lundi 30 avril 2012

Le manque d’honnêteté intellectuelle de Marianne


On se souvient que le site de l’hebdomadaire Marianne, Marianne 2, était tombé à bras raccourcis sur le Président du Crif Richard Prasquier suite à son interprétation d’un article qui fut publié dans le quotidien israélien Haaretz qu’une très petite poignée de Français lisent. Une explication de texte qui assurait que s’y trouvait un appel implicite à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle. Claude Askolovitch, en bon commissaire politique voire en bon kapo au vu du titre de sa propre tribune, s’est même payé le luxe de blâmer Richard Prasquier pour ce qu’il n’a pas dit ou aurait du dire en lieu et place de sa quête légitime, en tant que président de la communauté juive, des positions des deux finalistes sur l’antisionisme, paravent de l’antisémitisme. Une haine millénaire qui a vu encore récemment, dans la France de 2012, des enfants assassinés parce que Juifs !

Face à ce déferlement de condamnations, chaque quidam est donc en droit de s’interroger quant aux nombre de divisions que compte le Crif ! Voire même sur l’obligation de ses adhérents à suivre les directives de son bureau ! Les réponses feraient sourire tout intellect normalement constitué tout en lui permettant de s’inquiéter de l’honnêteté intellectuelle de cette presse. Une presse si empressée à trouver en toute position juive qui ne colle pas à la ligne éditoriale une condamnation et à se taire lorsque d’autres choisissent d’appeler à voter contre le président sortant.  

Ainsi, Sos Racisme, création du Parti Socialiste, qui ne représente qu’une poignée d’adhérents, qui se pense en une police de la pensée chargée d’éliminer les individus défiant le politiquement correct et qui vit des deniers des Français, de gauche mais aussi de droite, a appelé explicitement « à faire barrage à Nicolas Sarkozy ». Un appel qui équivaut à un soutien clair et net à François Hollande. Un soutien qui n’étonnera que les électeurs les plus crédules et qui fut établi grâce au prétexte fallacieux d’une affirmation par le candidat UMP que ‘’le programme FN serait compatible avec la République’’. Chacun de bonne foi aura compris qu’il s’agissait de la candidature de Marine Le Pen jamais remise en cause par un tribunal quelconque.

Mais quand bien même, de l’appel de l’association ‘’antiraciste’’ à soutenir le candidat PS, Marianne et son site en ligne n’en piperont mot. Aucune condamnation et silence sur toute la ligne de leur part. Mais pas seulement !

vendredi 27 avril 2012

L’honneur perdu de la presse française


Faut-il encore préciser combien la presse française ayant, paraît-il, une déontologie est au niveau des caniveaux ? L’Humanité et Libération ont récemment titré sur le « fascisme » de Nicolas Sarkozy. Cinq années d’un mandat sans l’ombre d’une telle preuve n’ont pas retenu ces deux médias de descendre si bas ! L’hebdomadaire Marianne, quant à lui, s’est contenté de titrer, sur une photo du président sortant : « La honte de la Ve République ». Ces unes finalisent un quinquennat de haine à l’encontre du président sortant.

Il n’est pas le seul à ‘’bénéficier’’ de cette animosité idéologique. Tous ceux semblant argumenter contre une présidence de François Hollande sont désignés également à la vindicte populaire. Il en est ainsi pour le Président du Crif Richard Prasquier qui a écrit un article pour le quotidien Haaretz, afin d’expliquer la situation de la communauté juive à la veille du second tour de l'élection présidentielle. La teneur des propos a, là encore, fortement déplu aux tenants du politiquement correct. Jack Dion et Claude Askolovitch dans Marianne 2 ont donc commis, du coup, un éditorial et une tribune à la hauteur de leurs rages. L’un intitulé « L’honneur perdu de Richard Prasquier », la seconde « La morale du Crif s'arrête aux portes du ghetto ». Dès la lecture de ces deux titres, chacun aura compris qu’il faut dissoudre le Crif et pendre son président. Et tant pis si la très grande majorité de la communauté juive française n’a, elle, rien à reprocher à cette organisation ni à ce texte.

Les inquisiteurs ont parlé, le peuple (juif notamment) doit se taire !

Selon Jack Dion, Richard Prasquier  « a encore perdu une bonne occasion de se taire. Dans une tribune publiée dans le quotidien israélien Haaretz, il propose une grille de lecture dévastatrice de la situation politique en France à l’occasion de l’élection présidentielle ».

Outre que Richard Prasquier n’a nulle autorisation à attendre de cette presse nauséeuse, il n’est fait nulle part mention dans son texte d’un appel explicite à voter pour un candidat. Un texte dont le chapeau indique une préoccupation plus que légitime : « Pour les Juifs Français, l'une des questions clés est de savoir comment chaque candidat est prêt à lutter contre le nouvel antisémitisme qui s'est développé sous le masque de l'antisionisme ».

Seule l’interprétation orientée du rédacteur en a tiré des conclusions répugnantes. Voici son résumé.

- «  Il serait dommage de perdre Nicolas Sarkozy » aurait assuré Prasquier car il a tissé « des liens profonds avec la communauté juive française ». Ces liens seraient-ils inexistants ? Et si non, faut-il taire cette vérité ? Taire cette vérité, ne serait-il pas considéré comme un appel silencieux à voter pour le candidat Hollande ? Le propagandiste de Marianne 2 ne poussera pas sa réflexion si loin !

- « Il y a lieu de s’inquiéter de l’éventuelle élection de François Hollande, non à cause de ses choix personnels, mais en raison de ses alliés, suspectés d’afficher leur « profonde hostilité » envers Israël, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, dont le poids politique peut faire redouter un développement des « manifestations d’antisionisme ».

Est-ce faux ?  Les Verts et le Front de gauche, associés de tout gouvernement de gauche, sont-ils si inoffensifs envers l’Etat d’Israël que Richard Prasquier ne doit tenter, selon sa place et son rôle, de prévenir les électeurs juifs, parallèlement très avertis de ce danger ? Ces deux partis, mais pas seulement, n’ont-ils pas manifesté, jugé et condamné, aux côtés des sympathisants du Hamas et du Hezbollah, « l’accusé israélien » sans même l’entendre ? Ne déploient-ils point le paravent de l’antisionisme dès lors que l’état juif bouge dans un sens ou dans un autre ?

Ces ‘’petites’’ questions ne seront point abordées dans cette presse de gauche si encline à voir dans le Juif le responsable de tous les maux.

- « En revanche, il n’y aucun problème avec Marine Le Pen. En effet, la candidate du Front National a fait des efforts louables et méritants pour « attirer le vote juif ». De plus, elle a centré sa campagne sur « la communauté musulmane et les questions d’immigration ». Que peut-on lui demander de plus ? »

Là, on touche les bas-fonds du journalisme. Assurer que Richard Prasquier à fait quelque part dans son texte, ou ailleurs, l’éloge du FN et s’est réjoui que Marine Le Pen a oublié la communauté juive car trop occupée à s’en prendre à la communauté musulmane cache, en fait, la peur de voir un jour le peuple français mettre fin à l’ostracisme qui touche ce parti et mettre en péril les prébendes de cette gauche fétide.

Dans les faits, Richard Prasquier, dans un éditorial du vingt avril, soit deux jours avant le scrutin, intitulé « Un droit chèrement acquis » a condamné les deux extrêmes. Celui de gauche et celui de droite. Contrairement aux donneurs de leçons il n’est ni aveugle ni borgne.

jeudi 26 avril 2012

Réflexion sur l’élection législative à venir de la 8éme circonscription des Français de l’étranger


Le premier tour de l’élection présidentielle française a donné une indication précise quant au poids politique de chaque parti tant en France et les Dom-Tom que pour les circonscriptions des expatriés. A partir de ces résultats détaillés quelques enseignements précis peuvent être tirés. Notamment en ce qui concerne la députation de la 8éme circonscription.

François Hollande est arrivé en tête de très peu en Grèce et en Italie, très largement en Turquie. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, obtenu un soutien franc et massif en Israël, à Jérusalem (sic), Chypre et Malte.

Le candidat socialiste a obtenu 6048 voix sur les 25006 suffrages exprimés. Si on lui ajoute les voix de ses alliés naturels, le total se monte à 9392 voix. Ce qui représente 37.56% de la totalité exprimée. Le candidat UMP, à lui seul, présente le total de 12256 voix. Soit 49.01% des votes. Chacun constatera donc la difficulté qu’auront les candidats de gauche, notamment celle du Parti Socialiste, à y être élus quand bien même leur champion obtiendrait l’Elysée. Le Modem avec ses seules 1722 voix est d’ores et déjà disqualifié. Idem pour ce qui concerne le Front National avec ses 1321 suffrages favorables.

Restent donc en liste quatre candidats pouvant prétendre à cette députation : Valérie Hoffenberg de l’UMP, Gil Taïeb que l’on dit indépendant bien que marié à une élue à la mairie de Paris apparentée PS, Philippe Soussi du Nouveau Centre et Philippe Karsenty centre droit que l’on ne présente plus.

Seul le cas d’un Nicolas Sarkozy réélu permettra à Valérie Hoffenberg de voir ses chances boostées quant à une qualification pour le second tour mais pas celles d’une certitude d’être l’élue de la circonscription. Un François Hollande élu lui indiquera très surement la fin de ses espérances par la démobilisation des électeurs de l’UMP.

En ce qui concerne Gil Taïeb, fort de son soutien inconditionnel reconnu à Israël  et de ses diverses actions en sa faveur, il glanera quelques centaines de suffrages de ce pays. Une quantité semble t-il insuffisante pour lui permettre d’espérer un deuxième tour, si tant est il y aura, car quasi inconnu et sans appui politique dans les autres pays de la circonscription.

Rudy Salles président du Groupe d'amitié France-Israël à l’Assemblée parlementaire est une belle carte que Philippe Soussi, son suppléant, entend jouer. Cependant largement insuffisante pour espérer jouer un quelconque rôle dans la prochaine assemblée.

mardi 24 avril 2012

Le problème Front National


Au vu des résultats du premier tour, sauf sursaut des électeurs et/ou appel de soutien du Modem et du FN à Nicolas Sarkozy -ce que chacun doute fortement-, François Hollande sera le prochain président français. Le Parti Socialiste, secondé par ses alliés naturels, le Front de Gauche et Les Verts, pourra mettre en œuvre le programme prévu. Notamment, celui concernant l’immigration.

Ainsi, les dizaines de milliers de clandestins se trouvant actuellement dans le pays seront, sous des conditions minimales et au nom des Droits de l’Homme, régularisés. Des droits si permissifs qui amnistieront d’office ceux qui avaient enfreints la loi en violant les frontières ou en travaillant au noir faute de papiers. Un  travail qui n’a rien rapporté à l’état, qui a enrichi le patron car sous monnayant l’employé et qui a maintenu un chômeur recensé et indemnisé par la collectivité dans la précarité. Une régularisation qui sera, à n’en pas douter, un appel à d’autres qui n’osent encore franchir le pas.

Dix-huit mois plus tard, et à la condition qu’il réside régulièrement en France, le nouvel immigrant légalisé pourra bénéficier du regroupement familial. Ainsi ces dizaines de milliers de régularisés se multiplieront légalement au minimum par deux.

S’ensuivra évidemment la solidarité financière dont chacun a droit, augmentant ainsi les prélèvements obligatoires et/ou la dette nationale. Ce qui sous entend des restrictions supplémentaires et une augmentation ou au mieux une stagnation du chômage pour ceux déjà établis, français ou étrangers.

Le gouvernement de gauche nouvellement installé accordera, sous des conditions minimales là encore, le droit de vote municipal aux étrangers. En attendant probablement plus dès que le bon peuple aura digéré cette loi. Ce qui, chacun le comprend, favorisera cette politique qui divise, jour après jour, le peuple de France. D’autant plus lorsque l’on subodore l’exigence de ces nouveaux arrivés de se communautariser plutôt de s’intégrer à la communauté nationale.

Si l’on ajoute à ces quelques précisions la filière de l’immigration régulière, soit prés de deux cent mille individus par année, le laxisme sécuritaire et l’économie assistée et dirigée de la gauche, le quinquennat de François Hollande risque d’être celui qui permettra à Marine Le Pen d’être présente au second tour de la prochaine présidentielle. Voire en tête.

jeudi 19 avril 2012

Qui seront les associés du PS ?

Au vu des derniers sondages, il semble bien que François Hollande devienne, le six mai prochain, le nouveau président de la République Française. Ceci, sans qu’il n’ait jamais exercé aucune responsabilité ministérielle. Ce qui sera, à n’en pas douter, une sacrée lacune pour le pays. Pour le moins, le temps qu’il se forme. D’ici là, plusieurs amis de gauche seront à ses côtés pour le conseiller et lui indiquer quelle est la bonne route à suivre.

Parmi eux Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche. Au vu du crédit des sondages actuels, ils seront même en mesure d’imposer à la présidence socialiste une certaine politique. Politique qui devra être pris en compte et écoutée, sauf à voir François Hollande se mettre en minorité à l’Assemblée parlementaire. Ce qui serait plus que préjudiciable pour son quinquennat et, évidemment, pour une éventuelle réélection. Ainsi des compromis devront être trouvés entre eux. Gageons que le conflit proche-oriental ne les verra pas sur des positions éloignées les unes des autres.

Ci-dessous, une lettre réponse du quatre avril dernier du Front de Gauche à un électeur parisien :

- Reconnaissance de « l’état palestinien ».
- Frontières de 1967 et Jérusalem-est pour capitale
- Soutien à l’Onu pour son adhésion
- Pressions commerciales sur l’Etat d’Israël
- Suspension de l’accord commercial UE-Israël
- Liste noire et boycott des entreprises israéliennes exportant des produits fabriqués dans « les territoires occupés ».
- Liste noire et sanctions des entreprises françaises et européennes participant à la « colonisation » par leurs investissements.

A n’en pas douter, les Israéliens ont hâte que le nouveau président vienne discourir à la Knesset afin de leur dire, entant qu’ami évidemment, la « vérité ».





mardi 17 avril 2012

Les ''pacifistes" ne sont pas des anges


Le Lieutenant-colonel Shalom Eisner fut bien blessé par ces "doux pacifistes" venus soutenir les "Palestiniens" dans leur lutte contre « l'occupation ». Ceux-ci affirment à qui veut les entendre qu’ils n’ont pas été violents à l’égard des forces de l’ordre. L’image, ci-dessous, du Lieutenant-colonel démontre tout le contraire. La propagande et le mensonge pour salir l’Etat d’Israël et son peuple sont leurs seuls objectifs. Leur ‘’pro-palestianisme’’ n’est en fait que le paravent de leur antisémitisme.


La photo a été capturée à partir de cette vidéo.

Pétition en faveur du Lt-Colonel Shalom Eisnerhttp://www.atzuma.co.il/rozimshalom

lundi 16 avril 2012

Examen d’une vidéo anti-israélienne


L’opération « Bienvenue en Palestine » du 15 avril 2012 a fait un flop. Seules quelques images de ‘’pacifistes’’ brandissant quelques pancartes désuètes dans les aéroports européens ont permis à cette actualité de circuler. L’occasion de se refaire leur a donc était donné en se rabattant sur quelques images d’un soldat brutalisant un civil. Un ‘’pacifiste’’ en bicyclette sur les routes de la Judée et de la Samarie.  L’objectif de cette randonnée à deux roues était, chacun s’en doute, non pas de faire du tourisme mais de chercher une collision avec « l’occupant ». Si celui-ci a l’uniforme du soldat en mission de sécurité, celui du ‘’pacifiste’’ possède le keffieh et le drapeau de la « Palestine ». Deux armées, donc, en confrontation. L’une ayant dès le départ le désavantage médiatique pour cause des droits de l’homme, la seconde la sympathie de l’opinion car sensée être inoffensive. La première ayant une éthique et des lois à respecter, la deuxième la seule démonstration d’une « occupation barbare » comme cible à atteindre.

L’extrait filmé, et diffusé opportunément par l’organisation ‘’pro-palestinienne’’ I.S.M., donnera à l’opinion publique l’impression que l’objectif est atteint. Seuls ceux avides de comprendre déchiffreront combien l’image est trompeuse et que la violence et la haine ne sont pas là où elles sont sensées se trouver.

Ils s’interrogeront de prime abord quant à la durée du passage mis à disposition du public. Deux minutes et seize secondes, alors que les heurts ont, selon les témoignages recueillis, duré près de deux heures. Qu’est devenu le reste du film ? Rien d’intéressant ne s’y trouvait ? Aucune justification de l’excès du soldat ? N’est-ce pas là déjà prendre le public pour un gugusse ?

Ensuite, le quidam curieux se questionnera sur les raisons de cet antagonisme à cet endroit alors que rien ne semblait prédisposer à cette confrontation. Rien, sauf la sécurité et la libre circulation des automobilistes empruntant la nationale 90 reliant Beït-Shean à Jérusalem. Axe que voulait couper ces ‘’manifestants pour la paix’’ malgré l’interdiction formelle et explicite de l’armée.

Ceux qui comprennent l’hébreu entendront le Colonel Shalom Eisner leur demander de s’en aller : « Vas t’en. Yallah ! S’en aller. On vous a dit de ne pas passer. Yallah ! Allez vous en d’ici ». Ceci juste avant de frapper de son fusil ce ‘’cycliste de la paix’’ qui le dévisageait avec morgue.

Un autre point sera celui soulevé par la présence d’une ambulance du Croissant rouge au sein de cette randonnée cycliste alors qu’aucun blessé n’était encore à déplorer. Faute de grives… comme dit l’adage, cette ambulance se contentera d’ausculter une militante quelque peu bousculée. Pas même, semble t-il, celui qui reçut le cross d’un fusil mitrailleur dans les gencives.

On s’étonnera également d’y apercevoir une caméra professionnelle. Si appareils photos et caméscopes sont d’usages courants dans les excursions, ce gabarit est trop lourd et trop volumineux à transporter dans les valises pour de simples touristes. Ce qui souligne que la confrontation était attendue et espérée.

jeudi 12 avril 2012

Toulouse, les Juifs et Tariq Ramadan


Tariq Ramadan a été interrogé sur les ondes de la radio RTL sur Mohamed Mehra. Si le préambule de ses explications indiquent qu’il « faut condamner l’injustifiable », il n’en reste pas moins qu’il tente, tout le long de l’interview d’expliquer, sinon de justifier les événements de Montauban et de Toulouse. Ainsi, il essaya de les « comprendre ». « (…) si vous entendez la psychologue qui l’a suivi, si vous entendez le psychologue qui l’a vu, si vous entendez son avocat, ce qu’ils mettent en évidence c’est que c’est un jeune homme qui est perdu, c’est un jeune homme qui a essayé de rentrer dans l’armée, que l’on a rejeté, qui n’avait pas de travail (…) ils disent même qu’il avait de la douceur, qu’il avait un cœur (…) ».

Bref ! Si l’on suit bien ses explications, Mohamed Mehra était un incompris dans un monde de brutes. De quoi, en fait, apeurer les soldats en permission mais surtout la communauté juive qui se rend compte, jour après jour, qu’il existe des milliers de Mohamed Mehra ‘’déçus’’ de la France. Il y aurait même près de sept-cent territoires perdus de la République, zones de quasi non-droit où règnent la violence, les armes, la drogue… et, évidemment l’antisémitisme.

Ainsi, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a dénoncé une énième agression commise le lundi 9 avril devant la synagogue de Garges-Lès-Gonesse. « Sales Juifs. Je vais vous crever. Sale race ». Si, effectivement, l’on peut accuser les tribunaux d’être trop permissifs avec de tels énergumènes, nul ne peut se permettre une quelconque charge contre les autorités de ce pays. Au niveau national, régional, départemental et municipal l’antisémitisme est dénoncé, combattu et condamné par toutes les instances politiques, administratives et éducatives.

Si donc la France officielle n’est en rien complice d’acte de ce genre, qui doit être tenu pour responsable moral de faits qui deviennent de plus en plus courant ?  Qui ou quoi a enraciné cette haine dans l’esprit de jeunes adultes ? Qui les a éduqués à haïr autant et de quoi le Juif est-il forcément fautif et forcément coupable pour qu’à l’instar d’un Mohamed Mehra on souhaite le « crever » ? Acte que le théologien s’empressera, ensuite de comprendre dans l’objectif bien compris d’innocenter l’Islam.

dimanche 8 avril 2012

David Grossman et Charles Enderlin deux idéologues de renom


Le « Camp de la Paix » est un camp de gauche devenu ultra minoritaire en Israël mais qui, cependant, continue à nuire à la sécurité et au renom de celui-ci. En voici deux exemples légitimant parfaitement sa condamnation.

David Grossman est une des figures de la littérature israélienne. C’est donc cette qualité et non pas sa ‘’profonde réflexion’’ qui lui vaut d’être publié par Le Nouvel Observateur. Dans un article intitulé « Israël ne doit pas attaquer l’Iran » il donne plusieurs justifications tentant de légitimer ce diktat. Sans nier le besoin de l’état juif « de se prémunir contre un avenir certes potentiellement dangereux », il tente laborieusement de convaincre que l’attaque serait un remède pire que « de vivre avec un Iran devenu une puissance nucléaire ».

Son examen de la situation proche-oriental débute par mettre en doute les capacités de Benjamin Netanyahou « de penser le présent avec lucidité et pragmatisme », et « à envisager un présent qui ne serait pas l'émanation d'un mythe tragique et apocalyptique qui ne demande qu'à se répéter à chaque génération ».

Son analyse se poursuit par son incertitude à « déterminer si des armes nucléaires ou le savoir-faire permettant d'en fabriquer filtreront depuis l'Iran jusqu'à des organisations terroristes ». Puis par sa certitude que l'infrastructure du programme nucléaire iranien détruite « le savoir-faire accumulé par les savants iraniens (…) renaîtra de ses cendres ». L’éventualité que l'actuel régime iranien sera « remplacé à terme par une direction plus modérée » n’est pas écartée.

S’il y a beaucoup à dire sur ces quelques hypothèses rapportées ici, il est plus intéressant de s’arrêter d’abord sur son besoin ressenti de lancer ce débat israélo-israélien hors des frontières du pays en publiant sa tribune dans un hebdomadaire français. Etait-ce dans l’objectif d’inviter quelques opinions publiques internationales à faire pression sur Israël ? L’injonction contenue dans le titre est à elle seule une réponse. L’opinion israélienne est donc, selon lui, immature à en débattre.

Outre ce point qui le déconsidère, un autre point interrogatif de sa tribune autorise une objection totale à son opposition :

« Et comment Israël devrait-il réagir si un jour l'Arabie saoudite décide à son tour de devenir une puissance nucléaire? Faudra-t-il l'attaquer, comme l'Egypte si son nouveau régime décide lui aussi de lui emboîter le pas? Israël devra-t-il également bombarder son voisin et demeurer la seule puissance nucléaire légitime de la région? ».

Ceux qui vivent dans la réalité, et non selon une idéologie où tout est rose, savent que ces deux pays mais aussi la Turquie n’ont nullement l’intention, à ce jour, de se nucléariser. Il n’en sera évidement plus de même le jour où ils auront la certitude qu’Israël, entre autres, abandonnera l’option militaire contre la Perse. Il s’ensuivra alors une course effrénée régionale entre sunnites et chiites qui forcera la communauté internationale à exiger et à obtenir un Proche et Moyen-Orient totalement dénucléarisé. Ce qui obligera Israël à détruire son arsenal pour convaincre ses ‘’charmants’’ voisins à faire de même. Ceci, sans avoir la moindre garantie que l’Iran, mais pas seulement, ne reprendra pas sa quête dans le dos de l’AIEA et de ces occidentaux si veules à affronter une théocratie.

Il semble donc que l’oukase de David Grossman conduise l’état juif à devenir plus vulnérable qu’il n’est actuellement. Avec de tels ‘’amis’’ l’éradication du foyer juif est déjà programmé.

Autre sujet mais toujours dans le même chapitre idéologique. Charles Enderlin a, sur son blog, écrit une Lettre à P Karsenty dans laquelle est dit ceci :

« L’autre exigeant que je donne son nom biblique à la Cisjordanie : «  la Judée – Samarie », comme la droite israélienne. Intéressant. Dans ce cas, les Palestiniens deviendraient-ils des « Judéens » ou « des Samariens » ? Et puis, pourquoi ne pas – selon elle – qualifier ces territoires de « disputés » et non « d’occupés ». Problème. Elle devrait persuader la communauté internationale de changer de vocabulaire. Imaginons le Conseil de sécurité votant une résolution déclarant que les territoires palestiniens ne sont plus occupés mais seulement disputés par Israël… »

Ironie contre ironie, le ‘’professionnel’’ que se prétend être l’envoyé permanent de France 2 serait bien incapable d’apporter la résolution de ce même Conseil attestant que ces territoires sont la « Palestine » et appartiennent au ‘’peuple palestinien’’. Que la communauté internationale utilise un vocabulaire excessif et déformé n’affirme pas pour autant une quelconque propriété légale. Le ‘’peuple palestinien’’ n’a, à ce jour, aucun titre à faire valoir sur cette région hormis une intention internationale et les abus de langage des médias et des pouvoirs politiques complaisants. Ceci durera, semble t-il, tant que le conflit ne sera pas réglé par l’accord explicite de l’Autorité palestinienne à établir un état aux côtés de l’état du peuple juif et non à sa place. Un détail sans importance aux yeux de ce journaliste jamais indiqué à ses téléspectateurs et des territoires qui sont bien, au final et en toute logique, des territoires disputés.

jeudi 5 avril 2012

Enquête ou Sondage ?


Le 10 et le 17 juin prochain se dérouleront les premier et deuxième tours des élections législatives françaises. En ce qui concerne la députation représentant les Français de l’étranger le premier tour se déroulera une semaine à l’avance soit le 03 juin. Fort de ces dates, j’ai entrepris de « sonder », les lecteurs de mon blog pour connaître leur intention de vote concernant la 8éme circonscription. Si au vu de tout quidam, et probablement au su de tous, cette enquête n’a rien de scientifique ni n’est garante que chaque ‘’électeur’’ peut effectivement voter dans cette circonscription, il n’en reste pas moins qu’elle dégage une tendance qui s’est retrouvée dans les quatre « sondages » réactualisés au fur et à mesure des déclarations des candidatures. Une orientation constante qui donne Philippe Karsenty, candidat indépendant de centre droit, élu avec plus de soixante pourcent des voix. Une direction que seule l’élection confirmera ou infirmera, comme tous les sondages effectués, eux, de manière scientifique et dont chacun peut se commémorer les échecs flagrants. Une ‘’science’’ qui avait donné Edouard Balladur en 1995 et Lionel Jospin en 2002 largement « élus » Président de la République Française.

Quoi qu’il en soit, j’ai reçu un courriel de la Commission des Sondages du Conseil d’Etat signée par sa présidente Marie-Eve Aubin m’enjoignant de « modifier mon blog » en supprimant les dits « sondages », soit en précisant qu’il s’agit « d’une simple enquête réalisée auprès des seules personnes volontaires ayant visité mon blog et ne pouvant en aucun cas être regardée comme représentative de l’opinion des électeurs » de cette circonscription. Ce que je fais sans aucun retard mais avec un large sourire dirigé vers le ou les candidats que mes ‘’enquêtes’’ ont recalé et qui se sont plains à la Commission des Sondages.

A moins, c’est une autre possibilité, qu’au Conseil d’Etat mon blog soit lu ! Ce qui aurait poussé un ou plusieurs des Conseillers d’Etat à agir contre celui-ci. Allez savoir !

Ceci dit étant respectueux malgré tout des lois d’un pays que je n’habite plus, j’invite mes lecteurs, qui ne sont pas forcément électeurs de la 8éme circonscription des Français de l’étranger, à participer à ma nouvelle enquête non scientifique située sur la page d’accueil de mon blog.

Ci-dessous le courrier que le Secrétaire permanent Jean-Pierre Pillon m’a fait parvenir. 









mardi 3 avril 2012

Pessah casher ve sameah

Même si cette petite vidéo date d'une année, elle est tout à fait de circonstance. 

Bonnes fêtes de Pâques à tous.


Question à Laurent Joffrin


Le Directeur du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin, a décidé dans un éditorial, suite aux assassinats commis par Mohamed Mehra, de poser des questions à l’Islam : « Terrorisme : questions à l'islam ». En prenant, cela va de soi, toutes les précautions d’usages.

Un ‘’accident’’ serait, n’est-ce pas, si vite arrivé !

Ainsi, pour se faire, après avoir salué la prestation commune à la télévision de Dalil Boubaker, recteur de la mosquée de Paris, et de Richard Prasquier, Président du Crif, il renvoie dos à dos toutes les religions en assurant que « cette noble attitude ne peut occulter certaines questions désagréables qui se posent aux religions en général et à l'islam en particulier ».

Si l’on se doute un peu des problèmes que pose l’Islam, on ne saura rien concernant les autres religions. Hormis de vagues rappels concernant « les croisades » mais surtout « les actes violents de certains extrémistes juifs en Israël ».

Lesquels ? Trop peu nombreux, semble t-il, pour en faire un petit paragraphe de rappel.

Mais là n’est pas l’essentiel de sa tribune ! Il est plutôt dans la vérité qui lui a échappé : « Quand on prêche une interprétation absolue du texte du Coran, quand on préconise le retour absurde aux pratiques religieuses en vigueur dans l'Arabie du Moyen-âge, quand on appelle à la reconstitution de l'ancien califat contre "les juifs et les croisés" au prix d'un djihad sans merci, quand on alimente la haine des juifs dans des termes qui se rattachent à l'antisémitisme le plus abject, peut-on être disculpé de toute influence sur les assassins ? ».

Arrive t-il à Laurent Joffrin de sortir sa réflexion des journaux propagandistes auxquels il participe ?

Si cela était le cas, il se serait aperçu que le prêche du Coran, les pratiques moyenâgeuses et la haine du Juif sont monnaies courantes dans les chaînes satellitaires à disposition de la communauté musulmane de France et d’ailleurs. Il se serait aperçu, alors, que la haine d’Israël, de l’état juif est un lien très fort qui unit les cinquante-sept pays musulmans qui composent l’OCI, mais également toutes les communautés musulmanes de par le monde, et que seule l’éradication de cet état juif est envisagée au nom d’une « paix juste et durable en Palestine».

Il aurait pu constater, en conséquence, que « la haine des juifs dans des termes qui se rattachent à l'antisémitisme le plus abject » est bien à portée de chacun en France depuis trop longtemps.

On s’étonne donc de sa tribune tardive et de son manque de professionnalisme ! D’autant plus lorsqu’il s’abstient de poser les mêmes questions à la gauche idéologique, cet autre complice de Mohamed Mehra.

dimanche 1 avril 2012

Les médias mis en accusation


Suite à la tuerie de Toulouse, d’aucuns se sont interrogés quant à la responsabilité morale des médias dans ce geste antisémite. Un acte justifié par Mohamed Mehra comme étant une vengeance contre les Israéliens. Celui-ci étant né et vivant en France, peut-on raisonnablement assurer que les informations, commentaires et analyses dispatchés quotidiennement sur le conflit proche-oriental, les termes savamment choisis et répétés nouvelle après nouvelle ont, quelque part, armé le bras de ce nazislamiste pour avoir accru l’antisémitisme ? Pour ce faire, une petite analyse sur la pensée constante et dominante de la presse est nécessaire.

Souvent, le gouvernement israélien est accolé aux qualificatifs « extrémiste », « nationaliste » ou encore « ultra-orthodoxe ». Un gouvernement néanmoins, jusqu’à preuve du contraire, démocrate, respectueux des valeurs universelles, des droits de l’homme et se soumettant, bon gré mal gré, aux décisions de la Cour suprême. Face à celui-ci, l’on trouvera toujours l’idée d’ un ‘’partenaire’’ pour la paix, « prêt » à des négociations et des concessions. Une Autorité palestinienne cependant administrée par un Président au mandat échu depuis plusieurs années. Mais pas seulement ! Une administration civile ‘’palestinienne’’ qui encense, au grand jour, les assassinats de Juifs, civils pour la plupart, programme l’antisémitisme dans les livres scolaires et les fréquences hertziennes et refuse haut et fort de reconnaître l’Etat d’Israël pour ce qu’il est et doit être. A savoir la nation du peuple juif.

Toutes choses parmi tant d’autres, là encore, masquées volontairement au lectorat français. La réalité est donc très opposée à celle contée habituellement.

Lors de tout épisode guerrier, la presse relate les actes des « soldats » de Tsahal. Quelque soit le fait du jour retransmis, le lecteur, l’auditeur et le téléspectateur se confronteront au terme « soldats ». Ceux-ci y associeront donc d’entrée un album aux tristes images. Sang, misère, souffrance, victimes, cadavres, destructions. Des visions subliminales négatives malgré que ces militaires ont sinon une éthique une raison légale d’agir : la légitime défense. Une perception d’autant plus détestable qu’elle est renforcée par une représentation angélique de leurs ennemis, brossée par les journalistes exclusivement comme des « militants » et des « activistes ». Ainsi, pour exemple, tout bilan des confrontations indiquera le nombre de ‘’Palestiniens’’ ayant succombé, sans que jamais y soit mentionner le nombre d’hommes armés tombés au combat. ‘’D’honnêtes’’ gens en somme, appartenant pourtant au Hamas, au Hezbollah et autres mouvements que l’UE, dont la France est partie intégrante, considère comme terroristes.

Qualification jamais rappelée au bon souvenir du lectorat. La vérité est donc à nouveau toute différente que celle dépeinte.

Pour désigner les habitants de la Judée et de la Samarie un terme revient en boucle dans les médias. Celui de « colons ». Un vocable indiquant immanquablement l’appropriation indue de terres, alors que de tout temps le peuple juif a vécu en ces contrées. Hormis entre 1948 et 1967 pour cause de nettoyage ethnique effectué par les Jordaniens. Ces Juifs, terme dont l’origine provient de Judée, devenus « colons » de la terre ancestrale face à des ‘’Palestiniens’’ dont nul, pas même un journaliste, n’est en mesure de raconter leur passé ni dessiner les frontières de leur pays « occupé ».

Encore une fois, la réalité n’est pas celle relatée. 

Et ce n’est pas tout !

Tout individu et association dont l’objectif est la défense de l’état juif sont assimilés immanquablement par ces medias à un «Lobby». Un lobby dont l’image forcément péjorative présente celui-ci comme poursuivant la domination de la planète et la quête de dollars. Un groupe de pression cependant dont nul n’a encore pu traîner un seul membre en justice au motif d’une action pro-israélienne illégale, voire contre les droits de l’homme. En face, des individus et des Ongs organisent depuis plusieurs années le boycott d’Israël, illégal selon la loi, la diffamation publique de cet état et autres flottilles pour casser un blocus, légal selon l’Onu, et permettre ainsi au Hamas, organisation terroriste, de pouvoir s’armer librement et perpétuer sa terreur. Aucun média, à ce jour, ne s’est intéressé à leur financement ni n’a osé qualifier cet ensemble d’Ong et d’individus de lobby arabo-musulman !

Sérieusement, des médias qui informent ?

Le dernier exemple qui vient à l’esprit est la qualité « inconditionnel » jointe à tout soutien de l’état juif. Un caractère exposant, ni plus ni moins au vu de tout ce qui précède, une certaine complicité des agissements de celui-ci. En face, les millions d’individus manifestent à chaque geste de ‘’l’entité sioniste’’ en le nazifiant, brûlant son drapeau et hurlant « mort aux juifs ». Cette attitude ne sera jamais considérée comme preuve d’une inconditionnalité anti-israélienne de leur part !