dimanche 26 juin 2011

Le ‘’plan de paix’’ de JCall

JCall est un collectif d’intellectuels juifs européens ayant appelé, il y a un peu plus d’une année, les Israéliens à la raison et aux clauses d’une paix ‘’palestinienne’’, mais aussi la communauté internationale «à mettre en place les conditions nécessaires à la conclusion rapide d’un accord de paix au Moyen Orient». 

A lire les propositions ci-dessous, aucun doute ne demeure quant à savoir qui pressuriser.

Ouri Wesoly est rédacteur pour le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) véritable soutien du collectif ci-devant. Un journaliste pour le moins très de gauche, ne portant pas dans son cœur (c’est un euphémisme)  les Juifs religieux et/ou de l’autre bord politique, et évidemment signataire de « l’Appel à la raison » et de son ‘’plan de paix’’. « Il était temps que les « voix de la paix » se fassent à nouveau entendre » fut son message d’amitié envers JCall lors du lancement de cette association. Une ‘’paix’’ qu’il expose dans un commentaire au bas de page d’un de ses articles au titre très suggestif : « Un second passeport « au cas où ».... ».

Des propositions détaillées devant, selon lui, régler définitivement le conflit :

- « Israël se retire de la quasi totalité de la Cisjordanie (95%) en compensant les terres qu’il annexe par d’autres prises sur le territoire israélien. C’est sur ces 95% que l’Etat palestinien verra le jour. Les colonies, illégales aux yeux du droit international, seront démantelées sauf les blocs contigus au territoire israélien et se trouvant sur les terres annexées. »

Ce qui revient à admettre légalement un état de « Palestine » Judenrein tel que Mahmoud Abbas l’exige et qu’Hitler avait tenté de réaliser pour l’Europe. Chacun se doutera que par cela, les relations futures entre les deux états seront quelque peu tirées.

- « Pour Jérusalem, le principe est que ce qui est arabe passe sous souveraineté palestinienne et que ce qui est juif reste israélien, l’idée étant qu’aucune fraction d’un peuple ne soit dominée par l’autre. La partie arabe de Jérusalem devient la capitale de l’Etat de Palestine et la partie juive reste  la capitale de l’Etat d’Israël ».

A comprendre très précisément et pour ne parler que d’un seul point, la veille ville étant à majorité arabe, elle passera sous tutelle ‘’palestinienne’’. A la charge des Israéliens de se procurer alors un laissez-passer pour accéder au seul Mur des Lamentations que, dans sa ‘’bonté’’, l’Autorité palestinienne les laissera gérer !

- « En ce qui concerne les réfugiés palestiniens et leur droit au retour : Israël reconnait les souffrances subies par les Palestiniens en 1948 et accepte leur droit de retourner dans leur patrie ».

Israël se devra de reconnaître sa responsabilité dans la guerre d’indépendance de 1948 déclenchée par cinq armées arabes refusant l’idée même d’un état juif. Une culpabilité qui ouvre la porte à une multitude de procès qui s’ils ne se terminent pas comme souhaités par les parties civiles donneront lieu à des plaintes au niveau international. Voire  à un nouveau conflit.

-« Les réfugiés ont donc le droit de revenir  en Cisjordanie et à Gaza et de devenir automatiquement citoyens de l’Etat de Palestine. Israël acceptera le principe du retour d’un nombre limité de réfugiés (entre dix et cent mille) sur son territoire ».

Outre que l’hypothèse d’un accueil d’étrangers haineux, revanchards et s’affirmant victimes est rejetée par la très grande majorité du peuple israélien, outre que la « Palestine » devra devenir quant à elle Judenrein, outre que les dédommagements des réfugiés juifs des pays arabes ne font pas partie du ‘’plan de paix’’, rien ne nous dit, hormis les JCalliens, que les ‘’Palestiniens’’ se contenteront de ces chiffres ridicules sachant que le dernier recensement effectué par Saëb Arekat dans The Guardian s’élève à sept millions de « réfugiés palestiniens» !

-« En ce qui concerne la sécurité : elle sera garantie par une force internationale, comprenant des Américains et des Européens. Cette force ne pourra être retirée qu’avec l’accord des deux parties ».

Chacun se souviendra, pour l’exemple, que les Européens chargés de surveiller la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, après le retrait unilatéral israélien, se sont volatilisés dès la prise violente du pouvoir par le Hamas. Quant à la force internationale au Liban, autre exemple, chargée par la résolution 1701 d’empêcher le réarmement du Hezbollah, tout quidam un tantinet sérieux confirmera son inutilité. Deux petits exemples démontrant toute l’inanité d’une telle proposition.

mercredi 22 juin 2011

La flottille de l’antisémitisme



Pour connaître la qualité d’un individu ou celle d’une action quelle qu’elle soit, il suffit souvent de se rapporter à leurs soutiens respectifs car qui se ressemble s’assemble. Ainsi en est-il de la « Flottille de la liberté 2 ». Action soutenue, entre autres, par Pierre Stambul, membre du bureau de la fantasmagorique Union juive pour la paix et qui se définit publiquement comme « juif antisioniste ». Une ‘’judaïté’’ qui tombe pile pour lui permettre de cosigner -avec Nabil Ennasri, président du Collectif des musulmans de France- un point de vue publié dans le quotidien Le Monde et intitulé « Juifs et musulmans contre le blocus de gaza ». Un soutien qui confine cette flottille à n’être qu’un convoi de l’antisémitisme.

A preuve, la vision exprimée qui conduit les lecteurs un tant soi peu éclairés à se questionner quant à la motivation principale d’autans d’inepties.

Que l’on en juge :

« La bande de Gaza est l'endroit au monde le plus densément peuplé et certainement l'un de ceux où la population civile souffre le plus des privations en tout genre ».

A l’heure où sont écrites ces lignes, combien de Syriens, mais pas seulement, souhaiteraient connaître ces « privations» en lieu et place d’être contrains à l’exil en Turquie ou dans les forêts syriennes pour éviter d’être au mieux emprisonnés, torturés, voire tout simplement assassinés ? Pour ceux-ci, malheureusement, nulle flottille n’est prévue.

Autre extrait :

«Ce n'est pas avec des jouets, de la confiture ou du papier A4 que les militants du Hamas vont fabriquer des roquettes».

Affirmation péremptoire qui dénote un mépris intellectuel pour les lecteurs sachant se servir de l’ami Google. Cette fabrication est à la portée de tous. Un peu de bicarbonate de soude, du vinaigre blanc et deux bouteilles plastiques vous font une roquette chimique non explosive. Des matières premières à la disposition aisée de chacun. Chargez-la de clous, de boulons et d’explosifs, elle devient mortelle. Voir la vidéo édifiante de cette construction très « artisanale ».

Il est donc aisé d’imaginer que des roquettes un peu plus sophistiquées peuvent êtres construites par le Hamas, guidé par ses ‘’frères iraniens’’, avec des matières premières qui n’étonneront que les crédules. Pierre Stambul n’en est pas un.

mercredi 15 juin 2011

L’Europe munichoise

Il faut croire que L’Europe n’a rien de plus urgent que de solutionner le conflit proche-oriental. Non pas comme il se devrait, c'est-à-dire une solution agréée par toutes les parties, mais en cautionnant les revendications ‘’palestiniennes’’ que les Israéliens ne pourront en aucun cas accepter.

On se souvient du discours de Barak Hussein Obama appelant les belligérants à négocier dans un premier temps sur les frontières basées sur les « lignes de 1967 » -ce que d’aucuns nomment les « frontières de 1967 » et qui ne sont que les lignes d’armistice de 1949-, puis ensuite seulement sur les sujets de discorde que sont Jérusalem et les « réfugiés ». 

Des modalités aussitôt rejetées par le Premier ministre Benjamin Netanyahou car mettant d’une part Israël en porte-à-faux vis-à-vis de ses besoins sécuritaires et d’autre part le dépouillant de ses cartes maitresses face aux sujets sensibles que sont Jérusalem et l’exigence « d’un droit au retour de réfugiés » en son sein.

Des conditions qui conduiraient irrémédiablement vers un renoncement spirituel mais surtout représenteraient un danger existentiel pour ce pays. Mais de cela, l’Europe n’en a -semble t-il- pas cure. 

La ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Catherine Ashton, a adressé une lettre à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, dans laquelle elle leur demande de provoquer une réunion urgente du Quartette afin de lancer une initiative de paix basée sur le discours d’Obama (sic). 

Une lettre réalisée en coordination avec les gouvernements français, britannique, allemand, italien et espagnol. 

Cela dans l’objectif avoué de freiner la démarche palestinienne de septembre prochain à l’ONU. Plus simplement dit, contribuer à soumettre Israël aux conditions des  ‘’Palestiniens’’ -plutôt que de contraindre ceux-ci à retourner à la table des négociations sans tarder et sans exigences préalables- mais aussi éviter par cela d’être contraint de se positionner diplomatiquement sur un sujet aussi sensible.

Par ailleurs, le Parti socialiste français n’est pas en reste. 

Dans un texte adopté par son bureau national, il appelle la France à « reconnaître l'Etat palestinien et à faire tous les efforts possibles pour que l'UE défende cette reconnaissance à l'occasion de la prochaine assemblée générale ». « Le conflit israélo-palestinien ensanglante le Proche Orient depuis trop longtemps. Il déstabilise la région et nourrit les extrémismes bien au delà de ses limites ». Le PS « considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, et au premier rang, œuvrer à une solution de paix juste, globale et durable dans cette région du monde. La session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain doit en être une étape décisive ».

dimanche 5 juin 2011

Au sujet de la conférence de paix proposée par la France

La France se dit prête, «sur la base d'un appel du Quartette pour le Proche-Orient (UE, Onu, Etats-Unis et Russie), à organiser à Paris avant la fin du mois de juillet une conférence qui ne se bornerait pas simplement à réunir les donateurs mais qui pourrait être une conférence politique plus large engageant ce processus de négociation ».

Il est donc ici intéressant d’analyser les intérêts des uns et des autres au regard de cette conférence.

Pour le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, « L'initiative française est fondée sur les éléments formulés par le président Obama dans son discours [du 19 mai 2011]: la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 […] et l'engagement à s'abstenir d'actions unilatérales ». 

Plus précisément, une abstention de toutes constructions dans les implantations. En fait, les mêmes conditions préalables qui ont vu les négociations s’interrompre par le refus israélien d’y souscrire par avance. En conséquence, que les Israéliens participent ou non à cette conférence, l’AP aura démontré, par sa venue, sa ‘’volonté’’ de paix et pourra s’adresser à l’ONU comme une autorité ayant tout tenté pour celle-ci.

Ce qui s’appelle être gagnant sur toute la ligne.

Du côté israélien :

- son refus d’y participer pour cause de conditions préalables sera préjudiciable à son image.

- sa participation entérinera ces conditions qui lui seront dommageables à sa survie et à ses intérêts.

- son concours avec ses propres exigences désignera ce pays comme intransigeant à toutes concessions pour la paix.

En un mot, quelque soit sa décision, Israël jouera perdant sur tous les tableaux.

vendredi 3 juin 2011

La France et sa vision de la Paix

Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, est en tournée diplomatique en Israël et dans les territoires. Selon son analyse, « Le statu quo qui règne au Moyen-Orient entre Israël et les Palestiniens n'est plus tolérable ». « Nous sommes convaincus que si rien ne se passe entre aujourd'hui et septembre, la situation sera intenable pour tout le monde devant les Nations Unies » a-t-il ajouté.

Sachant d’avance que l’administration us s’opposera au Conseil de Sécurité à toute résolution reconnaissant une « Palestine dans les frontières de 1967 », on se doute du malaise français devant choisir, lors de l’Assemblée générale qui suivra, entre le vote pour, le vote contre ou l’abstention ! Un choix cornélien que la France préfère éviter en organisant et tirant profit politique d’une conférence internationale sur la Paix.

Une conférence ayant comme menu, évidemment, des discussions qui « devraient pendre en compte le côté sécuritaire et définir le tracé des deux Etats sur la base des frontières existantes avant 1967 ». Quant aux « négociations sur le statut de Jérusalem et sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (elles) allaient être mises de côté durant un an » !

Si l’on peut douter fortement que l’état d’Israël participera à une conférence déclarant d’avance ce que doivent être peu ou prou les frontières, on ne doute plus de sa non participation à une conférence qui remet à plus tard le règlement sur Jérusalem et un « droit au retour » d’individus revanchards, haineux et se considérant comme ‘’victimes’’ de l’état-juif.

En effet ! Si la négociation sur les frontières d’une « Palestine » aboutie, Israël sera par la suite contrainte de choisir entre partager Jérusalem en échange d’un abandon de ce ‘’droit au retour’’, ou garder la ville sainte et être envahi par plusieurs centaines de milliers de « réfugiés ». Un choix qui sera imposé par la nouvelle « Palestine » reconnue officiellement par la planète sous peine de poursuite du conflit.

En Bref, se renier et abandonner le premier lieu saint du Judaïsme (sans parler de tous les autres situés en Judée et en Samarie) ou disparaître avec le temps par l’arme de la démographie.

mercredi 1 juin 2011

A qui appartiennent les territoires ?

Que l’on arrête de parler de « territoires occupés ». La définition exacte est territoires disputés. Ci-dessous une explication juridique en image et sous-titrée en français.


On attend impatiemment une explication juridique contraire.

Merci à Aschkel.info pour le sous-titrage.

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Faute de laisser les internautes apporter une explication juridique comme réponse à la vidéo ci-dessus, le site Lepost.fr a préféré une fois de plus censurer le débat par l'éviction de l'article. L'excuse à cette "modération" est "propos agressif". On ne doute plus que ce site ne supporte pas la vérité dès lors qu'elle démystifie le narratif "palestinien".

Lire à ce sujet Requiem pour le site lepost.fr