samedi 24 janvier 2009

‘’L’équité’’ de Charles Enderlin

Aux yeux de Charles Enderlin, tout ce qui ne condamne pas Israël est « propagande ». Inutile donc d’espérer trouver celle-ci au sein de son blog. Vous y trouverez, en revanche, des articles d’une ‘’honnêteté intellectuelle scrupuleuse’’ intitulés par exemple « Carnage à gaza », « La Croix Rouge et l’UNRWA critiquent Israël », « Quand Israël chouchoutait les islamistes », « L’échec. Annapolis un an après », et plus récemment « L'échec monumental de l'opération Plomb durci ». Tous ces écrits sont évidemment à charge d’Israël et leurs thèmes, indubitablement, repris largement dans les ‘’salons intellectuels’’ où Israël est lapidé et par la rue où est crié « mort aux Juifs ». Cependant, se souvenant qu’Enderlin est avant tout journaliste, et donc sensé informer le public en général, on aurait aimé y trouver, au nom de l’objectivité et de la déontologie de sa corporation, également des analyses simples mais démontrant la part de culpabilité des ‘’Palestiniens’’. Vous ne trouverez cette dernière rapidement qu’aux travers, par exemple, des pamphlets précités.

Dans son dernier texte à charge, il accuse « (...) la propagande pro israélienne (de s’être) ruée sur le reportage de Lorenzo Cremonesi dans le Corriere de la Sera. Des extraits courent sur le net : le Hamas a gonflé les chiffres des victimes palestiniennes. Il n’y en aurait pas eu 1300 mais 5 à 600, pour la plupart des combattants. Les Islamistes ont tiré depuis des maisons abritant des civils, utilisé des ambulances pour se déplacer. Il n’y aurait aucune preuve d’utilisation du phosphore par l’armée israélienne (pourtant reconnu par Tsahal) ».

Des allégations que l’envoyé permanent de France 2 ne nie pas, et l’autorise même à confirmer « (…) que Lorenzo est un excellent journaliste. Il fut parmi les tous premiers confrères étrangers à entrer dans Gaza par Rafah et son témoignage est à retenir » !!! Des assertions qui n’interpellent nullement son éthique quant au sérieux de son propre caméraman Talal Abu Rahma, à demeure dans la bande de Gaza, parlant la langue locale et n’ayant pas « vu » ce que le Journaliste italien y a observé. Un homme ‘’distingué’’ par de nombreux prix internationaux pour son scoop de « l’assassinat », par l’armée israélienne, de l’enfant Mohamed Al-Dura, et ayant donc fait ‘’rater’’ un éditorial à sensation à son patron franco-israélien. Somme toute un manque de principes qui n’interpelle pas non plus la rédaction de France 2 ni la direction de celle-ci.

Pour le reste de son ‘’analyse’’ beaucoup serait à dire. Mais principalement « l’échec monumental » israélien qu’il décrit exhorte le quidam le plus compréhensif à s’interroger quant à son sérieux. Avant l’opération militaire, les habitants du sud d’Israël, soit environ 700.000, recevaient près de 80 missiles par jour les empêchant de mener une vie normale. Une situation devenue intolérable pour le gouvernement en charge de la sécurité du pays. Des centaines de tunnels permettaient, non pas l’importation de denrées de bien de consommations bloqués par le méchant pays frontalier, mais des armes, des explosifs, des instructeurs et des roquettes aux fins de ‘’tuer du juif’’ comme indiqué dans la charte régissant la vie des ‘’palestiniens du Hamas’’. Une menace que nul autre pays au monde n’aurait toléré, et repoussé sa réaction au maximum et après plusieurs assassinats.

Après l’opération « Plomb durci », le bilan est, sinon merveilleux, à considérer. Il est à même d’assurer la sécurité et la tranquillité aux habitants avoisinants la bande de gaza pour un laps de temps non négligeable; le nombre de tunnels a été réduit à une portion congrue même si le risque de nouveaux forages n’est pas éliminé ; un nombre imprécis mais appréciable de terroristes a été expédié vers le paradis tant espéré ; les dirigeants du Hamas doivent rendre des comptes à la population qu’ils sont sensés diriger ; les puissances internationales se sont engagées par écrit et publiquement à empêcher tout armement d’arriver dans le califat islamique ; et pour finir cette liste non exhaustive, les pays de la ligue arabe se sont divisés à l’image des ‘’Palestiniens’’ sur le soutien au Hamas.

Seul un certain temps nous dira la qualité exacte de ce bilan. Mais tout cela, aux yeux du correspondant permanent de France 2 est déjà tout simplement un « échec lamentable » pour Israël. Un expert digne de ce nom aurait affirmé pourtant que ce pays -au vu du contexte- a su répondre efficacement à la provocation et engager l’avenir vers une compréhension internationale de son combat contre le terrorisme. Un journaliste objectif aurait apporté quant à lui aussi cette analyse à l’intellect de son auditoire. Mais pas Charles Enderlin. Pour ce dernier « politiquement, le Hamas remporte une victoire non négligeable » car Nicolas Sarkozy aurait assuré que « si les palestiniens forment un gouvernement d’union nationale avec le Hamas, cette fois nous ne le boycotteront pas ». Ce qui serait, par ricochet, une victoire totale israélienne au su que ce gouvernement aura pour principale tâche de discuter avec Israël d’un plan de PAIX. Deux états côte à côte. Ce que le Hamas refuse et refusera encore longtemps. Sauf à s’autodétruire.

Comme on le voit, Charles Enderlin n’est plus un journaliste digne de ce nom mais un idéologue emprunt d’empathie pour les ‘’victimes’’ du Sionisme. Ce qui n’est pas interdit en soi sur un blog personnel, mais devrait interpeller France Télévision quant aux règles de déontologie sensées régir l’information proche-orientale en provenance de son salarié.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

mardi 20 janvier 2009

Tout à l’honneur de nos valeurs

En cette journée du 20 janvier 2009, les U.S.A. vont donner au monde une leçon de démocratie digne des plus hautes valeurs universelles que l’homme peut imaginer à ce stade. Un homme de couleur va devenir le quarante-quatrième président de l’état le plus puissant sur cette planète. Barak Hussein Obama, par sa nomination, va rappeler aux plus fétides des hommes, pendant quatre années consécutives, que l’homme, quelque soit sa couleur, sa religion ou son origine est l’égal de chacun ; que le système politique US en place est l’un des meilleurs ; des plus solides ; et des plus efficaces pour la défense des droits de l’homme et de la femme.

Une leçon de démocratie qui relègue au loin une époque où toute une population, parce que de couleur, était, alors, considérée comme valeur marchande et bête de somme. Une époque où le racisme était la norme et le Ku-Klux-Klan sa police. Une époque révolue qui confirme que la couleur n’est plus un handicap à l’accès des plus hautes fonctions de ce pays et l’intégration des minorités plus une chimère.

Une couleur qui remémorera pourtant à tout quidam que l’Europe n’a pas encore fait de même et se trouve loin d’égaler cette performance. Ni Noirs, ni Musulmans ou ni Juifs -malgré leur présence ancienne en cette terre- n’ont encore accédé à la tête d’un des nombreux pays qui composent ce continent. Plus de quatre-cents millions d’individus n’ont pas encore jugé venu le temps d’appliquer les leçons de morales administrées, au jour le jour, par leurs élus au reste de l’humanité. Une population qui ne proteste pas quand, à l’instar d’un Hubert Védrine, les U.S.A. sont qualifié d’«Hyper puissance » ou qu’un Emmanuel Todd prédise (et souhaite) sa faillite économique. L’Europe a les ‘’gloires’’ qu’elle peut ! Pour cette dernière, un bon américain est un américain à la disposition de sa politique. Et lorsque ce pays ‘’dévie’’ de cette exigence, les portraits de Saddam Hussein, les drapeaux du Hamas et du Hezbollah sont hissés dans les rues des capitales au nom d’un anti-américanisme bien compris et celui de l’abolition de l’esclavage et de la promotion des droits de l’homme, partout sur terre, foulé, souillé et brûlé.

Une leçon de démocratie qui confirme l’avancée incroyable de cette société et son combat face à tout obscurantisme. Tel celui qui progresse en terre d’Islam. Cinquante et un états américains qui, par leur présence en plusieurs points de ce vaste territoire, refusent et affrontent la ‘’promotion’’ d’une civilisation qui, partout sur terre, prône la supériorité du fait religieux, le machisme, interdit l’apostasie, impose une servitude aux minorités, exclut toute liberté de pensée et, sans que cette liste ne soit exhaustive, attend impatiemment la chute des valeurs universelles si chères à la civilisation occidentale.

Une leçon d’une grande démocratie qui doit, sinon réveiller les consciences européennes, réunir sous sa bannière tous ceux espérant son succès de par le monde.

God Save America. Et pas seulement D…

dimanche 11 janvier 2009

Sentez-vous la bête revenir ?

La sensation est désagréable. Nous rappelle d’autres époques où les droits de l’homme n’étaient encore qu’espérance. Des temps où les rumeurs étaient vérités et le bouc-émissaire inoffensif bien nécessaire à la stabilité de la vie collective. L’individu était alors autiste. Il ne voulait pas savoir. Pas ses affaires ou presque.

Aujourd’hui cette sensation se renouvelle avec le conflit proche-oriental. Des dizaines de millions d’individus exigent « justice » pour les leurs. Une ‘’justice’’ à leur image. Ils sont nombreux. Ont peu ou pas le respect de l’autre, de ses biens, de sa vie. Sont fanatisés par la religion. Beaucoup d’entre eux sont analphabètes et/ou vivent en rêvant à la richesse du monde occidental. Ils sont envieux et imagine une solidarité sans failles avec les ‘’bourreaux’’ de leurs ‘’frères’’.

Le monde occidental a peur d’un choc de civilisation. Il tergiverse. Recherche le dialogue. Monnaie la paix. Brade ses valeurs universelles dans l’espoir d’être épargné. Alors il crée spécialement des résolutions arbitraires pour contraindre le ‘’coupable’’ d’office à se rendre à la ‘’raison’’. A s’exécuter pour le bien de tous. Il l’accuse des pires forfaits. Quand bien même imaginaires. Il l’oblige à renoncer à ses droits les plus élémentaires. Le traîne dans la boue au travers des instances internationales. Ses médias aux ordres se chargent de décrire ses difformités. Ses particularités. Son caractère atavique.

Mais la bête à faim de « Justice ». Elle ne peut plus attendre et exige de plus en plus fermement que le jugement dernier soit rendu au plus tôt. Ses fils manifestent bruyamment. Chez elle mais aussi au sein de l’occident. Partout. Le nom de l’accusé y est hué, sifflé, maudit. Ses couleurs brûlées. La solidarité avec ses ‘’victimes’’ est requise. Le rappel à l’ordre bestial est signifié. La violence est de mise. Une solution finale exigée et la collaboration un devoir.

‘’L’accusé’’ éternel est de plus en plus seul. L’incompréhension règne en maître. L’odeur de la souffrance ravive sa mémoire. La certitude d’une histoire répétée le tenaille. Les lois scélérates rejaillissent. Les rencontres internationales à son sujet se multiplient. L’insigne ostentatoire est pratiquement de mise.

La nuit tombe doucement sur l’Europe Les gouvernants participent au lynchage. Les esprits éclairés s’en sont allés. Muselés. Bâillonnés. Enfermés dans un ghetto du politiquement correct. Les quelques intellectuels résistants n’arrivent plus a raviver les consciences. Il n’y a plus de Zola. Plus de Clémenceau pour un nouvel Aurore.

Pauvre planète. L’histoire va repasser son plat préféré.

mercredi 7 janvier 2009

La lâcheté occidentale

Mais qu’est-ce donc qui fait courir les diplomates européens vers le Proche-Orient ? Invariablement pas la survie d’Israël au milieu d’un monde hostile, mais plutôt sa condamnation politique systématique suivi d’un espoir toujours renouvelé de pouvoir freiner son droit régalien à la légitime défense, faute d’une communauté internationale digne de la charte onusienne devant régir les relations entre les pays. A nouveau, et suite aux représailles israéliennes dans la bande de Gaza, une délégation de la présidence européenne ainsi que le président français ont œuvré pour un cessez le feu épargnant physiquement, de fait et principalement, un groupe de terroriste reconnu comme tel par la civilisation occidentale.

Pourquoi donc un tel acharnement envers Israël dès lors que celui-ci agit comme le ferait n’importe quel autre pays de par le monde ? L’éthique en plus ! Pourquoi ce ‘’ traitement de faveur ’’ qui n’a pour objectif que de favoriser une autre confrontation ultérieure et inexorablement de nouvelles victimes de part et d’autre ? Une seule réponse à cette interrogation vient à l’esprit. La peur d’une guerre de civilisation entre le monde occidental installé dans le confort de la consommation à tout va et la communauté musulmane pétrie d’idéologies mortifères rappelant une époque médiévale peu reluisante au niveau des droits de l’homme.

Mais si ces chancelleries s’inquiètent tant malgré leur supériorité technologique, c’est que cette dernière serait inefficace sur le plan intérieur. A croire la « déléguée de la Palestine » auprès du Conseil européen Leila Shahid, -chacun sait combien il est ‘’difficile’’ de ne pas la croire- il y aurait près de vingt deux millions de musulmans en Europe. Véridique ou non, une multitude qui fait peur aux dirigeants des diverses chancelleries et les obligent à composer avec les individus les plus radicaux, de plus en plus barbus, polygames à souhait, revendiquant la charia comme mode de vie et rechignant à s’intégrer aux valeurs des pays hôtes.

Une peur palpable lors de chaque manifestation de rue par la violence des propos exprimés mais aussi par les dégâts occasionnés par les plus extrémistes d’entre eux. Une peur qui oblige les chancelleries à nier la culture violente, l’antisémitisme et le racisme à l’encontre de l’infidèle qui suintent au travers des diverses expressions de cette tranche de la communauté. Une peur qui les contraint à rechercher invariablement un hochet qui calmerait leur rage et leur haine.

Ainsi, tel un os jeté au chien qui va mordre, Israël est considéré par la plupart des gouvernements européens comme le fautif tout trouvé de cet état de fait ! Comme responsable de toute dégradation future au sein de ces mêmes nations mais également au plan international ! Un état d’esprit à l’encontre d’une démocratie qui a permis à Nicolas Sarkozy -qui se prétend pourtant ami de l’état juif- de parler de ‘’disproportion’’ des représailles israéliennes et à la délégation européenne de les définir comme une « guerre offensive ». Un refus de l’évidence qui s’apparente à un rejet de la défense des valeurs universelles qui ferait se retourner dans leurs tombes ceux qui se sont battus pour les imposer et faire avancer le statut de l’humain. Un asservissement envers les pays de l’OCI qui ne voient l’avenir de la planète qu’à travers leur mode de vie.

Si l’on peut comprendre cette lâcheté et ce rejet égoïste de combattre pour autrui, tout au moins pour celui qui vous ressemble, on ne peut douter que la carcasse juive jetée en pâture à l’Islam conquérant ne rassasiera pas une communauté ayant un mal de vivre et une dent à l’encontre de ceux qui ont tout. Si le déshonneur fait, pour le moment, œuvre de politique occidental, il est à craindre que celui-ci sera suivi d’une guerre de religion ou, pire, d’une abdication pure et simple de la part du monde occidental.

vendredi 2 janvier 2009

La bêtise n’est pas une fatalité

Un titre qui pastiche celui de l’opinion écrite dans Le Monde de deux présidents d’honneur -Patrick Baudouin et Michel Tubiana- d’une ligue des droits de l’homme sans honneur et intitulée « La violence n’est pas une fatalité ». Une tribune qui assène des ‘’vérités’’ à couper le souffle de ceux quelque peu au fait de la logique, de la raison et des faits du conflit proche-oriental.

Ainsi, écrivent-ils, « La trêve est rompue, dit-on. Interruption momentanée d'une guerre chaude, voici ce que furent ces six mois où Gaza n'a cessé de survivre, l'existence de ses habitants étant enfouie dans ces tunnels qui charroient les biens nécessaires à la vie ou à la mort ». Le quidam lecteur, quelque peu réfléchi et non lobotomisé par une idéologie antisioniste, s’interroge du choix de creuser des tunnels en lieu et place de vivre en bonne harmonie avec son voisin israélien. Est-il si compliqué, à ces deux présidents, de comprendre que le Juif a aussi le droit de ne pas être menacé sur son propre territoire et que de se prémunir contre toute haine et violence est un instinct compréhensible ? A moins, évidemment, que ces hommes, parce que Juifs, n’ont pas les mêmes droits que tout à chacun !!!! On attend la réponse.

Il est écrit encore dans cette diatribe, qu’« Ici et maintenant, au sein même de l'Union européenne, nous venons de conforter les autorités israéliennes en leur accordant un statut encore plus privilégié ». Un statut à leurs yeux évidemment immérité de par l’intransigeance israélienne à tout compromis en faveur de la Paix. Prise de position qui n’est autre qu’une façon déguisée de reconnaître la culpabilité d’Israël et qui n’écœurera point les quelques individus encore membres de ces associations droits de l’hommiste.

Accusation tellement évidente à leurs yeux qu’ils assènent plus loin dans leur satire, sans sourciller, que « (…) jamais conflit ne connut de solutions plus évidentes ; des négociations de Taba, à l'initiative de Genève en passant par la proposition de paix de la Ligue arabe, à quelques détails près, tout est déjà écrit et les cartes n'attendent que d'être précisées ». Précisions, précisons le, qui ont attendu vainement l’accord d’Arafat en 2001, et propositions qui reconnaissent le « droit de retour des réfugiés » au sein même de l’état juif. Toute personne mentalement bien constituée s’interrogera, en conséquence, sur la pérennité du refuge créer dans l’objectif de protéger les Juifs de la haine plurimillénaire qui les pourchasse. Pas les deux Dupont des droits de l’homme non juif.

Traque qui se poursuit encore de nos jours dans les colonnes du quotidien Le Monde par l’affirmation péremptoire que « La politique israélienne n'a plus pour but d'assurer la sécurité de cet Etat », ou encore que « Le Hamas n'est plus qu'un alibi commode » à l’extension du territoire israélien. Les accords d’Oslo, les discussions de Camp David, le retrait unilatéral de la bande de Gaza et les discussions d’Annapolis sont là pour démonter leurs assertions anti-israéliennes

Pour clore leur pamphlet largement antisioniste, les deux présidents ci-dessus nommés en appellent à l’Europe pour « qu'elle change de politique et cesse de faire d'Israël son allié privilégié ».

Cet appel à tordre le bras d’Israël pour une paix imposée ou à son isolement totale démontre, si besoin était encore, que les présidents de la Fédération et la ligue des droits de l’homme poursuivent un combat que d’autres, en d’autres temps, n’auraient pas rechigné à y participer. L’écœurement qu’ils provoquent par leur attaque est à l’image de celui provoqué lors d’autres actions de leur part. Comme celui, par exemple, d’avoir fait exclure de l’école Montaigne de Paris l’enfant juif victime de deux ‘’djeunes’’ tortionnaires certainement laudateurs du peuple ‘’palestinien’’.

Ces tristes droits de l’hommistes ont les victoires qu’ils peuvent.

jeudi 1 janvier 2009

Désarmer Israël

Au fil du temps et des guerres qui lui ont été imposées, Israël est devenu un ogre militaire que nul n’affronte sur le terrain sans craintes pour sa vie, ses proches et/ou son pouvoir. Ses ennemis s’ingénient donc à trouver une parade qui puisse leur permettre des victoires, des humiliations et en fin de parcours l’établissement d’une Palestine du Liban à l’Egypte et du Jourdain à la mer. Un territoire évidemment expurgé de tout juif, judaïsme et obstacles à un couronnement de l’Islam version radicale.

Pour ce faire, les valeurs universelles et les lois internationales -si bien défendues par le peuple juif et le judaïsme- sont mises à contribution pour lui nuire. Ainsi, les tribunaux, les manifestations publiques ou médiatiques, les Ongs et/ou encore les organisations internationales sont utilisés aux fins de convaincre le peuple israélien de son erreur à refuser les plans de paix si généreusement proposés par ses ennemis, mais aussi à désarmer face à tant de clémence de leur part.

Sans que cela soit une liste exhaustive, voici quelques exemples.

L’Iran est à même, dans quelques mois, de disposer de la technologie nucléaire. Un savoir qui lui permettra, alors, de s’armer de bombes nucléaires et ainsi menacer son environnement immédiat, mais pas seulement. En conséquence, plusieurs membres de l’A.I.E.A. (et également de l’O.C.I) ont, devant ce danger, proposé à plusieurs reprises, pour résoudre ce ‘’problème inextricable’’ à leurs yeux, d’imposer un désarmement nucléaire à toute la région. Israël étant le seul pays nucléarisé du coin, on se doute qu’il est le seul visé. Et ce pays, sans cette défense ultime, sera à n’en pas douter un pays aux frontières plus perméables aux armées ennemies. Pour l’instant cette demande pressante est restée lettre morte. Mais qu’en sera-t-il lorsque l’Iran aura réalisé son premier essai nucléaire ?

Pour toutes les belles âmes emplies de compassion pour la région, voir des israéliens subir une haine mortelle à longueur d’années ne les dérange nullement. Toutes les raisons seront évoquées pour expliquer, démontrer, établir qu’Israël n’est pas tant que cela victime mais cause de ce qui lui arrive. En revanche, que ce pays imagine, un tant soi peu, des représailles légitimes et déjà les manifestants se précipitent dans les rues, face aux caméras et micros, pancartes dans les mains et slogans dans le gosier pour dénoncer, sans preuves, les « massacres » israéliens. Des écriteaux où seule la date et l’endroit du ‘’drame’’ changent. Cela pour imposer une pression internationale sur le gouvernement israélien et sur sa décision d’user et d’abuser de sa force armée.

Quoi de mieux aussi -pour obtenir cette contrainte internationale et insinuer le doute dans l’esprit humaniste de l’ennemi- que des images et témoignages de la ‘’barbarie israélienne’’ ! Ainsi, les médias internationaux seront sollicités pour dévoiler au monde que seuls des civils sont pris pour cibles. Que les terroristes, les criminels de guerre et contre l’humanité décriés et éliminés par « l’entité sioniste » n’étaient que de paisibles individus animés par une religion de Paix, d’Amour et de Tolérance. Des individus -dépourvus pour l’image de l’armement qui leur sert d’uniforme- ayant subis des représailles injustifiées et disproportionnées en regard de ces quelques « militants et activistes » -toujours vivants eux- qui luttent pour la « fin de l’occupation ». Une méthode qui, petit à petit, ronge la société civile israélienne jusqu’à créer des « pacifistes » prêts à interdire toute réponse armée contre les ennemis de leur propre pays.

Si les manifestations et la propagande ne suffisent pas, alors, le conseil de sécurité est sollicité aux fins de permettre une sortie de crise. Une issue bardée de résolutions qui empêchent Israël d’éliminer totalement ses ennemis à la seule fin de ne plus les retrouver quelque temps plus tard, mieux aguerris, mieux armés, et mieux disposés à la bataille finale. Des pressions internationales qui, petit à petit, découragent Israël de se faire justice et le poussent à se culpabiliser d’utiliser ses droits légitimes.

Cette parade contre la force armée israélienne et qui a pour objectif un désarmement unilatéral est accompagnée de subterfuges aidant à sa concrétisation. Ainsi, par exemple, des plaintes sont déposées dans les tribunaux de pays tiers à l’encontre des chefs militaires et politiques aux fins de les faire condamner et ainsi démontrer au monde la justesse du combat du ‘’nouveau David’’. Outre ces espoirs de condamnations, ces plaintes ont pour objectifs pareillement de tordre le cou aux désirs de toute autorité israélienne future, quelle qu’elle soit, d’utiliser la force armée. Des dirigeants connaissant le risque d’être interpellés à tort ou à raison à l’étranger, enfermés et jugés réfléchiront plus longuement avant d’utiliser Tsahal.

Une autre ruse politique est aussi utilisée pour parvenir au but recherché. Les discussions de Paix. Un débat sans fin sur une issue du conflit où Israël est montré du doigt pour son ''intransigeance'' à refuser toute concessions en échange de promesses de paix qui n’engagent que ceux qui y croient. Une bonne partie de la société civile israélienne s’est faite abusée par ce procédé jusqu’à exiger de ses gouvernements successifs une Paix à tous prix en lieu et place d’une capitulation totale et irréversible des ennemis.

Les retraits unilatéraux du sud Liban et de la bande de Gaza sont les preuves par excellence que le désarmement israélien est en marche. Certes un désarmement d’abord intellectuel, mais qui précède, si l’on y prend garde celui du bras armé seul capable d’imposer la continuation du refuge juif.

Le présent conflit contre le Hamas saura nous informer de l’état d’esprit des dirigeants et du peuple israéliens. Un cessez le feu préservant l’appareil extrémiste ennemi et permettant des tirs même sporadiques sur le territoire israélien sera à n’en pas douter signe inquiétant pour l’avenir d’Israël. Au contraire, une capitulation totale du Hamas, forcée ou reconnue par ses dirigeants, démontrera qu’Israël ne tombe pas dans le piège d’un désarmement unilatéral et que son droit à la légitime défense prévaut face à toute autre considération.