donc pour la valeur de la démocratie ». Chaque quidam est, en conséquence, à l’écoute de ce combat annoncé !

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Nelson Mandela a dit, pour justifier ses actes violents passés, nous relate Plenel, que « la lutte armée est parfois nécessaire, c’est toujours l’oppresseur non l’opprimé qui détermine la forme de lutter. Si l’oppresseur utilise la violence l’opprimé n’aura d’autres choix que de répondre par la violence »

Si bien sûr l’oppresseur est, dans l’esprit de Plenel, l’Etat d’Israël, comment explique t-il alors l’oppression exercée sur ce pays à la date de sa création ? N’est-ce pas du refus de sa renaissance sur une petite partie de sa terre ancestrale par le monde musulman qu’est né ce conflit ? N’est-ce pas par la guerre de légitime défense de 1967 qu’est né, à son tour, le problème ‘’palestinien’’ ? L’opprimé juif de 1948 et de 1967 avait-il d’autres choix que de répondre par la violence à la guerre pratiquée et professée contre lui ?

Sauf à se suicider, bien sûr que non !

A ces menues questions Edwy Plenel n’y répondra pas car les réponses seraient contraires à sa doctrine malodorante. Il ne dialoguera pas plus sur le refus, encore actuel, de l’Autorité palestinienne d’admette que l’Etat d’Israël soit le pays du peuple juif. L’exigence du retour de millions de « réfugiés palestiniens » en son sein étant le ‘’juste droit’’ devant cacher l’objectif de son éradication.

Un ‘’humanisme’’ que, semble t-il, il  partage au vu de son silence assourdissant sur le nœud du conflit !

La valeur du journalisme et de la démocratie recherchée, paraît-il, par ce journaliste ne le poussera donc pas jusqu’à la quête de LA vérité. 

Pas même à respecter la déontologie du métier.

jeudi 12 décembre 2013

Le caractère juif de l’Etat d’Israël serait-il en perdition ?

L’Etat d’Israël vit sous les menaces d’éradication depuis son renouveau en 1948. Au vu de la situation régionale, voire internationale, nul ne doute que ce pays en a encore pour quelques bonnes décennies avant de pouvoir goûter à une paix authentique. De part ses moyens intellectuels et militaires, aucune incertitude sur sa pérennité physique n’est fondée. Ce qui ne peut être, en revanche, certifié quant à sa pérennité culturelle, spirituelle, philosophique !

Israël n’a eu de raison d’être que par la nécessité pressante de devenir le refuge du peuple juif en perpétuel danger dans les siècles passés! Le restera-t-il encore de longues années ? Sera-t-il encore un état juif ? Un immense point d’interrogation se pose !

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Le monde se voit actuellement comme un village multiculturel, lequel a comme unique bible celles des droits de l’homme. Une ‘’religion’’ partagée par bon nombre de partis israéliens, du centre jusqu’à la gauche extrême.

Ainsi, face au mariage juif plurimillénaire, d’aucuns opposent le mariage civil ainsi que le mariage homosexuel. Jusqu’alors rejeté, la pression devient telle qu’il sera bientôt impossible de s’y opposer. Et indubitablement, si l’union unisexe est ratifiée, la gestation pour autrui s’impose. C’est ce que la Ministre de la santé Yaël German a dernièrement proposé.

D’autres ‘’droits de l’hommistes’’ désirent réformer la conversion au Judaïsme. Certains désirent que le transport public fonctionne également les jours de repos, fériés ou non, au nom, bien sûr, du droit de circuler pour ceux qui ne sont pas possesseurs de véhicules à moteurs. D’aucuns encore exigent, au nom de leurs droits de citoyens, la vente libre du Hametz pendant la fête de Pessah (pâques juive).

Autre sujet de discorde nationale, la liste n’étant pas exhaustive, celui concernant le droit des clandestins de s’installer en Israël. Certaines ‘’bonnes âmes’’, leur bible en main, se hâtent de saisir la Cour suprême afin d’obtenir l’annulation de la nouvelle loi récemment votée et devant favoriser leur départ du pays.

Devant autant de ‘’générosités’’ et de ‘’droits’’ à distribuer, il est de plus en plus difficile d’oser défendre les droits de la société. Ceux qui organisent le bien être de l’ensemble de la société, sa défense mais surtout le vivre ensemble autour du projet sioniste d’un état basé sur la culture, les traditions, l’histoire et la religion juives.

mercredi 11 décembre 2013

Jean Pierre Elkabbach, moteur du politiquement correct anti-israélien

Jean-Pierre Elkabbach a interviewé, au micro d’Europe N°1, Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. L’entretien a bien sûr porté sur le chômage qui ne finit plus de monter quoi que les responsables politiques français en disent. L’étonnant est donc de voir ce journaliste, en toute fin d’émission, donner son avis sur l’absence des Président et Premier ministre israélien à la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela.   

Un avis qui n’a d’autre objectif que de salir l’Etat d’Israël et qui, par la bande, justifie la haine envers celui-ci et tous ses soutiens, juifs principalement.

« On observe tous les chefs d’état présents à Johannesburg ce matin. Moi je voudrais dire que Shimon Pérès et Bibi Netanyahou ne sont pas à Johannesburg. Israël n'a pas toujours combattu l'Apartheid, ils ont peut-être honte d'y aller. Mais ils ont trouvé un argument qui est comique à la limite du ridicule, je me permets de le dire, le voyage est trop cher. Voilà ! (…) C’est une affirmation parce qu’il y avait longtemps que j’avais envie de le dire et que je l’entends pas ».

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Il faut se souvenir que la propagande antisémite des années 70 et 80 garantissait, alors, les ‘’liens étroits’’ entre les deux régimes, réduisant ainsi l’israélien à n’être qu’une pâle copie de l’africain du sud. J.P. Elkabbach en a gardé les stigmates anti-israéliens !

A croire ce qu’il s’empresse de rappeler, chacun supposera que si l’Etat d’Israël avait alors combattu l’apartheid, la fin de ce régime serait advenu plus tôt. On ne prête qu’aux riches dit le dicton. Le journaliste a évidemment oublié tous ces pays puissants, la France en tête, ayant beaucoup tardé à l’allumage. Ceux-ci n’ont apparemment pas eu honte d’y aller, et la France n’ayant pas peur du ridicule s’est même octroyé les moyens financiers d’affréter deux appareils. L’un pour Hollande le deuxième pour Sarkozy.  

Sur tout cela, J.P. Elkabbach se fera très discret !

On ne pourra donc qu’être abasourdi par son désir de pointer le seul Etat d’Israël et son regret de ne pas entendre d’autres condamnations à son encontre !

Si de nos jours le nom d’Itshak Rabin (z’’l) lui est évoqué, nul ne doutera, car pétri de politiquement correct, qu’il rappellera publiquement sa vision de paix et son prix Nobel. Il passera sous silence, si l’on lui prête une mémoire, le fait que cet homme prestigieux fut Premier ministre de 1974 à 1977 et n’avait alors nullement rompu les liens avec le régime d’apartheid. Shimon Pérès, autre prix Nobel, fut, en ce temps, son ministre des Affaires étrangères. 

Deux héros de la ‘’bien-pensance’’ anti-israélienne, car en faveur d’un état ‘’palestinien’’, complices de l’apartheid ? Osera t-il soutenir cette stupidité ?

Deux hommes que l’ont retrouve d'ailleurs à la tête de l’état à plusieurs reprises jusqu’en 1991, date officielle de la fin de l’apartheid.

La véritable condamnation radiophonique d’Elkabbach concerne, en fait, seulement Benjamin Netanyahou qui a renoncé à y aller car « le voyage est trop cher ». Excuse, semble t-il, devant aider à camoufler la ‘’honte’’ qu’il ressentirait. Serait-il possible que la mémoire du journaliste ait flanché jusqu’au point d’effacer que son premier mandat a débuté en 1996 ? Nelson Mandela était alors Président de l’Afrique du Sud.

Quel honte peut-il donc ressentir ?

lundi 2 décembre 2013

Barak Hussein Obama, l’erreur de casting

Dès sa première élection, Barak H. Obama s’est vu adoubé par tous ceux qui se définissent comme ‘’pacifistes’’, en opposition aux ‘’guerriers’’ qui soutenaient Georges W Bush. De ce fait il s’est vu remettre en 2009, par le comité du prix Nobel, celui de la Paix, sans pour autant avoir démontré ses capacités ou l’avoir déjà instaurée en quelque lieu sur la planète. Et quel est le meilleur endroit sur terre pour faire ses premières armes, sinon le conflit israélo-arabe ? Cette carence le vit donc exiger publiquement la fin immédiate de la « colonisation » israélienne. Ce qui encouragea le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à ne plus rien faire, sinon à attendre que le fromage lui tombe directement dans le bec !

Ce qui fut une erreur, et le premier échec us !

Bloqué sur ce conflit, il lui était plus aisé de retirer ses troupes d’Irak. On ne compte plus depuis le nombre de morts ! Autre échec !

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Le retrait militaire de l’Afghanistan annoncé pour 2014 se précise ! Les Talibans se lèchent déjà les babines. Le président afghan actuel, Hamid Karzaï, sentant le vent tourner, a déjà annoncé le rétablissement de la lapidation pour cause d’adultère. Le ‘’progrès’’ est donc en marche ! Merci B.H.O !

Les peuples iranien, égyptien ou encore syrien peuvent également témoigner de l’ardeur ‘’pacifiste’’ du président us !

Le dernier essai en date de Barak H Obama est d’avoir permis et signé les ‘’accords de Genève’’ avec l’Iran. Ce pays annonce déjà, à tout va, son intention de poursuivre l’enrichissement de l’uranium, la construction du réacteur à l’eau lourde d’Arak, voire celle d’une nouvelle centrale nucléaire dès 2014 avec l’aide russe.

Toutes choses évidemment hors accord négocié à Genève !

Mais que nul ne s’y trompe ! L’Iran ne franchira pas le seuil de l’impatience occidentale, et particulièrement celle de l’Etat d’Israël ! En revanche, il s’équipera de tout ce qui lui permettra d’être en position de devenir, dès sa décision prise, un pays doté de l’arme nucléaire. Nul, évidemment parmi les ‘’puissances’’ occidentales n’oseront s’opposer à ces exigences de peur que l’Iran décide de devenir, d’ors et déjà, un pays …doté de l’arme nucléaire !

C’est l’histoire du vilain canard à qui l’on ne peut rien refuser sauf à endurer sa terrible colère. C’est ainsi que l’Iran deviendra une puissance de la terreur que nul n’ose plus affronter sauf à empirer la situation. Pas même l’administration Obama !

samedi 30 novembre 2013

Elie Barnavi trace l’horizon de l’Etat d’Israël

Dans une opinion publiée sur I24news, Elie Barnavi s’interroge : « Où en sera Israël à l’"Horizon 2020" ? ». Il s’agit là, bien sûr du huitième programme-cadre de recherche et développement de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 dénommé Horizon 2020, lequel l’Etat d’Israël a décidé d’y participer malgré l’oukase européenne d’exclure financièrement toutes les entités israéliennes situées au-delà des « frontières de 1967 ». Décision européenne qui trace d’avance les frontières de l’état juif alors que l’UE est garante des Accords d’Oslo stipulant que celles-ci doivent être négociées directement entre les belligérants.

« Capitulation » israélienne  qui effraie l’ancien ambassadeur d'Israël en France qui conclue :

« Mais cela donne un avant-goût de ce qui adviendra le jour où les alliés majeurs d’Israël, les Etats-Unis et l’Europe, décideront que le jour est venu de traduire leurs principes dans les faits.

Ce jour-là, il ne sera plus question d’une poignée d’euros, mais de la survie de l’Etat juif. »

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La science fiction n’étant apparemment pas l’art premier de l’auteur, il laisse à l’imagination de chacun ce qu’Israël doit faire pour arrêter de ‘’lasser’’ ses « alliés majeurs » et assurer sa survie ? Y réfléchir semble lui être inintéressant ! Ce qui est plus que surprenant pour un ancien ambassadeur sensé et habitué à prévoir l’avenir politique immédiat !

Si l’on se fie aux exigences musulmanes et aux sympathies et intérêts diplomatiques et mercantiles de l’UE, chacun se doutera de ce que doit entreprendre « l’entité sioniste » pour survivre.

L’Autorité palestinienne refuse absolument que Tsahal garde les frontières de la « Palestine » à naître. Faut-il, en conséquence, qu’Israël mette entre les mains de l’OLP, voire du Hamas sa sécurité ? Ces derniers ayant déjà fait fuir les ‘’courageux’’ observateurs onusiens chargés par des accords internationaux de surveiller la frontière égypto-gazaouite, chacun doutera fortement que même le plus consensuel israélien accepte cette revendication !

L’Autorité palestinienne (AP) réclame le « droit de retour » pour les « réfugiés » qui désireraient ‘’revenir chez eux’’ en Israël même. Doit-on permettre à des centaines de milliers d’étrangers d’intégrer l’état juif et, ainsi par la démographie, participer volontairement à son éradication ? Des centaines de milliers préférant, comme il se doit, habiter un pays prospère et démocratique plutôt qu’une dictature où la corruption règne en maître. Le quidam israélien, toujours aussi consensuel, mettra t-il l’avenir de ses enfants entre les mains d’individus n’ayant que de la haine envers ceux qui leur ont  ‘’volé‘’  leur ‘’Palestine’’ en 1948 ?

On gage que non !

mercredi 27 novembre 2013

Lettre de David Ben Gourion au Général de Gaulle : 6 décembre 1967

A lire ou à relire. Document historique délivré par les Bases documentaires du ministère des Affaires étrangères et européennes

*************

Monsieur le Président,

C'est la troisième fois que je me permets de m'adresser à vous de ma propre initiative, car vous aviez, au terme de notre deuxième entretien le 17 juin 1960, exprimé le désir de garder un contact direct avec moi, et m'aviez prié de vous écrire lorsque j'en éprouverais la nécessité.

De plus, ayant quitté le gouvernement il y a quatre ans pour des raisons personnelles, je n'aurais pas osé vous déranger si nous ne nous étions revus cette année au cours des funérailles du Dr Adenauer dans la capitale de l'Allemagne de l'Ouest, et si nous n'avions eu, sur votre demande, un entretien amical et cordial, en dépit du fait que je ne suis plus aujourd'hui qu'un simple citoyen de l'État d'Israël. Enfin, je prends la liberté de vous écrire, car j'ai été troublé par votre discours dans lequel vous avez accordé une place importante à l'État d'Israël, au sionisme et au peuple juif. Il y avait dans ce discours quelques propos attristants et inquiétants, et comme je suis de ceux qui vous estiment et vous respectent depuis fort longtemps – bien avant d'avoir eu l'honneur de vous rencontrer – non pas pour votre amitié et votre aide à Israël pendant de longues années, mais pour le grand acte historique que vous avez accompli pendant et après la Seconde Guerre mondiale, en sauvant l'honneur et la position de la France à qui notre peuple et toutes les nations sont redevables depuis la Révolution française pour son action en faveur du progrès social et culturel de l'humanité, j'ai décidé de vous faire part de quelques remarques.

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Je me suis abstenu d'adhérer à la critique injuste formulée par de nombreuses personnes en France, en Israël et dans d'autres pays qui, je pense, n'ont pas examiné vos propos avec tout le sérieux requis. Je ne considère pas avoir le droit de discuter vos opinions sur la politique française à l'égard des autres pays – dont Israël – si vous n'en faites pas vous-même la demande. Mais je sais que d'innombrables personnes dans le monde chrétien ne connaissent ni ne comprennent l'essence même du judaïsme, unique et sans précédent dans l'histoire de l'humanité, depuis l'antiquité et jusqu'à nos jours. Par respect et estime pour vous, Monsieur le Président, je me vois dans l'obligation morale envers mon peuple, envers vous et le peuple français qui nous a tant aidés avant et depuis la renaissance de l'État juif, d'insister sur les intentions réelles et la voie choisie par l'État d'Israël. J'ai, pendant quinze ans depuis la création de l'État, été le Premier ministre et le ministre de la Défense, et ai pris une part active dans l'orientation de notre politique étrangère et de défense. Et, avant la création de l'État, j'ai, en tant que président du Comité directeur de l'Organisation sioniste à Jérusalem, agi pendant quinze ans de façon parfois décisive sur la politique sioniste en faveur de l'État.

Nous étions, dans l'Antiquité, le premier peuple monothéiste du monde, et cette foi en un seul Dieu, qui n'était ni comprise ni acceptée par tous les autres peuples à quelques exceptions près, nous a causé de grandes souffrances. Les Grecs disaient de nous que nous sommes un « peuple sans Dieu », puisque nous n'avions aucune idole dans nos villes et agglomérations. Les Romains nous accusaient d'être paresseux, car nous nous reposions un jour par semaine. Inutile de mentionner ici ce que dirent de nous de nombreux chrétiens lorsque le christianisme s'imposa dans l'empire romain, et que les Juifs refusèrent d'adhérer à cette religion née en Palestine, au sein même du peuple juif. Notre indépendance dans notre patrie fut anéantie à deux reprises. Jérusalem fut totalement détruite par le vainqueur romain, et son nom fut même effacé pendant longtemps. Mais nos ancêtres, captifs à Babylone il y a près de 2 500 ans, pleuraient sur les bords des fleuves en se souvenant de Sion (psaume 137), et s'étaient juré : « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie ». Et ils demeurèrent fidèles à leur serment. Tout ceci eut lieu bien avant l'existence de Paris, de Londres ou de Moscou.

Vous savez aussi bien que moi que de nombreux peuples adoptèrent le christianisme – et ensuite l'islam – par contrainte. On essaya aussi de faire pression sur nous, et certains Juifs qui ne purent ou n'osèrent s'opposer, se soumirent. Mais notre peuple dans son ensemble résista, et vous savez certainement ce qui nous arriva en Espagne et pas là seulement – au XIe  siècle. Je ne connais aucun peuple qui fut chassé de son pays, dispersé parmi toutes les nations du monde, haï et persécuté, poursuivi et massacré – rien qu'au cours de notre génération six millions de Juifs furent assassinés par le régime nazi – et qui ne disparut pas de l'Histoire, ne désespéra pas ni ne s'assimila, mais bien au contraire, aspira sans discontinuer à retourner dans son pays, continua pendant deux mille ans à avoir foi en sa rédemption messianique, et retourna enfin de nos jours dans son pays pour y renouveler son indépendance. Aucun autre peuple dans ce pays – qui, dans notre langue, s'appela toujours, après Chanaan, Eretz Israël (pays d'Israël) – ne s'identifia totalement et toute sa vie durant à ce pays, bien que de nombreux peuples le conquirent (Egyptiens, Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Seidjoukides, Croisés, Mamelouks, Ottomans, Britanniques et autres). Ce pays ne fut jamais la seule et unique patrie d'autres peuples que le peuple juif.

lundi 25 novembre 2013

Photo souvenir de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.

Lors d'un discours le 20 novembre 2013, devant cinquante mille miliciens islamistes réunis à Téhéran, le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, a ainsi évoqué l'Etat d'Israël, pays que ne reconnaît pas l'Iran :

« Les fondements du régime sioniste ont été affaiblis très fortement et il est voué à la disparition ».

Puis s’en prenant à la France :

« Malheureusement, certains depuis l'Europe se précipitent pour aller chez les dirigeants sionistes (dont il est dommage de les appeler des humains) pour les flatter et ainsi ils humilient leur propre nation ». 

Une référence à la visite d’état de François Hollande en Israël.

Quatre jours plus tard, le 24 novembre au matin, les Ministres des Affaires étrangères anglais, allemand, chinois, américain, russe et français, en compagnie de la représentante de l’union européenne, posaient pour la postérité avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif  au sortir de la signature de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.


Neville Chamberlain, Edouard Daladier, Mussolini et Hitler posent pour l’histoire le 30 septembre 1938 au sortir de ‘’l’accord historique’’ sur les sudètes.


Comparaison n’est pas raison dit l’adage ! Dicton qui réconforte ceux qui refusent de voir l’Iran tel qu’il est.


samedi 23 novembre 2013

Charles Enderlin revisite l’histoire

Le quidam qui avait encore un doute quant au manque de neutralité journalistique de Charles Enderlin sur le conflit proche-oriental et sur la responsabilité de l’Etat d’Israël dans la poursuite de celui-ci ne pourra plus en avoir après la lecture de l’interview qu’il a donnée au site en ligne Lapresse.ca. Un entretien qui résume très bien la vision enderlinesque : « Impasse en Terre sainte ».

Avec de tel envoyé permanent à Jérusalem, l’antisionisme en Europe a encore de beaux jours devant lui !

On passera ici, entre autres accusations, sur l’éternelle responsabilité d’Israël quant aux échecs du plan de paix de 2000 ou sur la minorité israélienne qui arrive « à bloquer le processus politique et diplomatique » alors que la très grande majorité du peuple israélien est en faveur de la solution de deux états pour deux peuples et que la réciprocité n’est toujours pas de mise.

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Mais l’on ne fera pas l’impasse, en revanche, sur ‘’l’histoire’’ racontée par celui qui est considéré par ses pairs comme LE professionnel du conflit ! Un ‘’pro’’ que chaque média qui ‘’s’honore’’ consulte.

Question du journaliste : « Sur le million de Juifs qui ont été expulsés de pays musulmans après 1947, ou les ont fuis ».

Réponse : « Je ne pense pas qu'on puisse faire une équivalence avec les réfugiés palestiniens de 1947 qui vivent dans des camps et n'ont pas été intégrés dans leur pays d'accueil. Les Juifs pouvaient aller en Israël, mais les Palestiniens ne sont ni égyptiens, ni syriens, ni libanais, ni jordaniens, même s'ils sont tous musulmans. La Palestine avait une culture, une langue et une histoire propres en 1947

On ne creusera pas ici sur le quitus qu’il semble donner aux pays d’accueil quant à la situation précaire des « réfugiés » encore en vigueur de nos jours. Des « réfugiés » qui après plusieurs générations ne sont toujours pas considérés comme natifs de ces pays par le journaliste ! Tout comme la propagande musulmane ! Coïncidence ?

On ignorera pareillement l’oubli que les « réfugiés palestiniens de 1947 » pouvaient ce rendre dans les territoires qui leur ont été attribué par la résolution 181 de 1947, plutôt que dans les pays frères, afin de créer un nouvel état arabe. Qui les en a empêché ?

L’intérêt de l’analyse ne se trouve pas là, mais dans le fait qu’à ce stade ce pro de la propagande ‘’palestinienne’’ n’ait toujours pas écrit de bouquin sur « la culture, la langue et l’histoire propre » des ‘’Palestiniens’’ avant 1947 ! Cette carence tient-elle au fait qu’il n’y aurait pas assez de matière pour ce faire ? Vraisemblablement ! A bien chercher, il n’existe pas un seul livre racontant le passé de ces Arabes de la Palestine mandataire restés sur la rive ouest du Jourdain après la naissance de la (Trans) Jordanie.

On aurait apprécié pourtant un livre qui nous raconte tout d’abord les frontières de leur pays nommé « Palestine » ! Selon toute encyclopédie, non encore trafiquée par les antisionistes, la Palestine n’a jamais été un pays mais une région s’étalant, avant 1946 et la création unilatérale de la Jordanie par la Grande-Bretagne, de la mer méditerranée (Est) jusqu’aux frontières de l’Irak (Ouest) et de celles de la Syrie (Nord) à celles de l’Arabie Saoudite (Sud).

On imagine aisément que pour les besoins de sa cause, Charles Enderlin réduit cette « Palestine » à la portion congrue située à l’ouest du Jourdain comme l’affirme si bien la propagande de l’Ouma. Exit donc le peuple jordanien avec ses culture, langue et histoire communes à celles des ‘’Palestiniens’’ et les quelques quatre-vingt pourcent du territoire qui lui fut attribué !

Toutes choses si gênantes pour la ‘’vérité’’ du journaliste !

mercredi 20 novembre 2013

Rony Brauman, l’antisioniste qui fait parler Itshak Rabin (z’’l)


LCI, voulant jouer le jeu du débat ouvert, a donné la parole à Rony Brauman sur la récente visite d’état de François Hollande en Israël. Ce n’est pas en sa qualité de médecin et d’ancien président de Médecins sans frontières qu’il donne son avis mais entant qu’antisioniste. En 2006 il n’hésita pas à déclarer : «Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'état d'Israël ».

Les Juifs sortis tout juste des camps de concentration auraient probablement apprécié !

Une ‘’qualité’’ donc qui attire les caméras et qui, dorénavant, se revendique fièrement en France ! Une spécificité qui lui permet d’être, publiquement, « scandalisé par l’attitude de F.Hollande avec B.Netanyahu ! ».

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Ce qui a choqué cet antisioniste primaire est l’accolade du Président français donnée au Premier ministre israélien. Pour Rony Brauman, « Benjamin Netanyahou est la personne (…) qui peut être tenu pour responsable politiquement du meurtre, de l’assassinat de Rabin puisque pendant la campagne de 1996 les affiches qui soutenaient sa campagne montrait Rabin en uniforme nazi. (…) Donc Netanyahou a directement appelé au meurtre de Rabin ».

CQFD !

En revanche, ce qui ne l’a pas scandalisé est le recueillement du Président français sur la tombe de Yasser Arafat qui fut directement et politiquement responsable de la mort de centaines d’Israéliens dus au refus de celui-ci de signer, en l’an 2000, la paix avec Israël, l’état qui se considère comme celui du peuple juif.

Rejet ‘’palestinien’’ qui réduit à pas grand chose la ‘’pensée’’ de Rony Brauman lorsqu’il affirme qu’Itshak Rabin (z’’l) est « peut-être le seul leader israélien qui a vraiment compris que la sécurité d’Israël passait par la paix avant de passer par les armes ».

Faire parler les morts est la spécialité de ceux qui cachent une doctrine peu avouable !

Itshak Rabin (z’’l) aurait-il déposé les armes et accepté l’exigence du « droit de retour » refusé par tous les autres dirigeants et, évidemment, par la population israélienne ? Bien sûr que non !

Aurait-il partagé le Mont du temple comme le firent, dans leurs propositions de paix, Ehud Barak en 2000 et Ehud Olmert en 2008 ? Rien n’est moins sûr !

Le signataire des accords d’Oslo aurait-il accepté la création d’un nouvel état nettoyé de la présence de tout juif ? Non !

Aurait-il abandonné la sécurité de son pays et les frontières de ce nouvel état au bon soin de ses gouvernants rêvant d’un état judenrein ? Sûrement pas !

lundi 18 novembre 2013

Lorsque l’AFP ampute le discours de François Hollande

Chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l'information, sous une forme neutre, fiable, et utilisable directement par tous types de médias, l’Agence France Presse (AFP) s’est vu, cependant, attribuer, au fil du temps et du conflit israélo-arabe, le sobriquet d’Agence France Palestine. Si d’aucuns avaient encore le moindre doute quant à l’aversion, sinon plus, qu’éprouve l’AFP envers l’état du peuple juif, celui-ci, à coup sûr, s’effacera à la lecture de la retranscription du discours du Président français en visite d’état en Israël faite par cette agence et reprise par la quasi-totalité des médias.

François Hollande, à l’issue de son entretien avec le Président israélien Shimon Pérès, a fait une déclaration. Après avoir fait un petit tour d’horizon sur les relations franco-israéliennes et les problèmes régionaux, il en vient à aborder le sujet du conflit israélo-‘’palestinien’’.

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« Il y aura des gestes à faire, de part et d’autre. Des gestes du côté israélien ont commencé d’être produits – la libération des prisonniers – d’autres sont attendus, notamment sur la colonisation. Et puis, il y a des gestes du côté palestinien. J’en parlerai avec Mahmoud ABBAS »



Si du côté israélien les gestes antécédents de bonne volonté sont actés et les futurs entérinés par le gouvernement, nul ne peut prétendre de même en ce qui concerne l’Autorité palestinienne (AP). Voire, nul ne peut lister ceux qui seraient prévus de sa part ! Devant cette carence éternelle, François Hollande s’est, selon ses dires, engagé à en parler lors de sa future rencontre avec le chef de l’AP. Ce qui serait, évidemment, une première et devrait faire la une de toute agence de presse qui se respecte.

Décision qui a cependant déplu à l’AFP !

Dans une vidéo retraçant ce discours et intitulée «Israël: Hollande attend des "gestes" sur la colonisation » (bien que plusieurs sujets aient été abordés lors de cette déclaration un titre différent aurait étonné de sa part), les ciseaux ont donc agit sur le sujet du conflit. C’est ainsi que la citation reprise ci-dessus a été sectionnée de l’exigence présidentielle envers la partie ‘’palestinienne’’.


Exit donc les « gestes du côté palestinien » tant attendus qui, seuls, pourront faire avancer la résolution de ce conflit. L’agence a donc décidé arbitrairement que les lecteurs n’ont pas à être informés de cette intention présidentielle.

Selon un récent rapport européen l’antisémitisme a augmenté en Europe. A n’en plus douter, l’Agence France Palestine, par sa désinformation systématique consolidant le paravent de l’antisionisme, en porte une très large responsabilité !

vendredi 15 novembre 2013

La femme grillagée de Pierre Perret

Chanson de Pierre Perret que l’on n’a pas le plaisir d’entendre souvent.

Quand la femme est grillagée

Toutes les femmes sont outragées 

Les hommes les ont rejetées dans l’obscurité



jeudi 14 novembre 2013

La vision idéologique de Charles Enderlin

Certains s’interrogent sur les raisons de la poussée de l’antisémitisme en Europe et principalement en France. Une hostilité systématique envers les Juifs cachée sous le paravent d’un antisionisme développé dans les médias nationaux par la bouche et/ou les écrits des journalistes à demeure, ou envoyés, en Israël.

L’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem, pourtant juif, israélien et, paraît-il, ayant fait son service militaire ne déroge pas à la règle de ses employeurs. Charles Enderlin en bon petit soldat de la guerre larvée qui se joue contre l’Etat du peuple juif a une idéologie à soutenir.

La logique et le bon sens ont, vraisemblablement, déserté sa réflexion !

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Dans un texte intitulé « La vision de Netanyahu », publié dans son blog, il confirme que tout le mal vient des Israéliens ! Il nous affirme qu’il « sera quasi impossible d’évacuer cent mille colons installés au cœur de la Cisjordanie, les 260000 autres étant regroupés dans des blocs d’implantations. En admettant que cela se fasse, resterait le problème de Jérusalem Est (…) »

L’évacuation de tous les Juifs est donc une obligation ? Imaginer un israélien vivre en « Palestine » entant que citoyen de ce pays serait donc irraisonnable ? A bien comprendre, un état judenrein ne le gênerait pas ! Si par mégarde les Israéliens réclameraient l’équivalent, et donc le départ de tous les arabes israéliens, il ne sera sans doute pas le dernier à crier au racisme !

« En admettant que cela se fasse, resterait le problème (…) de l’esplanade des saintes mosquées. Le Mont du Temple pour le Judaïsme et le Haram al Sharif, de l’Islam. Ni les Juifs, ni les Musulmans ne sont prêts à renoncer à leurs lieux saints ».

Faut-il lui rappeler qu’Ehud Barak puis Ehud Olmert, dans leurs propositions de paix en 2000 et 2008, ont accepté de partager l’administration et la propriété du Mont du Temple ? Parallèlement, n’est-ce pas le monde musulman qui refuse à ce jour de reconnaître tout lien entre ce lieu et le Judaïsme ?

Comment expliquer ce ‘’petit oubli’’ de la part de ce ‘’grand professionnel’’ ?

S’en suit une citation de tous les membres du gouvernement qui sont en faveur de l’annexion de « la Cisjordanie appelée  ‘’Judée Samarie’’ ». Ceux qui auront noté les guillemets autour de « Judée Samarie » s’interrogeront sur la provenance du terme Cisjordanie et les raisons des ‘’Palestiniens’’ de ne pas se dénommer, en conséquence, Cisjordaniens ou WestBankiens dans la langue de Shakespeare. Ils ne pousseront cependant pas le ridicule à rappeler à l’envoyé permanent de France 2 qu’en revanche « Juif » vient étymologiquement du terme « Judée ».

Comment expliquer de nouveau ce ‘’petit oubli’’ commis par ce ‘’grand professionnel’’ et sa réprimande subliminale de l’emploi de ces termes par les représentants du peuple  juif ?

« Reste Benjamin Netanyahu. Veut-il un accord ? Apparemment oui, mais à ses conditions. Que l’OLP reconnaisse Israël comme l’état du peuple juif. Que Jérusalem réunifiée reste sous la souveraineté israélienne. Que le Jourdain soit la frontière de sécurité d’Israël et que les négociations ne se déroulent pas sur la base de la ligne d’armistice de 1948. Toutes choses que les Palestiniens rejettent ».

Et que le journaliste ne condamne pas !

Ainsi, est aberrant pour ce dernier l’exigence de la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état du peuple juif ! Ce ‘’professionnel’’ ne poussera pas son intelligence à étudier les raisons de ce rejet ni a se souvenir que l’Olp exige le retour de centaines de milliers de « réfugies » au sein même de cet état ! Ce qui n’incitera pas, évidemment, les Israéliens à remettre leur sécurité à cette gentille ong si avide de libérer la Palestine de toute présence de Juifs. Y compris de Jérusalem, la ville qui n’est pas citée une seule fois dans le livre saint de l’Islam. Avec tout cela comment ne pas comprendre que les Israéliens, impatients d’une frontière sûre telle que l’exige la résolution 242, revendiquent que les négociations ne se déroulent pas sur « la base de la ligne d’armistice de 1948 » ? 1948 ? Quel lapsus révélateur !

Comment expliquer cette nouvelle ‘’gaffe’’ commise par ce ‘’grand professionnel’’ ? L’idéologie fétide qui l’anime aurait-elle pris définitivement le dessus ? Une doctrine qui assure, sur le dossier iranien, qu’il « ne faut donc pas se leurrer, le chef du gouvernement israélien  fera tout pour empêcher la conclusion d’un accord intérimaire à Genève qui ne comprendrait pas au moins l’arrêt total de l’enrichissement de l’uranium en Iran et l’arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d’Arack ».

Toutes choses, évidemment, qui n’ont rien à voir avec la production de bombes nucléaires ! L’absurde est poussé ici jusqu’à reprocher au Premier Ministre de ne pas faire confiance en des dirigeants qui ont menti à la communauté internationale depuis plus d’une décennie. « Netanyahu fait feu de tout bois. Il demande aux lobbys pro-israélien et à ses alliés républicains, à Washington, de faire pression sur l’administration Obama afin de maintenir les sanctions internationales imposées au régime de Téhéran ».

mercredi 13 novembre 2013

La propagande ‘’palestinienne’’ en action démentie par Google

On se souvient de la petite vidéo, faite par l’ex-Vice ministre des Affaires étrangères israélien Danny Ayalon, désireuse d’expliquer simplement les raisons du conflit israélo-arabe. Petit film qui a fortement déplu à la partie arabe qui a chargé deux charmantes jeunes filles de s’introduire, par les prouesses de la technique, en son sein afin de corriger la ‘’propagande’’ israélienne.

Une ‘’correction’’ qui laissera le spectateur, doté d’un minimum de réflexion, plié en quatre !

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« Je ne sais pas ce que tu as fumé Danny, mais essaies-tu de me dire que, moi palestinienne, je n’existe pas ? Tu veux dénier que mes ancêtres ont existé ?» interroge la ‘’candide’’ jeune fille dans cette vidéo reprise en main.

Sûre de son fait, et de l’éducation qu’elle a reçue, elle assure que « La Palestine est le nom qui a été utilisé pour décrire la zone entre la Méditerranée et le Jourdain aussi loin que 450 avant l’ère chrétienne ». Et pour enfoncer le clou au plus profond de la cervelle des étourdis n’ayant pas appris leur catéchisme : « Un homme dont vous avez sans doute entendu parler, né à Bethléem, une ville de Palestine…Attendez, est-ce que Jésus n’était pas palestinien ? ».

Avec de tels arguments, qui peut rivaliser ? Danny Ayalon peut aller se rhabiller !

Sauf que le spectateur plié en quatre, mais remis de ses émotions, s’interroge encore si Jésus n’est pas le dernier des ‘’Palestiniens’’, faute de tout autre indice démontrant un quelconque passé du ‘’peuple palestinien’’, en Palestine ou ailleurs ?

Ngram Viewer est une application linguistique proposée par Google, qui permet d’observer l’évolution de la fréquence d’un ou de plusieurs mots ou groupe de mots à travers le temps. Au vu des résultats donnés aux propositions « Palestine », « Juifs palestiniens » et «Arabes palestiniens », dans les langues dominantes telles l’anglais, le français et le russe, l’impression première de la ‘’disparition du peuple palestinien’’ depuis Jésus se confirme fortement !

Aussi loin que l’on remonte dans les siècles, on retrouve, au plus tôt, l’usage du terme « Palestine » en français et à partir de 1627. Le groupe de mots « juifs palestiniens» est aperçu, quant à lui, dans des ouvrages en anglais à partir de 1826 alors que « arabes palestiniens » l’est en russe mais pas avant 1894, 1898 en français et 1911 en anglais. Ce qui fait très juste pour crier que le ‘’peuple palestinien’’ est un ancien peuple dépouillé de son territoire !

lundi 11 novembre 2013

C’est la faute d’Israël !

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est décidé à contrecarrer tout arrangement laissant à l’Iran la possibilité d’un nucléaire militaire. Pour se faire, il a engagé un bras de fer politique et médiatique contre les puissances désireuses de trouver un terrain d’entente avec le régime des ayatollahs en annonçant, haut et fort, que son pays ne serait nullement engagé par l’accord passé et que, si nécessaire, l’armée passerait à l’offensive. Une position inconfortable pour les négociateurs occidentaux assurant, la main sur le cœur, qu’ils agissent dans l’intérêt bien compris de la planète.

Du point de vue israélien cet accord rappellerait étrangement l’époque munichoise du siècle passé.

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Les dirigeants du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine + Allemagne) ont donc repoussé au vingt novembre prochain les pourparlers qui, selon certains experts, mèneront tout de même vers une entente accordant un allégement des sanctions économiques internationales sans contraindre, pour autant, le régime de Téhéran à renoncer, une fois pour toutes, aux possibilités de se doter d'un arsenal nucléaire.

Accord qui ne contentera pas l’Etat d’Israël et le poussera vraisemblablement à prendre l’initiative d’une destruction des sites perses. Outre la condamnation unanime onusienne qui ne surprendra pas et la réaction militaire iranienne prévisible, la réaction politique et diplomatique de ce pays sera de justifier alors la construction de l’arme nucléaire comme conséquence des actes guerriers de « l’entité sioniste ».

Ainsi, sera légitimé, aux yeux de l’opinion mondiale, le besoin sécuritaire de l’Iran !

Une autre hypothèse est celle qu’aucun arrangement ne soit trouvé le vingt novembre prochain et que l’Iran se voit contraint à une faillite économique. Une banqueroute qui conduirait immanquablement à une révolte du peuple et à la chute du régime. Scénario cauchemardesque pour les ayatollahs qui les incitera à passer rapidement le cap nucléaire militaire pour ainsi faire chanter la communauté internationale à la mode coréenne du nord et faire lever les sanctions.

vendredi 8 novembre 2013

John Kerry, un médiateur hors pair…pour les ‘’Palestiniens’’

Le Secrétaire américain John Kerry a accordé à la chaîne israélienne Aroutz 2 une interview concernant principalement les négociations entre les Israéliens et l’Autorité palestinienne (AP). Si le ton général était conciliateur voire moralisateur, se voulant rassembleur et faiseur de paix, il n’en reste pas moins que quelques vérités ont été dites de façon plus que subliminale.

Ce qui n’est probablement pas tombé dans l’oreille d’un sourd mais plutôt dans celle des dirigeants de l’AP.

« Si vous dites que vous travaillez pour la paix et que vous voulez la paix en Palestine, et toute la Palestine concerne les gens qui y vivent, comment pouvez vous dire que vous apprêtez à construire sur un territoire qui, au final, sera la Palestine ? Cela fait passer un message que, peut-être, vous n’êtes pas sérieux ».

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John Kerry est-il lui-même sérieux lorsqu’il dessine les frontières de la « Palestine » sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire ? Est-il sérieux lorsqu’il voit en les « colonies » des villes illégitimes plutôt que d’inclure « les gens qui y vivent » comme d’éventuels futurs citoyens de cet état ? Est-il un bon médiateur lorsque, disant tout ceci, il incite l’Autorité palestinienne à l’intransigeance et vers une exigence rappelant un temps inique précédant de peu la renaissance de l’Etat du peuple juif ? Est-il conscient qu’il place ainsi, par la bande, le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme, entant que propriété de la « Palestine » car situé au-delà des « frontières de 1967 » ?

En un mot, pense t-il que le peuple israélien acceptera à ses côtés un état interdisant toute présence juive en son territoire et des lieux saints hors de leur patrimoine et de leurs libres accès ?

Il faut craindre que oui si l’on réfléchit à ce qu’il dit quelques phrases plus loin !

« Est-ce qu’Israël veut une troisième intifada ? (…) Si l’on n’ouvre pas les différents entres les Palestiniens et les Israéliens, si l’on ne trouve pas un moyen de faire la paix, l’isolement d’Israël grandira, la délégitimation d’Israël grandira ».

Au vu de la liste des exigences intangibles des ‘’Palestiniens’’, refuser cette capitulation serait donc à ses yeux une justification d’une action armée et d’une campagne internationale contre la légitimité du seul état juif.

A n’en pas douter, les Israéliens en tremblent d’avance !