mardi 29 décembre 2009

Marianne 2 et Rue89 contre l’Upjf

Marianne 2 est un hebdomadaire de gauche et entend imposer sa ‘’pensée’’ politiquement correcte au plus grand nombre. Cet hebdo a SES vérités sur ce qui touche au conflit proche-oriental et à la place de l’Islam dans les sociétés occidentales. Et il n’entend pas s’en écarter ou s’en laisser conter.

Blancs, pour lui, sont les antisionistes, forcément œuvrant pour une « paix juste et durable », ainsi que les mondialistes. Noirs sont les pro-israéliens, incontestablement d’extrêmes droite, tout comme les gardiens de la civilisation judéo-chrétienne.

Si l’on en juge par le pamphlet de Guillaume Weill-Raynal noire se trouve être L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (Upjf.org). Un texte qui, par ailleurs, assure qu’il s’agit d’une « bonne blague (que) Brice Hortefeux (soit) primé pour son combat contre le racisme » par cette association juive française qui ressasse « jusqu’à la nausée les articles fétides que le site de l’UPJF met inlassablement en ligne » (sic).

On aurait pu donner un certain crédit à Weil-Raynal, si ce triste individu n’avait tronqué (mais pas seulement) dès le départ de son ‘’analyse’’, et non candidement, le sujet du colloque annuel de l’Upjf qui fut, tel indiqué sur les cartons des invitations : « Les ruses de l’antisémitisme : l’antisionisme ».

Cette ruse n’étant pas, à ses yeux, malsaine, il l’ôta de sa satire comme sujet principal examiné par le colloque annuel de l’association pro-israélienne. Ce qui lui permit, par ce moyen, à travers sa diatribe d’insulter l’intelligence du lecteur par ses positions partisanes antisionistes et altermondialistes.

Rappelons, pour la bonne bouche, que Weill-Raynal est l’auteur d’« Une haine imaginaire ?: contre-enquête sur le nouvel antisémitisme ». A l’entendre, une confirmation de la paranoïa des Juifs !

Marianne 2 ne s’en tint pas là. Par un article de Gerald Andrieu, intitulé « Polémique: l’Union des patrons juifs de France remet le couvert » par une « blague douteuse publiée sur son site », l’hebdomadaire tente de ‘’démontrer tout le cynisme’’ de cette association pour avoir osé « couronner le ministre de l’Intérieur meilleur militant antiraciste de l’année ».

« Cinq jours seulement après avoir honoré le ministre de l’Intérieur, un « billet » était publié sur l'Upjf.org le site de l’organisation. Intitulé « Sur Mars comme sur la terre: photos exceptionnelles de la planète ! », ce « billet » est une succession de clichés de la planète rouge. La dernière image vaut le détour : on y voit un groupe de Martiens manifester sous une banderole « Musulmans, restez chez vous », une pancarte à leurs pieds : « Mars for Martians » !

Au-delà de cette blague dénoncée par le politiquement correct de Marianne 2, n’est il pas sujet, ici, de tout ce qui oppose la pensée dominante et l’Islam au reste de la planète ?

Est-il encore dans le loisir de chaque communauté, de chaque pays, de choisir librement sa politique d’immigration ? Et par ricochet son mode de vie et ses concitoyens ? De défendre le patrimoine commun, ses traditions, sa langue natale ? Est-il encore inscrit dans leur choix celui d’exclure que les valeurs des lumières s’éteignent sous le poids du nombre des adeptes de la Charia ? Est-il encore permis d’assurer la primauté de la laïcité sur celle de la religion de Mahomet ou toute autre ? Est-il encore permis de refuser une immigration de peuplement et de ne consentir exclusivement qu’à une immigration choisie ?

Pas aux yeux de Marianne 2.

En conséquence, il est logique que l'on s’interroge quant à savoir si les peuples sont encore indépendants ou déjà soumis, sans leurs consentements, à ce gouvernement mondial tant souhaité par cette gauche ‘’bien pensante’’ ? Un bord politique nauséeux, dont ce journal se prévaut, et qui certifie que défendre ces choix de société EST d’office raciste, xénophobe et/ou islamophobe.

Ainsi donc est dénigrée, mais pas uniquement, l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France. Ce qui permet à Guillaume Weil-Raynal d’en remettre une couche bien épaisse sur le site en ligne Rue89 (qui n’a rien à envier à son confrère papier) par un appel au Ministre de l’Intérieur intitulé : « M. Hortefeux, refusez le prix de ‘’l’antiracisme’’ de l’UPJF ». Un hurlement qui, là encore, insulte l’intelligence du lecteur en affirmant, par exemple, que pour l’Upjf « est réputée antisémite toute personne qui ne souscrit pas sans réserves aux thèses les plus radicales de la droite israélienne » !

Pour cette démonstration consternante, un lien renvoie à un article croquant « Les métastases de l’antisémitisme », que le site de l’Upjf porte à la connaissance de son public en l’accompagnant d’un chapeau du webmaster du site Menahem Macina. Un article que tout quidam doté de bon sens, en rien tenant de thèses extrémistes, ne saurait rejeter sans y réfléchir sérieusement. Une étude étayée qui gêne considérablement ceux qui se savent critiques systématiques de l’état d’Israël et de ses soutiens. Un article qui illustre incroyablement bien le lien entre les tenants de cette gauche ‘’bien pensante’’ et l’antisémitisme. Ce lien coloré par le rouge, et le vert mais aussi par le brun et que Guillaume Weill-Raynal affirme n’être qu’imaginaire.

Par cette petite analyse, on ne peut douter que les réactions des média Marianne 2 et Rue89, écrites par leurs porte-flingues Weill-Raynal et Andrieu, confirment la force de persuasion grandissante de l’association UPJF. Une union patronale juive que ces ‘’intellectuels’’ tentent de faire taire en soutenant, mordicus, qu’elle est atteinte de la rage dans l’espoir de voir les hommes politiques l’ostraciser.

Un diagnostic, en fait, qui n’est que l'état mental actuel de ces ‘’penseurs’’ du moment ne souffrant plus les réussites de l’état d’Israël et du peuple juif qui, dans leur grande majorité des Juifs, ne font qu’un.

A leur grand désespoir.

dimanche 20 décembre 2009

Mode d’emploi pour l’écriture d’un article anti-israélien

On ne présente plus Benjamin Barthe, correspondant du quotidien Le Monde à Jérusalem. Chaque quidam le lisant sait que ses articles narreront avec minutie un anti-isaélisme primaire fait, cependant, avec doigté par peur d’un procès pour antisémitisme ! Ce qui ferait tâche pour la réputation du journal le publiant et lui réduirait en conséquence ses revenus faute de publications.

Il y a donc un code à respecter. Une trame à suivre pour persuader, à la fois, le lecteur de la véracité de l’information écrite mais aussi ne pas subir les foudres de ces ‘’ sionistes pro-israéliens et forcément extrémistes de droite ‘’.

Ainsi fut fait brillamment dans l’article intitulé « Tracasseries en série entre Israël et le consulat général de France à Jérusalem », en évoquant le refus du service du protocole du ministère des affaires étrangères israélien d’accorder des cartes de résidents à une dizaine d’agents consulaires, qui sont pour la plupart des volontaires internationaux.

« (…) Ce document leur sert de sésame et de sauf-conduit durant leur déplacement dans les territoires palestiniens (…) "La conséquence, c'est que nous n'avons plus de titre de séjour en Israël", explique l'un d'eux, enseignant de français en Cisjordanie et qui préfère conserver l'anonymat ».

Le ‘’délit d’opinion’’ étant ce qu’il est en Israël, l’on s’interrogera sur ce désir d’anonymat et, à contrario, sur la présence de Barthe encore en ce pays ! On ne condamnera jamais assez le laxisme de la police juive qui sait pertinemment où il se niche, mais aussi celui de la Justice qui annulera systématiquement toute décision éventuelle d’expulsion du territoire à son encontre tant qu’il sera bien sûr possesseur de papiers légitimant sa présence sur le territoire !

« (…) A chaque passage de frontière ou de check-point, nous pouvons être arrêtés, placés en détention administrative, voire expulsés. Le consulat nous conseille de ne pas voyager à l'étranger de peur que nous soyons refoulés à notre retour sur le sol israélien (…) »

Outre l’abus de ces termes employés par ce journaleux dans l’objectif de bien frapper l’esprit, il est bon de se questionner sur ce que fait la France, état de droit, lorsqu’elle se saisit d’un clandestin, d’un sans-papier ! De surcroît à l’arrêt, à la mise en détention administrative et à l’expulsion décidée, elle organise des charters déshumanisant l’être humain. On imagine très bien ce qu’écrirait Barthe si Israël s’avisait d’agir ainsi !

« Un autre de ces coopérants renchérit : Non seulement Israël refuse d'assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que puissance occupante, mais il met des bâtons dans les roues des pays qui font ce travail à sa place. ». Ah ! Pouvoir dicter à « l’entité sioniste » comment se conduire… Le rêve brisé de la plupart des journaleux que compte la France.

Vient ensuite, pour le contempteur de l’état juif et selon le schéma à suivre, cette obligation gênante mais morale d’accorder un droit de réponse à la partie israélienne en la personne du Porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Un droit qu’il restreint au minimum et qu’il accompagne d’adverbes installant le doute quant à la réalité de ce qui est dit. Ainsi, les deux seules phrases citées et édites par le Porte-parole sont précédées d’un restrictif « selon lui ». Adverbe réservé uniquement aux officiels israéliens et non pas aux volontaires internationaux cités plus haut dans le texte. L’un est douteux, les autres pas !

S’ensuivent de nouvelles charges à l’encontre d’Israël, auxquelles aucun officiel ne sera autorisé à y répondre, lesquelles seront causes, évidemment, de risques de ‘’ mise en veilleuse de projets de coopération’’, d’individus ‘’refoulés à la frontière’’ sans procès, et autre ‘’menace de paralysie du « dispositif d'assistance de la France dans les territoires occupés »’’.

Ainsi va l’information au pays des droits de l’homme. Mais pas seulement. Chaque information en provenance du Proche-Orient est tissée de ce scénario. Chacun reconnaîtra facilement quel est le bon, mais aussi plus certainement la brute, le sanguinaire, l’extrémiste, tous israéliens naturellement.

Tout journaliste désireux de stabiliser ses fins de mois se devra de suivre à la lettre la trame tissée par le microcosme dévoué à l’idéologie du politiquement correct et tenant des média. D’autant plus s’il désire être publié dans un quotidien dit de ‘’référence’’.

Benjamin Barthe est, à coup sûr, un employé modèle.

lundi 7 décembre 2009

Charles Enderlin et l’éthique

« Israël a franchement joué la carte des islamistes » nous assène le grand professionnel de France 2, celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’, dans un entretien accordé à Politis. Quand était-ce ? « (…) avant et au tout début de la première Intifada, c’est-à-dire à la fin des années 1980. (…) Cela a duré jusqu’à ce que la Mujamma al-Islami se transforme en Hamas, et même un peu au-delà, jusqu’au printemps 1988 ».

A comprendre textuellement ce qui est écrit, Israël a ''soutenu'' des religieux et non l’organisation terroriste qu’elle est devenue par la suite. Qu’y a-t-il donc de déplorable à cela ? Rien ! Sauf à considérer cette époque avec un regard de nos jours et qui permet à Charles Enderlin la critique systématique de l’état juif. Une de ses spécialités.

Et cela continue !

« Ensuite, c’est la 2e Intifada. Là, Israël choisit de frapper Arafat chaque fois que le Hamas commet un attentat ». Quoi de plus logique que de s’en prendre à l’autorité responsable qui, par son refus d’accepter les propositions faites à Camp David en l’an 2000, voire de tenter de les améliorer par des négociations et pressions politiques et diplomatiques, a préféré initier cette confrontation meurtrière ? Une Autorité palestinienne qui, dès son arrivée en 1994 dans la bande de Gaza, avait installé des ‘’portes-tourniquets’’ à ses prisons. Des portes indiquant par leurs sobriquets la volonté de l’AP de poursuivre sa lutte armée contre « l’entité sioniste ».

Tout cela, ainsi qu’autres, l’envoyé permanent à Jérusalem ne le rappellera pas à ses lecteurs.

Comme par exemple le fait que le seul mois de mars 2002 a vu près de 140 Israéliens massacrés et quelques centaines d’autres mutilés par des membres du Hamas, mais aussi de toutes les autres organisations criminelles se trouvant dans les territoires autonomes.

Et que nous raconte Enderlin à ce sujet ? « L’exemple le plus édifiant est celui de mars 2002. Le général américain Antony Zini était sur le point d’obtenir un accord, la Ligue arabe allait proposer son plan de paix. Le 27 mars, le soir de la Pâque juive, le Hamas commet un attentat dans un grand hôtel de Netanya. Que fait Ariel Sharon ? Il tourne sa riposte contre Arafat. Il fait réoccuper les zones autonomes palestiniennes, il fait attaquer les administrations, les ministères, la police de l’Autorité palestinienne. Il ordonne le siège du QG d’Arafat à Ramallah ».

Que des réactions « disproportionnées » nous diraient certains ! Notons aussi, par ces propos enderlinesques, le refus d’Israël d’attendre sagement l’accord que le Général lui promettait et le plan de paix proposé par la Ligue arabe qui, tout compte fait, se révéla être un plan suicidaire qu’Israël n’a, de nos jours, toujours pas agréé.

Une autre séquence de ses propos ? « (…) en 2005, lorsque Sharon décide le retrait unilatéral de Gaza – ce qui ne figurait absolument pas dans le processus de paix. Il connaît parfaitement le rapport de forces entre le Fatah et le Hamas à Gaza. Il sait que cela peut se terminer par la prise du pouvoir par le Hamas ».

Le comique de la situation est que lorsqu’Israël ‘’occupe’’ des territoires on lui demande de les évacuer au plus tôt, et que lorsqu’il en libère on lui fait le reproche inverse. A savoir, de l’avoir fait intentionnellement dans l’objectif de servir des noirs desseins. Chacun sait ce que révèle l’esprit d’un Juif, évidemment ‘’comploteur’’ devant l’éternel, et reconnu comme tel par ses pairs depuis deux mille année.

Quant à l’esprit d’un Israélien, juif bien sûr, Enderlin le sait mieux que les autres. « Les Israéliens sont travaillés par une communication gouvernementale très efficace. Ils ne sont plus dans l’urgence d’une solution. Bien sûr, ils sont pour la paix. Et, bien sûr, ils ne veulent pas d’un conflit ouvert avec les États-Unis. Mais, pour le reste, je ne vois pas de changement dans l’opinion publique qui mettrait un terme à un conflit qui conduit d’une façon ou d’une autre à la disparition de l’Autorité palestinienne. Les médias israéliens, à l’exception du quotidien Haaretz, ne parlent pratiquement jamais des Palestiniens. Ils ignorent le monde arabe en général. Ils sont devant des émissions de téléréalité. Tout va bien ! La crise économique y est plutôt moins ressentie qu’en Europe. Et Benyamin Netanyahou serait réélu triomphalement si des élections avaient lieu demain. ».

A lire ceci, il est loisible de se demander dans quel pays vit ce journaliste ? Israël est un pays où, par la force du débat engagé, les gouvernements ne terminent plus leurs mandats. Un pays où les manifestations politiques sont légions. Un pays où la justice, à l’initiative du citoyen, des Ongs ou même du ‘’Palestinien’’ dit son mot politique. Où les gouvernants sont conspués à chaque prise de positions. Où les débats politiques dans les médias existent encore. Où les intellectuels et politiques ‘’palestiniens’’ ont porte ouverte dans ces dits médias….

Des vérités flagrantes et vérifiables par chacun qui démentent ces assertions ayant comme objectif unique de faire endosser au peuple israélien la poursuite du conflit et une éventuelle « disparition de l’Autorité palestinienne ».

Tout n’est pas dit ici sur l’entretien accordé à Denis Sieffert. Mais il est ici évoqué suffisamment de faits démontrant le parti-pris politique de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem. Un penchant très fort qui déforme ses analyses sur le conflit et que sa chaîne retransmet régulièrement et fidèlement. Une inclinaison à l’opposé de la déontologie du métier d’informer qui a vu, entre autres, un Mohamed Al-Dura « assassiné par les Israéliens » et un « mur de séparation » évoquant un apartheid et non pas une clôture de sécurité.

Une tendance politique qui disqualifie définitivement ce journaliste et ses employeurs par leurs manques de déontologie et de rigueur dans l’information. Mais au point où se trouve la France, cela n’a plus réellement d’importance.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog.

mercredi 2 décembre 2009

Une résolution européenne de plus

Les Ministres des Affaires étrangères européens vont le 7 décembre prochain se réunir à Bruxelles pour débattre, une fois de plus, du processus de paix entre les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’.

Selon quelques autorités averties, sous la pression de la présidence de la Suède sera débattue et prise une résolution appelant au partage de Jérusalem et définissant la partie EST comme capitale de la ‘’Palestine’’. Une décision de l’Europe qui, à ce jour, n’a toujours pas reconnu la partie OUEST comme capitale de l’état juif. Etat pourtant constitué et souverain depuis l’an 1948. Une solution ayant peu de chance de plaire aux Israéliens donc, et que tout observateur objectif ne concevra que comme partiale et frein à toute reprise de ces négociations. Les ‘’Palestiniens’’ obtenant concessions sur concessions internationales sans rien céder en échange, on voit mal la raison d’un changement de tactique de leur part.

Mais là n’est pas le plus cocasse de cette résolution à venir. Aux dires d’observateurs introduits, les Ministres de l’UE appelleront, au terme de leur réunion, « (…) à reprendre immédiatement les négociations (…) » dont l’objectif sera « (…) un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et possédant une continuité territoriale incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-est pour capitale ».

Objectif théorique qui s’apparente à de la politique politicienne aux intérêts pétroliers et financiers bien compris. Objectif qui nuit gravement à Israël par son manque de précisions quant aux exigences israéliennes minimales. Tel un état de ‘’Palestine’’ démilitarisé, ou encore la reconnaissance de son caractère juif assurant ainsi une fin de non recevoir à l’exigence d’un droit de retour de ‘’réfugiés’’ en son sein.

Toutefois, si la réalité permet d’envisager la souveraineté de cet état à naître et sa viabilité, encore faut il que les ‘’Palestiniens’’ cessent de compter sur les subsides étrangers pour assurer leur indépendance nationale. Ce qui n’est pas gagné d’avance.

En ce qui concerne les négociations, Benjamin Netanyahou et son gouvernement sont prêts, depuis leurs installations aux manettes de l’état d’Israël, à s’asseoir à cette table et à y faire des compromis. Mahmoud Abbas, en revanche, n’y voit aucun intérêt sauf à être contraint d’accepter les exigences de la partie israélienne ou, à contrario par son intransigeance, de dévoiler à l’opinion mondiale l’objectif caché des ‘’Palestiniens’’ et, à travers eux, de la Ouma.

Quid en revanche de la démocratie ? Qui pourrait croire que l’organisation du Hamas, pour l’exemple de cette démonstration, respectera le choix des électeurs ? Acceptera la liberté d’opinion ? Ou celle de croire ou non en une religion ? Ou autre babiole du même genre qui fait le plaisir des démocraties ?

Quid de cette continuité territoriale entre la Judée, la Samarie et la bande de Gaza ? Faut-il croire qu’Israël sera, lui, un état sectionné en son milieu par un couloir pour satisfaire cette continuité ? Ou, faut-il comme le bons sens non européen l’exige, imaginer le creusement d’un tunnel qui permettrait aux deux états une continuité territoriale ?

Au vu de la réaction israélienne à ce projet de résolution européenne, nul doute que cette dernière sera réduite à n’être qu’un vœu pieux de plus réduit à rejoindre ceux que l’opinion mondiale a déjà oublié. L’Union Européenne gagnerait en prestige à s’abstenir de défendre l’indéfendable et à noircir Israël parce que l’air du temps l’y oblige.

dimanche 29 novembre 2009

Des concessions au nom de quelle Paix ?

Selon l’administration US, mais d’autres aussi de par le monde occidental, ce qui bloque l’arrivée définitive d’une paix juste et durable dans la région proche-orientale est principalement la « colonisation des territoires occupés ». Barak Hussein Obama a obtenu, pour partie, que Benjamin Netanyahou plie en ce qui concerne la construction dans les implantations. Grâce à ce gel partiel, le processus est donc logiquement en ‘’bonne voie’’ ! Du moins l’espère t-on encore à la Maison Blanche. Même si Mahmoud Abbas fait, à l’heure actuelle, encore la fine bouche.

Aux dernières nouvelles, d’autres exigences de concessions sans négociations, territoriales cette fois-ci, de la part d’Israël sont à l’étude.

Selon cette facture, pourquoi ne pas exiger aussi de l’état juif une délégation de son pouvoir régalien de signer la paix à un tiers choisi ? D’autant plus, si le négociateur désigné serait mondialement reconnu comme ‘’faiseur de Paix’’, récompensé prématurément d’un prix Nobel, et se disant garant de la sécurité de ce pays ? Une procuration cédée et qui serait alors accolée à quelques garde-fous minimaux relevant d’un consensus général au sein du peuple israélien et que nul ne saurait contester. Sauf, bien sûr, à démontrer clairement de l’hostilité envers le peuple israélien et/ou avoir d’autres projets que l’installation d’une paix juste et durable pour la région.

-Telle la reconnaissance publique du caractère juif irrévocable et intrinsèque de l’état d’Israël.

-Tel le renoncement définitif au ‘’droit de retour’’ de « réfugiés » au sein même de cet état.

-La reconnaissance du lien ancestral entre le peuple juif et ce que d’aucuns nomment encore la terre de « l’entité sioniste ».

-Idem pour ce qui concerne le lien entre le Judaïsme et le Mont du Temple.

-Des frontières sûres incluant les grands blocs des implantations, quitte pour cela mettre en place un échange de terrain équivalent.

-Un état de ‘’Palestine’’ démilitarisé sans possibilité d’accords stratégiques avec des pays tiers.

-Et évidemment la fin du conflit et le renoncement à toutes revendications ultérieures.

Des requêtes minimales qui satisferaient amplement les Israéliens et permettraient, à coup sûr, la venue de cette paix tant attendue. Des exigences qui, à contrario, ne contrarierait plus la création d’un état de ‘’Palestine’’.

Pour tout observateur objectif, si Barak Obama obtenait la paix en incluant ces exigences minimales, l’état d’Israël serait, de toute évidence, forcé de lui ériger des monuments à sa gloire.

En revanche, s’il essuyait un échec -ce qui serait plus que prévisible- cela lèverait toute suspicion quant au désir réel de paix du peuple israélien et changerait radicalement son image internationale ternie par la propagande ennemie.

Nonobstant ce côté farfelu d’un tel transfert de pouvoir régalien, ni le Président US ni tout autre médiateur impartial n’accepteront jamais une telle délégation de pouvoir. Car les élections à venir et les intérêts supranationaux qui ont pour noms pétrole et pétrodollars ne peuvent subir d’échecs aussi retentissants suite à de sérieuses confrontations avec les possesseurs de tant de biens.

Exiger des renoncements d’un pays allié, de surcroît ami et fidèle, le pressuriser et le culpabiliser est une chose. En revanche, obtenir des concessions de la communauté musulmane en faveur de la Paix est une autre paire de manche. Barak Obama ne devait il pas, dès l’après discours de Benjamin Netanyahou à l’université de Bar-Ilan, obtenir des gestes d’ouvertures des pays arabes pour favoriser la paix ?

Où sont-ils ? Loin, très loin de la voie de la Paix.

jeudi 26 novembre 2009

Rien d’autre qu’une capitulation !

Dans les circonstances internationales actuelles, ce geste fera avancer les intérêts et l’image d’Israël dans le monde. Ce n’est pas une simple étape, ni une étape facile, mais elle présente plus d’avantages que d’inconvénients ». « (…) cela nous permettra de montrer au monde cette vérité simple : le gouvernement israélien souhaite entamer des négociations avec les palestiniens, il prend des décisions pour engager des négociations et est très sérieux dans son intention de promouvoir la paix ».

Ainsi s’est expliqué Benjamin Netanyahou lors de la réunion du cabinet de sécurité israélien concernant le gel des constructions en Judée et Samarie. Un gel qui ne concernera pas Jérusalem-est ni l’accroissement naturel des implantations. Un gel qui a le mérite, dorénavant, d’exister officiellement et qui donne l’occasion à Mahmoud Abbas de descendre de l’arbre où Barak Hussein Obama l’avait suspendu.

Aux dernières réactions de l’Autorité palestinienne cette décision israélienne ne semble pas suffisante pour débuter des négociations de paix.

Pour le premier ministre palestinien Salam Fayyad le gel des constructions est inacceptable sans un gel à Jérusalem-est, que les palestiniens veulent comme capitale de leur futur état.

Pour Nabil Abou Rdeneh, conseiller du président de l'Autorité palestinienne, un gel laissant Jérusalem-Est de côté serait inacceptable : « Toute offre israélienne qui n'inclut pas Jérusalem sera immédiatement rejetée. Aucun Palestinien, aucun arabe ne franchira cette ligne ».

Si au nom des USA, George Mitchell a salué cette décision comme un « développement positif et un pas significatif » pour une reprise des négociations de paix, à contrario, quel sorte de ‘’Palestinien’’, ou d’arabe puisque concerné par le processus de paix, accepterait -lors de véritables négociations- la prédominance définitive d’Israël sur cette partie de la ville, voire tout simplement un partage ?

A l’heure actuelle, nul ‘’Palestinien’’ ne s’avise à envisager une partition de la ville sainte, n’imagine avoir comme concitoyens des Israéliens, n’évoque l’idée d’une reconnaissance du caractère juif de l’état d’Israël et donc celle d’abandonner l’exigence d’un droit au retour de ‘’réfugiés’’ en son sein.

Décisions pourtant minimales que toutes négociations avec le gouvernement de Benjamin Netanyahou impliqueraient de prendre clairement au nom d’une paix juste et durable.

Ce qui pousse l’Autorité palestinienne de tout tenter afin d’éviter cette ‘’confrontation’’.

D’où l’exigence d’un arrêt total de la construction dans les ‘’colonies’’, Jérusalem compris. De la menace d’Abou Mazen de ne pas se représenter lors d’éventuelles élections à venir, et mettre à mal ainsi l’existence administrative de l’AP. De déclarer unilatéralement un état de ‘’Palestine’’. D’en appeler au Conseil de sécurité aux fins d’une résolution onusienne reconnaissant la solution de deux états vivant côte à côte, avec comme frontières celles de 1967 et Jérusalem-est comme capitale ‘’palestinienne’’. Voire d’une reprise d’une troisième intifada.

Cela sans compter d’autres exigences qui viendront en temps utile. Tel un retour des ‘’réfugiés’’ au sein de « l’entité sioniste », puis le droit de la ‘’Palestine’’ d’avoir des accords stratégiques avec qui lui plaît, la maitrise de ses cieux, ou encore une force armée pour la défendre.

Au pays des aveugles le borgne est roi. Le monde occidental se refuse à voir l’évidence d’un refus de toute négociation sérieuse de la part des ‘’Palestiniens’’ soutenus par le monde musulman. Seule une reddition, une défaite, une humiliation sera acceptée.

Le seul hic à cette fin ‘’heureuse’’ est que le peuple juif a encore besoin de ce refuge pour de nombreuses générations.

lundi 23 novembre 2009

Caroline Fourest contre Israël

On ne présente plus celle qui a fait de l’anti Tarik Ramadan son cheval de bataille afin d’atteindre la célébrité. Ce dernier s’épuisant, la voici galopant dorénavant sur le canasson de l’anti-israélisme primaire. Un étalon d’endurance et de ‘’première qualité’’ assurant à son jockey, à coup sûr, réputation ‘’d’expert’’, invitations dans les médias et libres publications ‘’d’opinions’’ devant garantir obligatoirement le statut éternel de bouc émissaire de l’état juif.

Dans une tribune parue dans son quotidien préféré et intitulée « Israël contre Obama », on ne compte plus les contre-vérités de cette dame. La première d’entre elles, est l’affirmation d’un « (…) tournant dans les relations américaines et israéliennes. Sans que l'on puisse encore prédire sa portée ».

Au dire des derniers sondages US, Barak Obama est en chute libre et Israël reconnu de plus en plus comme l’allié le plus fiable de cet état. Ce qui permet de réduire à presque rien la ‘’portée de ce tournant’’ annoncée.

Si l’avenir relationnel US-Israël est confus dans l’esprit de Caroline, le passé est, quant à lui, analysé ‘’scrupuleusement’’ à l’aune d’une phrase anodine mais pleine de sous-entendus : « Force est de constater qu'aujourd'hui, sans doute plus qu'hier, le gouvernement israélien porte la responsabilité du blocage ».

Le gouvernement d’Ehud Olmert avec son intention de partager Jérusalem et d’accueillir un nombre limité de ‘’réfugiés’’, celui d’Ariel Sharon et son évacuation unilatérale de la bande de Gaza, celui d’Ehud Barak acceptant les critères Clinton, ou encore celui d’Itshak Rabin paraphant les « accords d’Oslo » sont donc -selon Mlle Fourest- également « responsables » de la situation actuelle de non paix !

L’Autorité palestinienne (celle d’hier et d’aujourd’hui) par son refus d’abandonner son exigence d’un ‘’droit au retour de réfugiés’’ au sein même d’Israël, de son obligation de reconnaître le caractère intrinsèque de l’état juif -condition sine qua non israélienne-, ou encore de sa négation du lien ente le Judaïsme et le Mont du Temple n’ont évidemment rien à voir avec les divers ‘’échecs’’ des gouvernements israéliens successifs !

Seul « au moins le gel des colonies » permettrait à l’Autorité palestinienne d’être en position de force pour s'autoproclamer « "Etat palestinien" avec l'accord de la communauté internationale », pour normaliser « ses relations avec Israël », et pour négocier « ensuite en position de force avec le Hamas au sujet de Gaza ».

Théorie fourestienne vaseuse si l’on se réfère là encore aux divers refus susmentionnés de l’A.P. que le Hamas, lui-même, approuve.

De la théorie fumeuse aux affirmations assénées par la force d’une certitude, la main de Caroline Fourest ne tremble pas. Ses opinions affirmant que Tsahal est « infiltrée par des militaires orthodoxes combattant au nom de Dieu et non plus au nom de la nation », ou que « La violence disproportionnée avec laquelle l'armée israélienne a répondu au harcèlement des roquettes du Hamas » trahissent une « perte de raison » non pas d’un « Israël (qui) entretient un fanatisme » mais d’une ‘’journaliste’’ en mal de reconnaissance publique et de vedettariat.

Cela se vérifie d’autant plus lorsqu’elle assure, plus loin et le plus sérieusement, que les Etats-Unis ont « une fois de plus dû dégainer leur veto pour empêcher une nouvelle mise en accusation d'Israël à propos du rapport Goldstone sur la guerre de Gaza » sans, pour autant, préciser à ses lecteurs la date d’une telle action, ou lorsqu’elle écrit que « L'illusion d'un choc entre un bloc musulman et un bloc occidental a vécu ».

Des allégations démontrant, si besoin était, que les meilleurs esprits ont aussi besoin d’une nourriture terrestre. Le politiquement correct a donc fourni ce qu’il fallait à Caroline Fourest. A elle de se montrer reconnaissante.

mercredi 18 novembre 2009

Kouchner, toujours un ‘’ami’’ d’Israël

Le Ministre français des Affaires étrangères, dans une interview donnée au quotidien à fort tirage Yediot Arahonot, insiste sur l’amitié qu’il aurait pour Israël. « Je suis un grand ami d’Israël, je souhaite la paix, et je me suis battu pour cela de longues années » ; « J’aime la démocratie israélienne » ; « Ne vous méprenez pas quant à vos amis. La France est l’amie d’Israël, et si la sécurité d’Israël est menacée, nous serons à ses côtés ».

Si de telles phrases de prime abord peuvent séduire, le reste de l’entretien apporte le doute quant à leur vraisemblance.

Il en est ainsi lorsqu’il aborde le rapport Goldstone. Bernard Kouchner nous rappelle alors que la France a demandé aux ‘’Palestiniens’’ de revoir le texte qu’ils ont déposé à Genève. Suite au refus de ces derniers, « (…) nous n’avons pas participé au vote. La deuxième fois, nous nous sommes abstenus lors du vote sur le transfert du rapport à l’Assemblée générale de l’ONU ».

S’opposer de front à sa majorité systématiquement anti-israélienne aurait eu à n’en point douter, pour la patrie des droits de l’homme, une autre allure. Peut-on alors, suite à cette attitude, spéculer un court instant que la France opposera son véto, au Conseil de sécurité, lors de toutes tentatives de transmission du dossier au Tribunal Pénal International ? Evidemment que non !

Mais le pire est à venir : « Notre position est claire, nous avons toujours dit que nous voulions qu’il y ait du côté israélien une commission d’enquête indépendante. Ce n’est pas que nous adoptons une position inamicale, mais que, face à de telles accusations, cela me semble normal. Qui plus est, c’est dans l’intérêt d’Israël ».

Ainsi, si à l’avenir, quelque individu mandaté par le Conseil de droit de l’homme, dont chacun connaît son intégrité en la matière, enquête -par exemple- sur le sang d’enfants chrétiens récupérés par les Juifs pour faire du pain azyme, ou que Tsahal prélèvent des organes humains pour les vendre sur des ‘’Palestiniens’’ assassinés dans cet objectif, et que des témoignages corroborent de telles accusations sans pour autant amener de preuves formelles, Israël devra mener des enquêtes judiciaires ‘’dans son propre intérêt’’.

La charge de la preuve étant dorénavant en ce qui concerne Israël à sa charge et non plus à celle de ses procureurs.

La suite est à l'avenant. Au rappel du journaliste de la qualification de ce rapport de « récompense au terrorisme » par le gouvernement israélien, Bernard Kouchner cite la position française quant à l’opération « Plomb durci » : « (…) nous nous sommes opposés à l’entrée de l’armée israélienne dans Gaza et nous l’avons dit à l’époque, en tant qu’amis. Si des amis ne se parlent pas franchement, ce ne sont pas de véritables amis. Nous avions dit de manière très claire que ce n’est pas bon pour l’image d’Israël dans le monde ».

S’il est vrai qu’un conflit n’est jamais bon pour l’image d’un pays démocratique, nul ne peut douter que les dizaines de roquettes par jour lancées sur le territoire israélien n’étaient point appréciées par les citoyens de ce pays. ‘’L’ami’’ d’Israël ne se pose même plus la question à ce sujet.

On recherche, par ailleurs, désespérément ne serait-ce qu’une démarche diplomatique française, dans ces quatre dernières années, entreprise aux fins de faire cesser les tirs de missiles du Hamas contre les civils et constituant, pour le moins, des crimes contre l’humanité. Des preuves de ces faits, Israël en possède des milliers -entreposées dans quelques dépôts de Sdérot- et que Bernard Kouchner a ôté de sa mémoire.

Si malgré de tels propos ‘’amicaux’’ la France doit être encore considérée comme un pays ami, les déclarations de son ministre ne viennent pas moins confirmer toute la saveur du célèbre adage demandant à D… de nous préserver de nos amis.

vendredi 13 novembre 2009

Charles Enderlin en reportage

On ne présente plus Charles Enderlin, le ‘’professionnel’’ envoyé permanent de France 2 à Jérusalem. Dans un de ses ‘’reportages’’ sur la clôture de sécurité entre la Judée-Samarie et Israël, il en vient à la nommer, lors de sa conclusion, « mur de séparation », D’autres, intellectuellement moins fins que lui, auraient choisis le terme de ‘’ mur de ségrégation ’’. C’est d’ailleurs ce que laisse supposer David Pujadas dans le lancement de la séquence :

« Des ouvriers palestiniens qui franchissent clandestinement le mur de séparation pour aller travailler précisément au profit des israéliens sur des chantiers qui grignotent leur territoire ». Quel auditeur ne comparerait pas, automatiquement, ces personnes « interdites de séjours » à Jérusalem à la situation des noirs d’Afrique du Sud interdits de côtoyer la communauté blanche de leur pays lors de l’apartheid ?

Des ‘’Palestiniens’’ qui, pour faire vivre leur famille, prennent « le risque d’être arrêtés et condamnés à de la prison », « rampent sous les barbelés » et guettent la patrouille israélienne « avant de passer de l’autre côté ».

L’autre partie du ‘’reportage’’ est consacrée à l’exploitation de ces travailleurs clandestins dans un « chantier d’une implantation à Jérusalem Est » qui « permettent ainsi le développement de la colonisation ». « Aujourd’hui, ils seraient plus de quarante milles » à « franchir le mur là où il n’est pas terminé » et « là où il est surveillé sporadiquement par les gardes-frontières ».

D’où la conclusion enderlinesque que « l’importance sécuritaire de cet ouvrage est donc très limité, les terroristes aussi pourraient utiliser ces points de passages ». « En d’autres termes il ne s’agit pas d’un mur de sécurité mais d’un mur de séparation ».

Preuve est donc faite, par le journaliste, que la clôture de sécurité n’est en rien bénéfique à la tranquillité des Israéliens mais sert des desseins politiques malsains. Une idée de mur pourtant née dans les milieux de gauche dans les années 1995-2000, principalement le mouvement de la Paix maintenant, et combattue par les partis de droite de peur d’entériner le fait d’un état ‘’palestinien’’. Une clôture entreprise par Ariel Sharon en 2002, et qui dès sa construction a vu décroître le nombre d’attentats, jusqu’à ne plus en permettre un seul de nos jours.

Charles Enderlin n’étant pas à son premier ‘’reportage’’ orienté politiquement et à charge contre Israël, il y aurait beaucoup à dire et à rappeler si cela pouvait ressusciter son devoir d’objectivité lié à la déontologie du métier. Comme par exemple, le fait oublié qu’avant les crimes contre l’humanité commis à l’encontre des civils israéliens, les ‘’palestiniens’’ circulaient et travaillaient librement en Israël.

Mais le plus caustique serait de lui demander quel nom donne t-il à la barrière séparant les Israéliens des individus de la bande de Gaza, gouvernés par le Hamas et creusant des tunnels pour importer armes, explosifs et roquettes, voire permettre l’enlèvement d’otage ?

Osera t-il, là encore, confirmer ‘’l’apartheid’’ israélien en nommant cette clôture « mur de séparation » ?

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mercredi 11 novembre 2009

Kouchner, un ‘’ami’’ d’Israël

Le Ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a fait quelques déclarations ‘’fracassantes’’ à France inter sur le Proche-Orient. Analyser ses dires nous confirme l’idée que se fait la France sur le conflit.

« Israël doit "reparler avec M. Abbas ».

Le gouvernement israélien, depuis son installation, appelant sans cesse à des négociations immédiates et sans pré-conditions, on ne peut qu’être étonné d’une telle demande. Sauf, évidemment, si l’on prend en compte la précision du ministre assénée quelques secondes plus tard lors de son interview : « Agacé n'est pas le mot, il y a un vrai différend politique, nous avons pensé et nous pensons toujours que le gel des colonisations, (...) pendant qu'on parle serait absolument indispensable ».

Tel est le prix qu’Israël devrait payer pour voir Mahmoud Abbas rester à son poste et satisfaire, ainsi, les désidératas de l’opinion mondiale. Une opinion versatile qui ne pense même plus à exiger de la partie ‘’palestinienne’’, avant toute négociation et afin d’assurer la sécurité de l’état d’Israël, la reconnaissance de sa judaïté et/ou la suppression de l’exigence du droit au retour des ‘’réfugiés’’ en son sein. Affirmation d’un deux poids deux mesures.

Autre citation sur l’aspiration israélienne à la paix qui laisse perplexe.

« Il me semble, et j'espère me tromper, que cette aspiration a disparu comme si on n'y croyait plus ».

La première observation que l’on peut faire est celle que le peuple israélien fut, un temps aux yeux du ministre, aspirant à la paix. Cette dernière n’ayant pas encore été signée, on peut donc attribuer légitimement et à contrario la responsabilité de l’échec à l’Autorité palestinienne, à la Syrie, au Liban, à l’Iran, etc.…

Selon une deuxième observation, et sachant le peu de crédit à la paix octroyé par le politiquement correct à la coalition de droite menée par Benjamin Netanyahou, l’auditeur de la ‘’pensée’’ du ministre s’interrogera sur le résultat de l'élection d’alors. Il se questionnera d’autant plus lorsqu’il se souviendra de l’existence de la conférence d’Annapolis, mais aussi que le Président Abbas affirme avoir été proche de signer un accord avec l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert.

Que n’a-t-il alors paraphé cette entente et ainsi empêcher une nouvelle désillusion de la part des électeurs israéliens !

Au-delà de cette analyse caricaturale du conflit par Bernard Kouchner, il est étonnant de voir un ministre d’un pays ami -mais pas seulement- faire porter la responsabilité de la poursuite du conflit sur le dos israélien, alors que les preuves de la volonté de paix de l’état d’Israël mais aussi de son peuple sont légion. Outre les intérêts bien compris des états, une lobotomisation des esprits explique cette automaticité à blâmer systématiquement et à tout propos la seule démocratie du Proche-Orient. A lui voir uniquement des défauts ! A lui renier petit à petit son droit à la légitime défense ! A le boycotter ! A l’isoler au sein de l’occident ! A lui porter des comparaisons insidieuses ! Etc.

Si le politiquement correct ne se refuse rien de mauvais à l’encontre de ce petit pays, les défenses immunitaires des hommes politiques à travers la planète, toutes tendances confondues, s’effritent au fil du temps. Et c’est ainsi que l’on a pu voir la France condamner Israël pour un massacre de Djénine imaginaire, ou encore s’abstenir lors d’un vote sur le rapport biaisé de Richard Goldstone.

Cette même France, qui par la parole de son ministre des affaires étrangères, constate la désillusion israélienne quant au désir de paix de ses voisins mais oublie de signaler le désir ardent de l’Autorité palestinienne d’une solution imposée sans négociation, à l’instar de la Syrie qui attend la restitution du plateau du Golan avant d’entamer une discussion directe avec l’état des Juifs.

Le Ministre des Affaires étrangères a annoncé sa venue prochaine en Israël. A quoi bon ? N’a-t-il pas tout dit lors de son entretien à la radio ?

lundi 9 novembre 2009

Du déjà vu !

Faudra t-il un nouvel événement semblable à la tragédie de la Shoa pour que cesse enfin la contestation du droit à l’autodétermination, sur la terre ancestrale, du peuple israélien ?

Faudra t-il qu’une telle catastrophe survienne pour que des lois internationales, sévissant à l’encontre de tout négationniste de ce droit, soient votées et appliquées sévèrement ?

Faudra t-il que des parties d’Israël deviennent des ‘’musées de l’horreur’’ pour que l’on répète, encore une fois, « plus jamais ça » ?

A ces trois questions, et à l’aune de l’actualité actuelle concernant le conflit proche-oriental, il est à craindre que la réponse soit positive. A l’instar de la situation de la population juive entre les deux guerres, Israël est montré, dans l’esprit de l’opinion publique, comme fauteur de trouble menaçant la paix mondiale, complotant les richesses mondiales, ourdissant des guerres pour ses propres intérêts et/ou, et la liste est loin d’être exhaustive, colonisateur et assassin d’un peuple.

En conséquence, il est vilipendé, haï, blâmé et installé d’office au rang d’accusé permanent dont la prochaine condamnation est à venir, s’ajoutant ainsi aux précédentes.

Ainsi, on peut lire, au gré de l’information, des ignominies dues, entre autres, à l’effet du rapport Goldstone, sans que pour autant cela n’émeuve ou ne choque la conscience universelle :

« Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé, ce dimanche, Israël d'avoir commis plus de crimes contre les Palestiniens pendant la guerre dans la bande de Gaza que ceux pour lesquels le leader soudanais, Omar al-Bashir, a été inculpé. M. Erdogan a déclaré qu'il préfèrerait affronter Bashir, accusé d'avoir orchestré les crimes contre l'humanité au Darfour, que de discuter de l'état de massacres de civils avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou ».

Un Benjamin Netanyahou, certes solidaire de l’opération « Plomb Durci », mais dans l’opposition alors.

C’est ainsi qu’Israël est apprécié de nos jours. Une « entité sioniste » devenue responsable de tous les maux de la planète, et commettant les pires abominations. Une nation dont l’exclusion de la communauté internationale deviendrait justifiée. Un état dont on n’attend rien de bon, et auquel les décisions internationales doivent être appliquées sans retenue.

Ce qui serait le rêve de l’Oumma. Obtenir une solution au conflit sans avoir à tenir des négociations avec ce « petit pays de merde » comme le nommait, déjà, Claude Bernard ancien ambassadeur de France en Grande Bretagne.

Des tractations devant, nécessairement, concevoir une reconnaissance de la judaïté de l’état d’Israël ainsi que celle du lien unique ente le peuple juif et Jérusalem. Des pourparlers refusés par la communauté musulmane mondiale, sûre de son bon droit et aspirant à SA « solution finale » au conflit. Un épilogue futur légitimé par le paravent de la ‘’résistance à l’occupation’’, et laissant indifférent l’opinion mondiale comme cela fut le cas lors des lois d’exceptions prises à l’encontre du peuple juif dès l’année 1933.

L’histoire ne repasse pas les plats !? C’est à voir ! Une telle similitude avec l’époque précédant la deuxième guerre mondiale ne laisse rien présager de bon pour Israël et le monde libre.

dimanche 1 novembre 2009

Le grand aveuglement de Charles Enderlin

On n’y échappe pas ! La promotion du livre de Charles Enderlin bat son plein. Nul doute que les caisses enregistreuses fonctionneront à tout rompre et que les droits d’auteur seront conséquents. Nul doute aussi que, seul, son ‘’professionnalisme’’, reconnu par ses pairs, justifiera ces rentrées d’argents et non pas le sujet de son dernier roman qui se veut être analyse objective du conflit proche-oriental.

C’est, du moins, ce que l’on peut en penser si l’on se fit au résumé qu’il en fait, intitulé « Le grand aveuglement. L’avant propos ». Un conte qui assure les seules responsabilités israéliennes et américaines dans l’essor international de l’islamisme radical représenté par le Hamas, le Hezbollah, les Talibans ou encore Al-Qaïda.

Voici quelques citations. Dès les premier mots, il assure que le général gouverneur militaire israélien « aura bien participé à l’inauguration de l’immeuble des Frères musulmans à Gaza, aux côtés du cheikh Ahmed Yassine. Ces images ont été tournées en septembre 1973 ».

Imaginons la scène. Israël occupe, malgré elle, ce territoire depuis seulement six années et, force occupante oblige, aurait du concevoir dès lors l’avenir quatorze années plus tard, soit 1987, et ignorer, enfermer, voire assassiner, le cheikh Yassine et les frères musulmans en prévention ! Qui peut prétendre, sans prêter le flanc au ridicule, que l’avenir de la région en aurait été changé ? Rappelons également, que dès cette époque, l’Onu se préparait à voter une résolution considérant le Sionisme comme du racisme. Donner du grain à moudre à l’instance onusienne aurait fait probablement plaisir au journaliste de France 2.

Pour bien signifier cette connivence malsaine, Enderlin affirme plus loin qu’un « seul officier, en charge des affaires religieuses, avait refusé d’aller assister à cette petite cérémonie: lui seul avait pris la peine d’aller vérifier ce que prêchait la confrérie ».

Quand bien même aurait il eu raison, qui, à l’époque n’aurait pas qualifié ce chargé d’affaire de raciste et d’extrémiste de droite ? Le romancier s’en serait il alors abstenu ?

Continuons la lecture. « En 1982, la guerre d’Ariel Sharon au Liban, contre l’OLP et le nationalisme palestinien, aura eu des conséquences identiques: l’émergence du Hezbollah, à qui Israël aura offert pendant dix-huit ans une zone de conflit privilégiée en occupant le sud du pays ».

Si l’on excepte la transformation du nom de la première guerre du Liban « Paix en Galilée » en « guerre d’Ariel Sharon » -ce qui en dit long sur les pensées politique de l’auteur- qui peut réellement assurer qu’un retrait des forces israéliennes du territoire libanais, dès Yasser Arafat et ses assassins partis pour la Tunisie, aurait assuré la sécurité le long de la frontière nord du pays ? Se retirer aurait permis à la Syrie, alors force occupante depuis 1976, de jouir à son gré du territoire laissé vacant par les forces de défenses israéliennes et d’y installer les forces du Hezbollah ou autre. N’avait-elle pas alors favorisé la guerre des ‘’Palestiniens’’ contre Israël à partir du territoire libanais ?

Autre extrait ignominieux : « Sharon et Ehoud Olmert, son successeur, ont finalement décidé, en 2005, le retrait de l’armée et l’évacuation des colonies de Gaza en sachant que, tôt ou tard, le Hamas y prendrait le pouvoir. En 2006, ils ont autorisé l’organisation intégriste à participer aux élections palestiniennes en sachant qu’elle allait remporter le scrutin à Gaza – et très probablement en Cisjordanie. Cela revenait à pérenniser le conflit dans la mesure où le Hamas n’était susceptible d’accepter qu’une trêve de longue durée avec Israël, et à ses conditions ».

A lire ceci, on ne doute plus de la ‘’malignité’’ des dirigeants israéliens. Avec de telles assertions on efface les pressions internationales exercées alors sur le gouvernement, ainsi que le désir du peuple israélien de trouver un ‘’compromis’’ afin que les soldats n’aillent plus au front et que les attentats cessent définitivement. C’est oublier que, évacuation ou non, le Hamas avait déjà son mot à dire dans tout règlement final. C’est négliger encore le fait que le Hamas avait déjà un potentiel meurtrier. On est étonné, à ce stade, que Charles Enderlin n’ai pas assuré que l’objectif ultime d’Ariel Sharon et d’Ehud Olmert n’était autre que la reconquête de la bande de Gaza par l’opération « Plomb fondu » de 2009 !

Organiser un déplacement de population pour mieux, au final, offrir une base militaire à ses ennemis et ainsi installer la guerre au centre du pays ne peut sortir que de l’imagination d’un auteur de science-fiction en mal de sensations fortes. Car affirmer tout simplement que le peuple israélien désire la paix et accepte la création d’un nouvel état pour les arabes de Palestine n’est pas vendeur et créateur de richesses personnelles.

Notons enfin, pour la bonne bouche, que sous sa plume le premier lieu saint du judaïsme n’est plus que « Le Mont du Temple du judaïsme » alors qu'il est, par ailleurs, le « troisième lieu saint de l’Islam » !

Par cet avant-propos affirmant la responsabilité d’Israël, par ses maladresses et ses intentions malhonnêtes, dans la montée de l’Islam radical, Charles Enderlin s’est définitivement discrédité comme professionnel de l’information.

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jeudi 29 octobre 2009

Jamal Al-Dura lit le français

L’Affaire Mohamed Al-Dura ne finit pas de faire des vagues. Les dernières ‘’dévoilent’’ le fait qu’un rédacteur en chef adjoint de France 3, sous un pseudonyme, participe à une campagne, contre un confrère de France 2, en soutenant la thèse d’une « mise en scène ».

Denis Sieffert, avec ses mots choisis de journaliste engagé à l’extrême gauche, s’acoquine avec Charles Enderlin pour entretenir la thèse contraire. A savoir, l’assassinat de l’enfant « très probablement par des tirs israéliens à Netzarim, dans la bande de Gaza, en 2000, au début de la deuxième Intifada ». (Admirez le : ‘’très probablement’’).

Cette accusation plus que douteuse affirmée, bien évidemment, sans avoir nulle preuve évidente du ‘’meurtre’’. Pas même une photo, concernant les Al-Dura ensanglantés sur les lieux du ‘’drame’’, tirée des rushes pris ce jour de septembre 2000.

La bonne mine ‘’honnête et professionnelle’’ de Charles Enderlin leur suffit aussi pour qualifier tout tenant de la thèse du mensonge médiatique comme faisant partie forcément « de l’extrême droite sioniste en France ». Pas moins ! D’autant plus que « Depuis lors, des centaines d’enfants palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, dont au moins trois cents en décembre et janvier derniers à Gaza, sans que les mêmes milieux ultra-sionistes s’en émeuvent » (sic).

L’analyse présente n’a pas pour objet de confirmer la perversion intellectuelle de l’extrême gauche française mais celui de la dénonciation à la justice de Clément Weill-Raynal, « rédacteur en chef adjoint à France 3 et militant « ultra », proche de la direction actuelle du Crif », ainsi que du magazine Actualité juive.

L’article de Denis Sieffert nous apprend que fin 2008, Jamal Al-Dura a « déposé auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Paris une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation, par l’entremise de son avocate, Me Orly Rezlan ».

Chacun pourra assurément imaginer, par ce fait, que Jamal Al-Dura, d’une part, lit le français -notamment l’hebdomadaire Actualité juive où a été publié la prose ‘’ultra’’ de Weil-Raynal- et, d’autre part, gagne suffisamment sa vie pour pouvoir se payer un avocat parisien afin de défendre son honneur ‘’mis à mal’’.

On ne doutera point ici que des âmes ‘’bien intentionnés’’ -et forcément anti-israéliennes- se sont chargées de lui traduire les textes incriminés ni qu’elles ont contribué à rassembler la somme nécessaire pour les frais judiciaires.

Au-delà de cette tentative caractéristique de l’intimidation judiciaire aux fins de faire taire, encore une fois, des défenseurs de l’état d’Israël, il est à noter l’incroyable retard pris quant à la mise en place d’un groupe de travail d’experts indépendants -sous la direction du Président de la Licra Patrick Gaubert et décidé par Patrick de Carolis PDG de France Télévisions- chargé de répondre aux diverses questions qui se posent sur cette étrange affaire.

On pointera également le retard considérable quant à la venue à Paris de Jamal Al-Dura, annoncée par Charles Enderlin , aux fins de « subir des examens médicaux ».

Retards permettant, curieusement, de soutenir une théorie obscure. Celle confirmant une manigance ‘’ultra sioniste d’extrême droite’’ visant « à brouiller l’impact des images et à discréditer Charles Enderlin dont l’honnêteté dérange ». Là encore, pas moins !

On ne peut donc que souhaiter que cette énième plainte en diffamation soit celle permettant à la verve de Clément Weill-Raynal et à la plume de Serge Benattar -rédacteur en chef d’Actualité juive- de démonter la manigance de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem qui, depuis neuf années, fait son possible pour enterrer définitivement tout questionnement sur son ‘’scoop’’.

samedi 17 octobre 2009

« Boycotter Israël ce n’est pas boycotter les Juifs »

Qui, de nos jours, ne connaît pas le MRAP ? Ce Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et pour la Paix, crée -parmi d’autres- par des Juifs en 1949, converti depuis la main mise de Mouloud Aounit en Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples. Le fléau de l’Antisémitisme ayant probablement, au vu de cette nouvelle dénomination, disparu de la planète terre ! ‘’Disparition’’ qui prête singulièrement à interrogation dès la lecture du dernier tract publié par cette association intitulé « Israël : Boycottons les produits de l’oppression ».

Les termes choisis de ce texte confirment, au moins et sinon plus, les soupçons que l’Amitié entre les peuples n’est plus la priorité de cette ligue ouvertement anti-israélienne.

Dans les raisons du boycott données, plusieurs relèvent purement du mensonge et de la calomnie.

Ainsi, il est fait part dans ce tract des « concessions faites par les Palestiniens, (…) nombreuses au moment du processus d’Oslo ». Quelles sont¨-elles ? Le MRAP ne sera pas plus disert à ce sujet faute, évidemment, de leur réalité.

Autre raison assénée : « Les gouvernements israéliens n’ont eu de cesse d’attenter par tous les moyens à l’unité des Palestiniens et de trouver tous les prétextes pour refuser toute négociation sérieuse ». Là encore, aucune précision ! Le non dit fera office de vérité. On se souviendra pour autant des négociations d’Oslo, de Camp David II, d’Annapolis et même du retrait unilatéral de la bande de Gaza. Toutes choses qui démontrent une bonne volonté israélienne et qui rappelleront que les ‘’Palestiniens’’ n’ont toujours pas admis, à ce jour, le droit légitime d’un état juif à vivre en toute sûreté.

Un besoin de sécurité israélien qui sert, aux yeux du MRAP, comme argument pour « masquer leur manque évident de volonté à répondre aux aspirations légitimes des Palestiniens à un Etat conforme aux résolutions de l’ONU ». Une sécurité recouvrée dès 2002 par la construction d’une clôture de sécurité baptisé, dans le programme de boycott, « mur d’annexion ».

Autre ‘’démonstration’’ mrapiste de la culpabilité israélienne : « L’intervention contre Gaza démontre qu’Israël saisit toute occasion pour rendre la paix impossible. Aujourd’hui les conditions inacceptables mises par le gouvernement Netanyahou à la création d’un Etat palestinien ne peuvent que rendre quasiment impossible tout accord ».

Cette thèse vire au burlesque, dès lors que le rappel des 90 « roquettes artisanales » tirées par jour en novembre et décembre 2008 sur les riverains israéliens de la bande de Gaza reviennent en mémoire.

Comme vire au grotesque l’assertion condamnant le programme de Benjamin Netanyahou exigeant une ‘’Palestine’’ démilitarisée et la reconnaissance de son pays comme état du peuple juif !

A lui seul, ce libellé prête à croire que seul un Israël pieds et poings liés conviendrait au MRAP. Un pays dont son économie, de surcroît, serait rendue exsangue par un boycott généralisé. Un ostracisme qui ne serait pas ‘’dirigé contre les Juifs’’, mais « contre un peuple pour le punir (… et) lui faire prendre conscience que la communauté internationale des citoyens ne peut tolérer les dénis de justice que commet son gouvernement en son nom ».

Vient ensuite la liste des exigences, dont « la reconnaissance de la résolution 194 relative au retour des réfugiés ». Au sein de l’état d’Israël, cela va de soi !

On ne peut douter, suite à l’analyse de ce tract, que le MRAP fait ici manifestement œuvre d’Ong anti-israélienne. Par ailleurs, une telle Ong -ouvertement antisioniste- n’aurait guère de mal à reprendre à son compte ce programme illégal et à la limite de l’antisémitisme. D’où le rappel du MRAP, comme pour s’en exempter d’avance, que « Boycotter Israël ce n’est pas boycotter les juifs ». Et donc mettre ces derniers en danger.

Ce programme devant forcer le peuple israélien à accepter l’inacceptable, on est en droit de se demander légitimement dans quelle mesure le peuple juif ne se retrouverait pas lui-même en péril.

Doutons sérieusement que le MRAP serait, alors, à ses côtés.

jeudi 15 octobre 2009

L’évidence Barnavienne

L’ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi, a décidé de mener une charge politique publique « pour interpeller directement le président américain avec un livre en forme de signal d'alarme ». Dans une entrevue au journal Le Devoir.com intitulée « Une paix encore possible, mais... » il précise sa vision pessimiste du futur si rien n’est entrepris pour imposer la paix.

Selon lui, « Le plus frustrant dans le conflit palestinien, c'est que la solution est évidente et qu'on la connaît presque dans les moindres détails. (…) Trente ans de négociations ont préparé le terrain ». (Trente ou seize années ?)

Quelle est donc, à ses yeux, cette « solution évidente » qui fut refusée, jusqu’à ce jour, par tous les protagonistes passés et présents du conflit ? Y compris par ses amis politiques lorsqu’ils étaient au pouvoir.

« On sait qu'il faudra rétrocéder pratiquement 100 % de la Cisjordanie, en ne gardant que quelques blocs de colonies en échange de territoires israéliens. On sait qu'il faudra diviser Jérusalem selon le principe énoncé par Clinton: ce qui est juif à Israël, ce qui est arabe aux Palestiniens. On sait qu'il n'y aura pas de retour massif des réfugiés palestiniens, que ce sera réglé par une compensation et peut-être un nombre symbolique de retours sur une base humanitaire. On sait que l'État palestinien sera démilitarisé et qu'il faudra négocier avec les Syriens et concéder le Golan. Enfin, une Convention palestinienne devra proclamer immédiatement l'État palestinien qui sera aussitôt reconnu par la communauté internationale. Cela rendra toute occupation illégitime. Tout cela est bien connu

Cette solution est si ‘’évidente’’ qu’elle interpelle pourtant, sur plusieurs points, tout quidam un tantinet impatient d’un règlement juste et durable.

Il est inutile de s’étaler ici sur le pourcentage qui sera cédé au nouvel état de ‘’Palestine’’. La très grande majorité du peuple israélien a, depuis fort longtemps, intégré le fait d’une cessation. Quitte, pour cela, échanger des territoires 1 pour 1. La véritable question est plutôt de savoir si l’état en devenir sera ou non Judeirein. Droit de l’homme juif oblige.

Pour ce qui est de Jérusalem, notez que l’ex-ambassadeur garde le silence total sur la vielle ville. A croire que sur ce point, la solution n’est pas aussi évidente qu’il n’y paraît. Si beaucoup d’Israéliens sont prêts à se séparer de ses quartiers arabes, une toute petite minorité est prête à sacrifier la cité de David, et donc le premier lieu saint du judaïsme, sur l’autel d’une paix à tout prix. Elie Barnavi en fait il partie ?

Mais là n’est pas encore le plus surprenant.

Ce qui interpelle principalement est le fait, ingéré par ce dernier et ses amis politiques, d’un retour programmé d’un nombre de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël sur, dit-il, une ‘’base humanitaire’’. Faut-il vraiment, pour être considéré comme geste humanitaire, que ce retour soit une obligation faite au pays hôte lors de la signature d’un traité de paix ? Doit-il être également quantifié avant la signature de cette Paix ? Les noms des ‘’réfugiés’’ doivent ils être négociés et précisés ?

Mais au-delà de toutes ces questions très terre-à-terre, Israël est il tenu d’accepter cette exigence ? Pour ce qui concerne la très grande majorité des Israéliens c’est non ! La création d’un état de ‘’Palestine’’ devant servir à cela.

Sans oublier pour autant, que cette acceptation formelle d’un ‘’retour humanitaire’’ quantifié sera, à n’en pas douter, considérée par la partie adverse comme une reconnaissance de la faute originelle de la renaissance d’Israël. Ainsi, sera oublié et enterré définitivement le refus arabo-musulman de 1948 de deux états côte à côte.

Autre point Barnavien ‘’évident’’, mais qui soulève pourtant quelque interrogation côté arabe. « L’état palestinien sera démilitarisé ». C’est ce qu’exige également le Premier ministre actuel Benjamin Netanyahou. Il ne semble pas cependant que l’Autorité Palestinienne soit enchantée à l’énoncé de cette exigence incontournable !

Pour Elie Barnavi, « tout cela est bien connu ». Ces quelques points et d’autres qui, à ce jour, n’ont nullement permis la signature d’un traité de paix définitif.

Mais à qui la faute ?

Est-ce celle d’Itshak Rabin (z’’l) pour avoir signé les accords d’Oslo ? De Shimon Pérès prenant sa suite ? Celle d’Ehud Barak, prêt -lors des discussions à Camp David- à toutes ces concessions ? Celle, peut-être d’Ehud Olmert accompagné de Tsippi Livni prêts, tous deux, à de « douloureuses concessions », y compris à Jérusalem, lors des négociations d’Annapolis ?

Et si la faute était due tout simplement aux ‘’Palestiniens’’ refusant, jusqu’à ce jour, de reconnaître le droit du peuple juif à s’autodéterminer sur sa terre ancestrale ?

De tout cela, on ne peut conclure que tant que des Israéliens célèbres à travers la planète, désireux de vendre leur ‘’création philosophique’’ tiendront un tel discours, aucune paix ne pourra être acceptée par les adversaires d’Israël. De même tant que des organisations israéliennes, financées par l’étranger, imposeront des condamnations systématique de leur pays.

Pourquoi les ‘’Palestiniens’’ se priveraient-ils d’une telle aide ?

mardi 13 octobre 2009

Rumeurs anti-israéliennes certifiées par France 2

Chacun peut, avec un peu d’intelligence, se faire aujourd’hui une opinion objective sur le conflit proche-oriental afin de pouvoir séparer franchement l’ivraie du bon grain. Cependant, il faut bien reconnaître que pour la chaîne nationale France 2 l’objectif est ailleurs. Par ses mots choisis, ses omissions volontaires et/ou ses mensonges son dessein n’est autre que l’essor de l’animosité envers le peuple israélien et par ricochet envers le peuple juif. Que chacun en juge.

Dans une info-monde intitulée « Rumeurs démenties sous l'esplanade des Mosquées » le rédacteur commence par signifier la sainteté pour l’islam de cet endroit. Quelques petits termes plus loin, il est rappelé aux lecteurs que ‘’ce site surplombe le Mur des Lamentations et est baptisé Mont du temple par les Israéliens’’. Il faudra attendre presque la fin de l’article pour connaître, au détour d’une phrase alambiquée, les raisons de ce ‘’baptême’’ : « dernier vestige du temple hébreu détruit par les Romains » sur lequel est venu se greffer l’Islam.

Vient ensuite l’évocation du dogme officiel de cette chaîne dans le déclenchement de la seconde Intifada. A savoir, l’unique responsabilité du chef de l’opposition d’alors Ariel Sharon, qui s’était rendu sur ‘’l’Esplanade des mosquées’’ « pour torpiller les pourparlers de paix du Premier ministre d'alors Ehud Barak remettant en cause la réunification de la "capitale" de l'Etat juif ». Rien ne viendra contredire cette thèse appréciée des journalistes de France 2. Pas même les affirmations répétées de dignitaires ‘’palestiniens’’ attestant publiquement la recherche de prétextes. Ceux-ci pour faire plier Israël à leurs conditions de ‘’Paix’’, véritable synonyme de ‘’capitulation’’.

Après la certitude, place à l’insinuation. Celle du doute dans l’esprit du lecteur quant à connaître « Les raisons de la nouvelle flambée de violence dans la ville, dont Israël a conquis et annexé en juin 1967 la partie orientale et arabe (…) ». Elles « (…) ne sont pas connues avec certitude mais Netanyahu a accusé "des éléments extrémistes de tenter de perturber la paix et le calme" dans la ville sainte ».

Appréciez pleinement la déculpabilisation, par des guillemets, des « éléments extrémistes » perturbant la paix et le calme à Jérusalem. Pour le rédacteur, il s’agit ni plus ni moins que de « jeunes lanceurs de pierres palestiniens » interdits d’accès au « Noble sanctuaire » et marquant « le neuvième anniversaire de la seconde intifada ». Rien de plus grave que cela.

Après ce préambule de mise en condition du lectorat, vient le plat de résistance. A savoir, « Les autorités religieuses musulmanes responsables du site considèrent que des travaux archéologiques sous l'esplanade des mosquées mettraient en danger les fondations même d'Al Aksa (…). Durant le premier mandat de Netanyahu (…) l'ouverture aux touristes d'un tunnel archéologique sous le site avait provoqué des affrontements violents durant lesquels 60 Palestiniens et 15 Israéliens avaient été tués »

Il faut apprécier à sa juste mesure la crainte des autorités musulmanes. Que deviendraient effectivement les fondations spirituelles d’Al-Aqsa devant des fouilles archéologiques dévoilant le « dernier vestige du temple hébreu détruit par les Romains » ?

Il faut aussi apprécier l’affirmation péremptoire du journaleux attestant de l’existence d’un tunnel sous le site. Chacun, désireux objectivement de séparer l’ivraie du bon grain, peut se rendre à ce tunnel et vérifier de lui-même qu’il longe le Mur des Lamentations, en fait la muraille ouest ceinturant le Mont du Temple, et ne pénètre nullement sous le site.

France 2, employeur du célèbre Charles Enderlin promoteur du ‘’scoop’’ sur le « meurtre en direct de Mohamed Al-Dura », ne renie en rien sa lecture du conflit proche-oriental. Une lecture nauséeuse qui incite les banlieues françaises, et d’ailleurs, à s’enflammer aux simples faits et gestes de l’état d’Israël.

Il faut bien faire plaisir à son public !

jeudi 24 septembre 2009

Direction la Paix ?

Quelques faits consternant de nos derniers jours. Barak Obama, lors de son discours devant la 64éme assemblée générale de l’Onu, concernant le conflit proche-oriental, a affirmé que « Nous devons tous prendre des risques pour la paix… et toutes les parties doivent agir avec un sentiment d'urgence. Il est temps d'aller de l'avant ... ».

Pour bien démontrer l’urgence de la situation, le Président US a rappelé dans ses propos l’enfant de Sdérot ‘’apeuré de mourir d’une roquette artisanale ’’ et l’enfant ‘’palestinien’’ de Gaza ‘’assoiffé et sans pays ’’. Une juxtaposition qui conduirait presque l’inculte à imaginer que l’enfant ‘’altéré’’ l’est pour cause d’embargo de la part d’un pays barbare et que les missiles seraient des représailles à ce fait.

De tel amalgame douteux éloigne la réalisation d’une Paix juste et durable tant espérée.

Après le discours du Président américain, vint celui tant ‘’attendu’’ du Président iranien. Devant les violences verbales haineuses et coutumières de ce dernier, les Européens, selon la Présidence française, ont débattu par le truchement de leurs ambassadeurs ‘’pour savoir quel est le mot qui pourrait déclencher leurs départs’’ de la salle de l’assemblée générale de l’Onu. Il est patent que le mot ne sera pas celui de Paix. Quoi qu’il en soit, Mahmoud Ahmadinejad en rigolera jusqu’à ses prochaines palabres dans une quelconque instance internationale, faute d’être poursuivi judiciairement pour incitation à la haine raciale.

Dans l’attente, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a assuré mardi 22 septembre par la voix de son chef Ali Akbar Salehi que « Nos scientifiques ont fabriqué une nouvelle génération de centrifugeuses et des cascades de 10 centrifugeuses. Chacune sont actuellement à l'essai ».

Selon ce dernier, ces nouvelles centrifugeuses sont en mesure de multiplier par « plus de cinq » la capacité iranienne à enrichir de l'uranium. Si cela multiplie, bien évidemment, par autant le risque pris par la Paix, les puissances du monde occidental en sont encore, après tant d’années, à discuter, entre elles, d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’Iran, au nom bien compris de leurs intérêts respectifs, en lieu et place d’une action armée internationale.

Par ailleurs. Le ministre de la culture égyptienne Farouk Hosni, bien que donné favori au poste de Secrétaire général de l’Unesco a été battu par l’ancienne diplomate bulgare Irina Bokova. Bonne nouvelle dans ce monde de brutes.

Il aurait été scandaleux, en effet, d’y voir s’y installer un individu assurant vouloir brûler lui-même les livres d’auteurs israéliens, invitant des négationnistes à venir s’exprimer en Egypte, coopérant -selon ses propres dires- dans les années 70 avec les services de renseignements de son pays contre les étudiants égyptiens, ou facilitant l’exfiltration des terroristes impliqués dans le détournement du paquebot italien Achille Lauro et l’assassinant de deux otages, dont un paraplégique américain jeté par-dessus bord avec sa chaise roulante.

Farouk Hosni restera, quoiqu’il en soit, Ministre de la Culture de l’Egypte. Quant aux ‘’intellectuels’’ égyptiens, ils imputent la défaite de leur ministre à l’œuvre du « lobby juif ».

La Paix régionale a encore fait un grand pas dans le mauvais sens.

Tous ces faits affligeants, ainsi que d’autres aussi nombreux que variés, font prendre à la Paix une mauvaise direction. Gageons, sans grand risque, qu’Israël et le peuple juif corrigeront le tir, quitte à déplaire au politiquement correct soumis au cartel du pétrole, des pétrodollars et des banlieues perdues du monde occidental.

mercredi 9 septembre 2009

L’obsession de Charles Enderlin

Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem et auteur de ‘’Rêve brisé’’ et ‘’Années perdues’’, va sortir un nouveau livre intitulé « Le grand aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’Islam radical ». Lire la quatrième de couverture c’est connaître, par ses mots choisis, brièvement la substance du livre. En la circonstance, la culpabilité d’Israël dans « l’éveil de l’islam radical ». Ce qui n’étonnera, évidemment, que les plus naïfs. Quant à y trouver une quelconque responsabilité ‘’palestinienne’’, arabe ou musulmane dans la poursuite du conflit et/ou le Djihad international, les lecteurs seront priés de chercher ailleurs.

Du soutien des « « gouvernements successifs de Jérusalem » au cheikh Yassine, fondateur du Hamas pouvant être un « antidote à l’OLP », à « l’occupation israélienne, le développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient », voici bien ouvert l’éventail des accusations à l’encontre de l’état juif en particulier et de l’occident en général. Rien donc de nouveau de la part de celui qui, bien que n’étant pas sur place, fut au faîte du ‘’scoop’’ de « l’assassinat de Mohamed Al-Dura par les Israéliens ».

Litanie claire de la part de celui qui est considéré comme un ‘’grand professionnel’’ par ses pairs, et agencement à charge sans circonstances atténuantes d’une démocratie en lutte existentielle.

En effet, si l’on peut comprendre le soutien des autorités israéliennes à la création d’une association caritative en 1987 en faveur des ‘’Palestiniens’’, soit le Hamas, on doute fort que ce livre amène des preuves d’une collusion d’intérêts entre Israël et celui-ci dès lors qu’il prit le parti de prendre les armes pour libérer Al-Qods et la Palestine de la mer au Jourdain.

De même, en ce qui concerne ‘’l’occupation’’ de la Judée, Samarie et la bande de Gaza, Charles Enderlin omet systématiquement que la guerre de 1967 en a été la cause. De même que le refus de l’Islam radical international de reconnaître « l’entité sioniste » comme état juif est responsable de la poursuite du conflit. Ces deux oublis éternels du correspondant permanent de France 2 dans toutes les ‘’analyses’’ qu’il commet sont caractéristiques de sa vision sur le conflit.

Si l’on imagine d’ici que le livre sera gorgé de ‘’secrets exceptionnels et exclusifs’’ appelant le chaland à acheter le livre -il faut bien nourrir son homme- on est étonné que le « double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à Washington » fasse encore recette. Seuls les candides penseront que les gouvernants ne sont pas élus pour faire avancer les intérêts de leurs peuples respectifs et tabler sur différents ‘’jeux’’ à la fois.

On ne peut douter que France 2 fera de la publicité à ce livre. Soyons sûrs que cela sera, tel décrit dans le résumé, dans le seul objectif évident d’inciter les téléspectateurs à méditer sur une « paix juste et durable dans la région ». Mais seulement une fois le peuple israélien corseté dans une délégitimation internationale afin de calmer l’Islam radical.

Gageons que la lecture du livre, dès sa sortie, ne modifiera point l’impression retenue au décryptage de la quatrième de couverture.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 4 septembre 2009

Les valeurs perdues de l’Europe

Après la Suède et l’Espagne, voici venu le tour de la Norvège de participer au supplice intellectuel d’Israël et, à travers ce pays, du peuple juif. Contrairement aux deux pays précédemment cités, c’est directement une décision gouvernementale qui fait, en quelque sorte, scandale. La ministre norvégienne des Finances, Kristin Halvorsen, a annoncé que le fond de pension norvégien ne soutiendra plus financièrement la société Elbit pour des « raisons morales » car le matériel de cette entreprise est utilisé pour surveiller la clôture de sécurité construite en Judée-Samarie.

« Nous refusons de financer des entreprises qui contribuent ouvertement à l'infraction du droit humanitaire international » a-t-elle déclaré en ajoutant que les actions ont été revendues avant l’annonce officielle. ‘’Raisons morales’’ peut-être, mais pas suffisantes pour refuser d’engranger les bénéfices d’une société en bonne santé. La moralité n’eut elle pas été de faire d’abord l’annonce puis d’attendre la réaction des autres actionnaires sur le plan boursier ?

Mais l’important n’est pas là, mais axé sur le ‘’droit humanitaire international ’’ invoqué comme raison principale par la ministre. Un droit qui, selon l’interprétation norvégienne, néglige le droit basique de l’Israélien à se protéger de tous dangers venant de la Judée et Samarie et oublie sciemment les centaines de victimes du terrorisme assassinées ou blessés à vie. Les fonds de pensions scandinaves ont-ils seulement pensé à participer, volontairement, un tant soi peu à quelques indemnités à l’égard de celles-ci et de leurs familles ?

Encore de la ministre sur le désengagement financier : « le mur de séparation entrave de manière éhontée les déplacements des Palestiniens de la Judée-Samarie. Par conséquent, investir dans une entreprise qui participe à un tel projet revient à "contribuer à la violation de normes éthiques fondamentales. »

Autre contresens opposé à la raison. La clôture de sécurité étant parallèle plus ou moins à la ligne de démarcation de 1949 et ne morcelant pas la Judée et Samarie, on est en droit de s’interroger sur le sens des déplacements des ‘’Palestiniens’’ réclamé par la ministre. Devraient-ils pouvoir pénétrer librement en territoire israélien, et ainsi permettre la poursuite de la ‘’résistance palestinienne’’, pour ainsi de pas contrevenir aux « normes éthiques fondamentales » si chères à la Norvège ?

S’il est une conclusion à tirer des procédés utilisés par ces trois pays européens, mais non pas seulement, elle est à mettre sur le cheminement moral emprunté depuis des années par leur microcosme intellectuel. Un petit milieu qui place en permanence Israël sur le banc des accusés pour pouvoir maintenir son niveau de confort et de plaisir. Un petit monde qui sacrifie la raison, la logique, le bon sens au nom de ‘’valeurs’’ qui écœurent un nombre d’Européens croissant.

Les Israéliens doivent s’attendre à être de plus en plus immolés sur l’autel du pétrole, des pétrodollars et des banlieues perdues de l’Europe.

Mais ceci, ils le savent depuis fort longtemps.

mardi 1 septembre 2009

Dans quel monde vivons-nous ?

A lire le compte rendu de la presse en général, et sur le conflit proche-oriental en particulier, un sentiment d’agacement et de rage assaille tout quidam un tantinet logique. Lorsque ce n’est pas le ‘’journaliste’’ qui va de son ‘’scoop’’ sur Israël, c’est le politique ou encore ‘’l’expert’’ qui prend la place laissée vacante.

On s’est familiarisé, par les soins de ces procurateurs par excellence, à ce que ce pays soit devenu, au fil du temps, le vilain petit canard responsable des maux de ce petit monde.

Mais comme dit l’adage, trop c’est trop !

Après moult imputations ignominieuses datant de presque Mathusalem, comme l’accusation revisitée du journal Aftonbladfet qui a vu dans les soldats israéliens des intermédiaires meurtriers négociant, au mieux des intérêts de l’état d’Israël, les organes récupérés sur les ‘’Palestiniens’’, voici Mouammar Kadhafi, lors du sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré aux guerres sur le continent, incriminant Israël « d'être derrière tous les conflits en Afrique », de se servir « de la protection des minorités comme prétexte pour déclencher les conflits », ou affirmant encore que « Les Israéliens forment un gang et sont derrière tous les problèmes de l'Afrique ». (Sida, sécheresse, réfugiés …La liste de ‘’problèmes’’ dus au ‘’gang juif’’ étant trop longue à établir, chaque admirateur du Colonel y rajoutera celui qu’il désire !!!)

Outre un aveu du dirigeant libyen que la protection des minorités lui importe peu, on recherche désespérément des preuves de ses imputations.

Mais les faut il réellement pour que ces charges prennent forment dans l’esprit planétaire ?

-Qui se soucie réellement d’obliger ce dictateur à prouver ses assertions ?
-Quel chef d’état refusera de l’accueillir et de parapher des accords énergétiques et économiques suite à ses dires stupides ?
-Quelle Ong internationale s’élèvera contre cet éternel état de fait qui place Israël dans la posture d’accusé ?
-Quel parti politique d’un état démocratique s’indignera à ce sujet quitte à rehausser son honneur et perdre quelques électeurs ?
-Quel média écrira en lettre majuscule un titre aussi frappant que fut celui de Zola dans l’affaire d’Alfred Dreyfus ?
-Quel individu aura la force de caractère de braver le politiquement correct à l’image d’un Clémenceau ou le courage des Justes sauvant des Juifs au péril de leur vie ?
-Qui rappellera haut et fort que l’inculpé d’office est innocent jusqu’à la preuve du contraire ?

A toutes ces interrogations, une seule la réponse s’impose. Personne ! Ou presque !

Peu de gens croiront sincèrement, effectivement, aux diverses diffamations portées à l’encontre de « l’entité sioniste ». Et pourtant, tant d’individus de par le monde n’hésiteront point à défiler à la moindre occasion qui leur sera donné de décrier l’état des Juifs. Pour quelle raison, sinon la haine du juif, perpétuel bouc émissaire de génération en génération ?

Si l’on avait besoin d’une seule preuve que la planète ne tourne pas rond à nouveau, l’imputation permanente à Israël de tous les maux est à elle seule parlante et démontre que l’occident, fier pourtant de ses valeurs, est prêt de nos jours à presque toutes les bassesses pour assurer son mode de vie. Ce qui préfigure des lendemains destructeurs et qualifie notre époque de munichoise.

Triste époque !

jeudi 27 août 2009

Colonisation des esprits face à la ‘’colonisation’’ de territoires

Sur le site Rue89, ‘’l’expert’’ de l’IRIS, a examiné la déclaration de Nicolas Sarkozy émise lors de la Conférence annuelle des ambassadeurs. Une ''analyse'' intitulée « Diplomatie : Sarkozy retrouve les rails de Chirac ». Au vu du titre, on ne peut douter que Pascal Boniface est satisfait de ce constat. A lire son texte, la tournure de sa pensée démontre son contentement. Ainsi, affirme t-il, le pragmatisme du Président français « le conduisait à (…) donner au conflit israélo-palestinien un caractère central dans les relations internationales -contrairement aux amis les plus inconditionnels d'Israël, qui plaident pour le qualifier « de portée limitée et régionale », et dont le règlement n'était donc pas une urgence ».

Il est vrai, il faut le reconnaître, que les « plus inconditionnels » du monde musulman ont conduit, eux, le monde occidental -sous la menace d’embargos de pétrole et de terrorisme, mais aussi de chantage à la guerre de civilisation- à se défaire autant qu’il se peut de ses valeurs centenaires afin qu’il admette la vision que ce conflit réglé, rien d’autre n’empêchera la planète de tourner rondement. Une reconnaissance publique fortement soutenue par le mercantilisme de ce monde occidental ainsi que par des banlieues de plus en plus islamisées.

Une ‘’centralité’’ qui ne pourra guère satisfaire tout quidam curieux de trouver le lien entre les guerres d’Irak, d’Afghanistan, du cachemire, du Darfour, de Tchétchénie etc.…et celle du Proche-Orient !

Autre passage de ‘’l’analyse’’ citée :

« Pour ce conflit, au moment où Israël essaye de gagner du temps, il (Nicolas Sarkozy) a martelé que « le temps n'était pas notre allié mais notre juge » et il a émis le souhait qu'il y ait « un gel précis et complet de la colonisation » et une relance de la négociation, indiquant que cela serait une erreur de penser que l'on peut poursuivre la colonisation et espérer la paix, en rappelant que la création d'un Etat palestinien était un axe fort de la politique française ».

Si l’on peut se moquer éperdument de l’appréciation de Boniface quant au temps ‘’gagné’’ par Israël, on ne reste pas moins perplexe quant à l’affirmation qu’un « gel précis et complet de la colonisation » fera avancer le processus de paix. Dans l’hypothèse où Israël se retirerait unilatéralement de tous les territoires conquis en 1967, Jérusalem compris, le Président pense t-il que ce pays devra accepter le droit de retour de millions d’étrangers (héritiers grâce aux bons soins de l’Onu du statut de réfugiés de leurs pères) en son sein et ainsi forcer le peuple juif à renoncer à son droit à l’autodétermination ? A lire son silence à ce sujet dans toutes ses interviews, conférences et prises de positions, on ne peut douter que la raison du plus grand nombre l’oblige à regarder le doigt et non la lune qu’il indique.

Tout expert sérieux du conflit proche-oriental affirmera, au contraire de Pascal Boniface et des dirigeants de l’Europe, que la centralité du malaise entre l’Occident et le monde musulman réside dans le fait qu’Israël est vu comme une partie du monde occidental honni et qu’après Samedi viendra Dimanche.

Continuer, en conséquence, à alléguer que la ‘’colonisation’’ est l’obstacle majeur à tout règlement définitif de ce « conflit central » autorise le commerce avec ceux qui détiennent le pétrole, les pétrodollars et la paix du monde, fait le jeu des antisémites rêvant de l’éradication du foyer juif, accroît l’animosité du monde musulman et, forcément, assure des lendemains sans honneur et probablement dans la guerre.

Pascal Boniface, par ses nombreuses interventions superficielles, facilite cet engrenage maléfique, et le Président Nicolas Sarkozy ne fait qu’assurer sa futur réélection. Mais aucun des deux, à l’instar de Jacques Chirac, ne pourra prétendre, pour l’un, à voir son nom associé à un début de processus de paix digne de ce nom, et pour l’autre à voir son nom en tête ‘’d’analyses’’ qui n’appellent pas d’aussi âpres rappels à la réalité.

jeudi 20 août 2009

Mentez ! Mentez ! Il en restera toujours quelque chose.

Y a t-il encore une accusation que le genre ‘’humain’’ n’a pas porté à l’encontre du peuple juif et d’Israël ? Le journal suédois Aftonbladet, dans la rubrique Kultur (sic) publie un article de Donald Boström -journaliste, photographe et auteur- intitulé « Nos fils pillés de leurs organes ». (Traduction Google du suédois au français).

‘’ Nos fils ’’ sont les ‘’Palestiniens’’ et les pilleurs, vous l’aurez deviné, les Israéliens par l’intermédiaire de leur armée. Le hic de cette grave accusation est que nulle preuve ne vient étayer cette charge dans l’article. Seuls les témoignages de ‘’parents’’ et du ‘’journaliste’’ forment le réquisitoire.

Comme introduction, et pour mettre le lecteur en confiance dans ce qui suivra, rien de mieux que de parler d’un individu nommé Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn (rien de plus juif que cela) accusé d’acheter « des organismes de personnes dans le besoin en Israël pour 10 $ 000 et de les vendre au désespoir des patients aux États-Unis pour 160 $ 000 ». Marché lucratif s’il en est, et Juif cupide s’enrichissant sur le dos (les reins en l’occurrence) des autres.

Pour confirmer la véracité de cette charge anti-israélienne, le témoignage d’une insoupçonnable personnalité aidera : « Francis Delmonici, Harvard, professeur de chirurgie de transplantation, et membre du conseil d'administration de la National Kidney Foundation, a déclaré dans le même journal que ce type de trafic d'organes en Israël est également en cours ailleurs dans le monde. En gros, il est de 10 pour cent des 63 000 transplantations rénale dans le monde illégal ». (Traduction Google).

Levy, Israël, 63000 transplantations, monde illégalLe décor est planté ! Reste, avant de décrire l’horreur du méfait, à comparer Israël avec la Chine, le Pakistan et les Philippines -célèbres par leur démocratie- et affirmer que suite à cette « très sérieuse suspicion », « la CIJ, la Cour Internationale de Justice, doit absolument ouvrir une enquête pour savoir si il s'agit de crimes de guerre israéliens ».

Si, après cette entrée en matière, le lecteur doute encore de la bonne foi du ‘’journaliste’’, cela ne sera dû qu’au refus de celui-ci de prendre la propagande pour de l’information.

Quelques citations de ‘’l’horreur’’ traduite toujours par notre ami Google et largement compréhensible :

« (…) population terrifiée. (…) Les militaires avaient rompu toute l'électricité dans le village (…) une force spéciale israélienne se mettre en embuscade dans le village des artisans. La personne que les forces spéciales a été chargé de détruire les 19-year-old Ahmed Bilal Ghana, l'un des actifs palestiniens de jets de pierres des jeunes qui a rendu la vie difficile à la puissance occupante israélienne. (…) Quand Bilal est suffisamment proche, à seulement sur la gâchette. Le premier coup frappé à la poitrine. Selon des villageois qui ont été témoins de l'incident, il était alors d'une balle dans chaque jambe. Ensuite, deux soldats de se snickeriet et lui a tiré une fois encore dans l'estomac. Enfin, ils ont pris Bilal dans les pieds et traîné jusqu'à la 20 pas snickeriets escalier en pierre. (…) Cinq jours plus tard, il revint dans le noir, mort et enveloppé dans des tissus verts hôpital (…) l'occasion d'entendre les rires des soldats qui ont jusqu'à ce qu'ils venaient de rentrer à la maison quelques blagues à l'autre (…) Nos fils sont utilisés comme donneurs d'organes forcés, a déclaré la famille de Khaled de Naplouse pour moi, comme la mère de Raed de Djénine, et les oncles de Machmod et Nafes de la bande de Gaza, qui avaient disparu d'un certain nombre de jours et de revenir à la nuit, tuer et disséquer ».

Et pour conclure, le ‘journaliste’’ d’affirmer qu’il est « Temps de faire la lumière sur cette macabre activité sur ce qui se passe et ce qui s'est passé dans les territoires occupés par Israël depuis l'Intifada a commencé ».

On ne peut douter que l’article incriminant Israël n’est qu’une soupe aux calomnies. Si l’on ne peut exclure que quelques Israéliens ou Juifs participent au commerce illégal des organes et sont condamnables comme tout autre, rien dans ce texte, insultant l’intelligence, ne démontre la participation, de prés ou de loin, des autorités politiques, militaires et/ou médicales dans l’assassinat et le meurtre prémédité de ‘’Palestiniens’’ et son objectif de s’approprier quelque organe que se soit de leur corps.

Tout quidam, un tantinet curieux et connaissant l’indépendance de la justice israélienne, s’interrogera quant à l’absence de plainte de la part des parents des victimes ou de la myriade d’Ongs, financées par des pays tiers, ayant vocation à salir « l’entité sioniste ».

A ce jour, nul procès sur ce sujet n’a été intenté.

Alfonbladet est un journal à grand tirage en Suède. La publication de l’article ci-dessus incriminé démontre, si cela était nécessaire, la pensée dominante à l’encontre d’Israël régnante dans ce pays. Une pensée où réduire l’état juif à un pays sans loi ni foi en les valeurs humaines est coutumier du fait.

S’il ne faut accuser tous les suédois d’antisémitisme primaire, on est dans le devoir de s’interroger sur le microcosme intellectuel ‘’éclairant’’ ce pays sur les faits et gestes d’un état luttant, depuis son renouveau, pour sa survie. Et mentir autant conduit, sans échappatoire possible, les lecteurs suédois au regret de ce renouveau.

Etait-ce l’objectif de cet article ? Il est difficile d'en percevoir un autre!