mardi 28 octobre 2008

Le Monde et ses obligés

Quand le quotidien Le Monde n’aime pas, il le démontre -sinon lors de toutes ses publications- à toute occasion donnée. Benjamin Barthe, après bien d’autres ‘’correspondants’’ en Israël, pour des raisons alimentaires ou idéologiques, participe au sein de cette rédaction à la détestation d’Israël. Tout sujet, pour ce faire est donc du pain béni.

Dans un article intitulé « "Match historique" en Palestine », il dénonce la main mise des Sionistes sur la Palestine Football Association (PFA), créée en 1928 et reconnue l'année suivante par la FIFA. Comment, s’interroge t-il, « expliquer que les instances dirigeantes du foot aient donné leur aval à une organisation aussi peu représentative, à une l'époque où les juifs ne représentaient qu'une faible minorité de la population du mandat britannique ? ». Evidemment, aux yeux du correspondant, par un « (…) vulgaire tour de passe-passe. (sic) A l'occasion de leur audition par la FIFA, les responsables de la PFA auraient recruté un représentant arabe, qui, sitôt la rencontre terminée, disparut du conseil d'administration ». L’ont-ils licencié ? Kidnappé ?? Assassiné ??? Benjamin Barthe, par l’intonation et les mots choisis, laisse l’imagination du lecteur vaguer, selon son choix, sur les méthodes des Sionistes forcément condamnables.

Plus sérieusement, cette question et sa réponse permettent de comprendre que pour ce dernier, il est aberrant d’imaginer les Juifs de l’époque -désireux de créer leur état si longtemps attendu- d’avoir leur équipe nationale à leurs couleurs et au son de leur hymne. Tout comme leur banque nationale Banque de Palestine devenue depuis Banque d’Israël, ou encore leur armée de défense nommée La Haganah devenue depuis TSAHAL et, évidemment, ne comprenant alors aucun arabe de Palestine.

Que d’injustices !!!

Tout autre journaliste objectif et intègre, se serait plutôt interrogé sur l’absence d’une équipe musulmane formée par des joueurs arabes de Palestine. Mais peut-être que cette carence était elle dû à leur occupation à empêcher toute renaissance d’un état pour les Juifs ?

L’article ne nous dira rien à ce sujet, mais en revanche démontre parfaitement l’inanité d’une recherche d’intégrité morale chez ce journaliste.

Souvent, dans des articles à charge contre Israël il est des informations involontaires qui interrogent sur le choix idéologique de l’auteur. Ainsi, il est fait cas, dans l’analyse de l’écrit décrié ici, de l’acceptation de la FIFA d’une équipe juive de Palestine en son sein (puisqu’après ce ‘’vulgaire tour de passe-passe’’- aucune démarche de sa part ne fut entrepris pour l’en exclure) mais aussi de l’acceptation de l’Egypte de jouer, lors d’un match au Caire contre celle-ci et comptant pour les qualifications de la coupe du monde, « l’hymne officielle du mouvement sioniste », la Hatikva et non pas l'hymne de la puissance administrative.

Comment comprendre alors que Barthe, tout seul dans son coin, en arrive à se faire juge et bourreau de l’espoir de tant d’apatrides d’alors avides d’une renaissance de leur ancienne patrie ? Comment comprendre les termes choisis pour écrire une diatribe rendue publique qui n’a rien d’informationnel mais plutôt propagandiste ?

Sinon par une obligation d’une constante obligatoire chez les journaleux embauchés par le quotidien Le Monde. Celle de verser vers l’illégitimité de l’état juif.

mardi 21 octobre 2008

Lettre ouverte à Charles Enderlin

Etant habitué à ce que Charles Enderlin ne publie pas tous mes messages sur son blog, mais n’hésite pas pour autant m’y nuire, je me permets de rendre public ma réponse à son dernier commentaire. Etant destinée à être publiée sur son blog, il ne m’en voudra donc pas de ce fait.

Cher Mr Enderlin,

A vous lire depuis quelques années, j'ai l'impression que vous êtes un être exceptionnel. Lorsque je lis votre prose , je ne peux que m'incliner devant votre professionnalisme et votre abnégation. Ainsi, lorsque je lis votre dernier post (1) j'ai l'impression d'être quelqu'un de tout petit auprès de vous.

Ainsi, chacun sait que vous avez la double nationalité, et que vous avez immigré très tôt en Israël. Comme chaque israélien, vous avez du faire votre service militaire, puis des périodes annuelles de trois à quatre semaines. Ce qui n'est, je vous l'avoue, pas toujours réjouissant mais, oh combien, nécessaire au pays que nous aimons tous les deux.

Vous avez du, également, allez combattre (ce que je suppose), lorsque nos voisins devenaient un peu trop agressifs (et peut être même -d’une pierre deux coups- envoyé vos reportages à France 2 en direct du front). Vous avez, théoriquement du moins, mis en danger votre vie, la sérénité de votre famille, et ceux qui ne l'ont pas fait vous doivent beaucoup. Ceux en général qu'on appelle les planqués, qui incitent les appelés à se faire dispenser du service national, se revendiquent souvent de gauche et manifestent généralement aux côtés de l'association la Paix maintenant qui est devenue la Paix à tout prix pour de nombreux, voire la majorité d'Israélien. Moi compris.

Vous avez de surcroît une autre coiffe à celle-militaire ci-dessus. Celle de journaliste permanent de France 2 à Jérusalem. Celle qui vous a permis de diffuser à longueur d’années les atrocités du conflit proche-oriental et permis de devenir célèbre de par le monde. On se souvient, notamment, du scoop de l’assassinat de l’enfant Mohamed Dura par les soldats israéliens (c’est du moins ce que vous nous dîtes) et qui vous a valu de nombreux prix. Certes ! Vous n’y était pas ce jour là, mais foi de votre caméraman, sympathisant du Fatah selon ses propres termes, c’est tout comme. ‘’Assassinat’’ qui, vous en conviendrez, a servi les intérêts des ennemis -et ils sont nombreux- d’Israël, pays que j’aime et, semble t-il, vous aussi. ‘’Meurtre’’ qui fut, nul n’en doute, l’excuse pour lancer aussitôt une intifada Al-Aqsa à l’assaut des infidèles que nous sommes. ‘’Crime’’ qui a justifié le lynchage de deux soldats, et la décapitation de Daniel Pearl. ‘’Infanticide’’ qui a coûté la vie à des centaines d’Israéliens et valu presque un isolement diplomatique à ce petit pays qui refuse, sondages et élections à l’appui, de se mettre entre les mains de ces officiers de réserve qui ne recherchent que la PAIX et vous sont si chers.

Bref ! De quoi, vous le reconnaissez vous-mêmes à mon propos, devenir défaitiste et renoncer à la création d’un état terroriste sur le flanc d’Israël, mais gardant espoir d’un renouveau au sein du peuple ‘’palestinien’’ aux fins d’une paix sincère et définitive comme je l’ai écrit des dizaines de fois dans mes articles, disponibles sur mon blog.

En conclusion ! Je reconnais humblement que je n’ai pas votre palmarès. Comme la très grande majorité des Israéliens heureusement. Ce qui me qualifie, à contrario, à être autorisé à dire mon mot à ceux qui imposent, sans être nullement élus, une direction politique dangereuse, voire néfaste pour mon pays, celui où j’ai décidé de vivre, de payer mes impôts, et à élever mes enfants quoiqu’il advienne.

Toujours cordialement, vous le savez bien.

Victor PEREZ ©

(1) Le lundi 20 octobre 2008 à 11:59, par Charles Enderlin

J'ai décidé de ne pas laisser passer le qualificatif "défaitiste" que Monsieur Perez accole au mouvement la Paix Maintenant, une organisation extra parlementaire fondée- il faut le rappeler - par des officiers de réserve. Je suppose qu'il se permet ce genre de liberté parce qu’il a combattu pour Israël. Pour ma part, je ne l'ai pas vu en uniforme de l'autre côté du canal de Suez en 1973, ni en opération au Liban en 1982 ou à Gaza dans les années 90. Peut être était-il sous les roquettes dans le nord d'Israël en 2006? Il paye certainement ses impôts en Israël et ses enfants font ou ont fait l'armée en Israël... Si ce n'est pas le cas, Victor Perez est la dernière personne qui peut qualifier la gauche israélienne de défaitiste. Les vrais défaitistes sont ceux qui veulent garder les territoires palestiniens avec le sang du dernier soldat israélien.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 10 octobre 2008

Le délitement intellectuel d’un journaleux

Michel Bôle-Richard est correspondant à Jérusalem. A lire son dernier ‘’papier’’ paru dans le quotidien Le Monde, et pour pasticher son titre, on ne peut plus douter qu’il subit une décomposition cérébrale l’empêchant de réfléchir honnêtement sur le conflit proche-oriental. Certes, son article intitulé « Le lent délitement du processus de paix » est publié dans la rubrique opinions. Mais il aurait été plus correct, vis à vis des lecteurs d’un quotidien se prévalant d’être une référence, qu’elle soit diffusée dans une rubrique à créer et nommée « Propagande ».

Il est inutile de revenir sur chaque assertion de ce pamphlet anti-israélien. Mais quelques précisions suffiront pour conseiller vivement à son auteur de s’expatrier de cette région afin qu’il ne sombre plus en avant dans le ridicule, voire dans l’antisionisme ou pire. Cette diatribe débute par le rappel que « Depuis le coup d'envoi du processus de paix (…), le 27 novembre 2007, 494 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité, et parmi eux 76 enfants ». Quand ? Comment ? Où ? … L’essentiel n’est pas de trouver dans le corps de l’article les réponses à ces questions qui n’y sont pas et que tout quidam est censé se poser d’entrée, mais d’installer le contour assassin d’Israël. Pour accentuer ce mauvais profil, l’aspect ‘’colonisateur’’ sera rajouté au « curriculum vitae » du peuple israélien. Ainsi conditionné, nul lecteur ne pourra plus s’élever contre la suite du ‘’reportage’’ à charge.

Ainsi, pour ce fait, sont appelés en renfort du pamphlet Gideon Levy -dont son ‘’patriotisme’’ bien connu lui fait comparer « la poursuite des pourparlers à de "la masturbation" »-, Ahmed Qorei qui a prévenu que « Le peuple utilisera tous les moyens pour obtenir ses droits. La résistance par tous les moyens est légitime" » -sauf évidemment pour les hébreux destinés à se soumettre au dictat musulman-, et Sari Nusseibeh qui s’est prononcé dans un entretien à Haaretz en faveur de la création d'un Etat binational en oubliant de demander si les Israéliens étaient d’accord avec cette idée. Mais qui s’intéresse vraiment dans ce texte à ce que souhaitent réellement ces derniers ?

Tzahi Hanegbi et Tzipi Livni sont également convoqués dans cette satire. Mais pour dénoncer la dernière déclaration du Premier ministre sortant affirmant qu’il faut sortir de « presque tous les territoires, sinon de la totalité, y compris Jérusalem ». Bref ! Selon Bôle-Richard les Israéliens sont les fauteurs de guerre. Il est donc impératif pour lui que les soldats et les ‘’colons’’ se retirent de ces territoires afin qu’Israël assure la venue de la Paix.

Sauf qu’à s’y exécuter sans s’assurer auparavant d’une reconnaissance irrévocable de l’état d’Israël comme état juif de la part du monde arabo-musulman et, bien sûr en premier chef, des ‘’palestiniens’’ n’est rien de moins que de permettre à la violence frontalière de perdurer.

Sauf qu’à s’exécuter sans preuve aucune de la fin de la haine et de l’antisémitisme disséminés et ancrés dans l’éducation des générations musulmanes à venir à l’encontre des Juifs, ou encore de l’éradication des branches armées ‘’polluant la bonne volonté palestinienne’’ mais aussi celle de l’Islam, le peuple israélien risque sans nul doute d’être à nouveau sujet d’une Shoa !!!

Est-ce cela l’objectif final du correspondant de Jérusalem ? Qui peut donc, sans se déconsidérer des honnêtes gens, réclamer de ce peuple sa propre mise à mort ? Qui pourrait lui reprocher son refus d’obtempérer aux dictats musulmans mais aussi à celui du politiquement correct qui sied tant aux journalistes de cet acabit ?

Nul être sensé ne peut évidemment nier que ‘’l’occupation’’ est la résultante de la violence exprimée à son égard depuis la déclaration d’intention de ce peuple de revivre sur une partie de sa terre ancestrale. Seuls des clones de Michel Bôle-Richard, mais aussi les antisémites et les antisionistes osent l’affirmation contraire.

Il est vrai, pour ce qui concerne le correspondant à Jérusalem, qu’il pourra se mettre, alors, à l’abri loin des territoires qu’il aura souhaité voir attribuer à la ‘’Palestine’’. On a les bravoures que l’on peut.

vendredi 3 octobre 2008

Zeev Sternhell et l’Etat juif

« Si les Palestiniens faisaient preuve de plus de clairvoyance, ils concentreraient leurs actions contre les colonies au lieu de mettre des bombes en territoire israélien ». Lire leurs actions terroristes à l’encontre d’autres Juifs demeurant dans les implantations de la Judée, de la Samarie et de la bande de Gaza. Ce conseil a été formulé par un spécialiste du fascisme dénommé Zeev Sternhell, professeur et historien de son état, dans une tribune virulente publiée en 2001 dans le quotidien Haaretz, journal dit de référence par tout ce que compte le ‘’gauchisme’’.

On peut s’étonner que cette apologie aux meurtres d’opposants politiques, car ce n’est rien d’autre, émis par un israélien ne fut pas suivi d’une condamnation judiciaire. On imagine facilement ce que serait la réaction de la police de la pensée dominante si un « extrémiste de droite » fait de même vis à vis de sympathisants de telle ou telle communauté israélienne, qu’elle soit religieuse, politique ou idéologique. Il serait, à coup sûr, saisi, jugé et condamné comme cela se doit dans une démocratie digne de ce nom et supporterait à vie la qualité de fasciste.

Rien de tout cela n’arriva à Zeev Sternhell. Au contraire ! Il fut sollicité, alors, par la bulle médiatique internationale aux fins d’expliquer au monde le ‘’mal’’ israélien et la raison de la poursuite du conflit. A savoir « l’occupation » et la « colonisation » israélienne. ‘’Maux’’ qui perdurent de nos jours et démontrent, après le retrait de la bande de Gaza en 2005, combien se sont égarés dans les méandres de l’antisionisme ceux qui faisaient cette analyse. Mais au-delà de cette constatation, il est aberrant de voir que ce membre fondateur de l’ONG « La Paix maintenant » affirme, suite à l’attentat dont il fut victime il y a peu, qu’il faut « s'occuper des criminels comme on le fait dans n'importe quel autre endroit au monde, c'est-à-dire qu'il faut les arrêter et les juger ».

Que n’a-t-il réclamé, alors, l’arrestation et le procès des criminels terroristes en lieu et place d’un appel à s’en prendre à d’autres Juifs !!!!!!

Dans le ‘’conseil avisé’’ de Zeev Sternhell aux ‘’Palestiniens’’, il est une question dont nul ne peut esquiver. Pourquoi ces derniers n’ont-ils pas suivi cette recommandation ? Pour quelles raisons les bombes humaines ont préféré prendre le risque d’être arrêtées lors d’un contrôle -et rater ainsi leurs démocides- pour sévir coûte que coûte en Israël même, alors que des Israéliens -soldats et ‘’colons’’- étaient à leur ‘’disposition’’ près de leurs villes et villages ?

La seule explication plausible est l’aide et le concours involontaires que leur apportent l’extrémisme de gauche et le mouvement « la Paix maintenant » dans la réalisation de leur objectif final. A savoir la disparition de l’état des juifs.

En effet !

•Qui peut prétendre que le retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005 ne fut pas surtout la résultante de la pression exercée par ceux qui croyait résoudre le conflit en mettant fin à « l’occupation » et la « colonisation » ? Retrait contre… contre rien, sinon la création d’une base terroriste dans le dessein final d’une éradication d’Israël.

•Qui s’élève contre l’idée d’un échange des territoires de la Judée et de la Samarie m² contre m² ? Territoires conquis lors d’une guerre de légitime défense en 1967.

•Qui s’oppose encore à la partition de la capitale du pays, Jérusalem ? Hier encore, un Premier ministre -démissionnaire malgré lui- a affirmé la nécessité de se retirer de l’est de la ville et de trouver une solution pour les lieux saints. Seront-ils, alors, librement accessibles aux religieux désirant s’y rendre ou faudra t-il réclamer un visa ?

Comme on le constate, le plan par étapes de l’Olp établit en 1974 est en phase finale. Bien que n’étant pas encore concrétisée, La ‘’Palestine’’ se dessine lentement et sûrement, sinon sur le terrain, dans la tête des premiers intéressés : les Israéliens. La lobotomisation et la culpabilisation ont permis cet accord tacite, alors que rien ne garantit la survie d’Israël comme état juif. Pas même cela !

Il ne reste plus qu’un ‘’détail’’ à solutionner pour que le monde musulman exprime sa joie et sa victoire totale contre les « singes et les porcs » mais aussi contre les « croisés ». La reconnaissance du « Droit au retour » des ‘’réfugiés’’ de 1948 et de 1967. Déjà en 2003 Yossi Belin, chantre de l’extrême gauche, avait négocié une vague formule dans les « accords de Genève ». Ehud Olmert, homme politique de droite, aurait, lui aussi, accepter l’idée d’un retour quantifié pour des « raisons humanitaires et de regroupement familiales ». Pour les négociateurs de l’Autorité palestinienne ces propositions ne sont pas encore suffisantes. Mais l’esprit est là. Ils ne leur restent plus qu’à attendre que le travail de fond du gauchisme face sa part et, par Allah, la Paix sera signée.

Oui ! Mais quelle paix ? Zeev Sternhell, comme tous ses collègues politiques, refusera alors, n’en doutons pas, d’assumer sa part de la faillite d’Israël, état juif, refuge pour les Juifs. Il aura toujours le loisir, cependant, de vivre entant que dhimmi dans ce que deviendra, ainsi, Israël, pays de tous ses citoyens.