dimanche 6 juillet 2008

Pour Charles Enderlin c’est non

Dans un article intitulé « Enquête » et diffusé sur son blog, Charles Enderlin affirme que le président du CRIF, Richard Prasquier, a fait une excellente proposition : « une commission d’enquête internationale sur la mort du petit Mohammed A Dura. J’approuve des deux mains, d’autant plus que France 2 a toujours répété que nous accepterons de participer à une enquête selon les standards internationaux ». Sauf, que « L’ARMEE ISRAELIENNE NE VEUT PAS D’ENQUETE EXTERNE » (sic).

Arlette Chabot, lors d’une interview sur RCJ et au micro de Shlomo Malka a assuré les auditeurs, elle aussi, de sa volonté de coopérer à une commission d’enquête internationale et que le père Jamal Al-Dura est prêt à se soumettre à un examen médical. Sauf, là encore, qu’à ses yeux le CRIF s’est disqualifié en soutenant la thèse des accusateurs de France 2 (re sic) et ne peut donc participer à la mise en place de la dite commission.

Sentant l’esquive à plein nez, j’ai donc écrit un article proposant une « commission d’enquête internationale à minima » (2) dont la simplicité de mise en œuvre et ses conclusions peuvent être difficilement repoussées. C’était sans compter sur la ténacité de Scoopy dans le refus de toute commission ayant pour finalité la véracité, ou non, de son reportage.

Dans un article intitulé « Le Crif » (3), et se servant de ma demande afin de répondre indirectement à tous ceux qui l’assaillent à ce propos, il m’invite à contacter Jamal Al-Dura, puis « avec (ma) commission médicale, en coordination avec Tsahal, (de me) rendre à Gaza en toute sécurité rencontrer Jamal, (ainsi que) les médecins qui l'ont soigné... Puis à Amman interviewer les chirurgiens qui l'on opéré ». Tout cela, évidemment, sans la présence d’officiels désignés par France 2 afin de corroborer les conclusions de cette commission (re re sic). Par une telle posture, on est donc légitimé dans la persistance de nos réquisitoires à son encontre.

Charles Enderlin qui ne traîne pas à saisir les tribunaux pour se laver de toutes ‘’diffamations’’, ne ‘’voit’’ pas l’intérêt d’une commission d’enquête qui aurait pour objectif de le blanchir définitivement de l’accusation de « mise en scène », quand bien même il gagnerait tous les procès intentés. Par ailleurs, cette attitude qu’une autruche ne lui envierait point met en danger la vie de Jamal Al-Dura. Car en repoussant l’expertise médicale aux calendes grecques, il permet aux ‘’Palestiniens’’ de comprendre tout l’enjeu perdu si cette commission se tenait.

Devant ce refus obstiné, la solution ne peut être à l’avenir que politique. Richard Prasquier, Président du Crif, devra, lors du prochain dîner officiel de son association et de son discours, réclamer la création de cette commission. Il devra pour convaincre la Présidence Française se servir des doutes sévères émis par le tribunal d’appel de Paris, mais également des excuses sans fin du duo Chabot-Enderlin qui n’ont pour dessein que l’annulation de cette demande de vérité.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 4 juillet 2008

Proposition pour une commission d’enquête internationale à minima

Le Président du CRIF, Richard Prasquier, vient de se décider à prendre part dans la recherche de la vérité dans ce qui est commun d’appeler « l’affaire Al-Dura ». Lors d’une conférence de presse, il a demandé qu’une commission d’enquête internationale soit nommée et composée d’experts neutres capables de trancher dans le différend qui oppose France 2 et Charles Enderlin d’une part et plusieurs contradicteurs de diverses nationalités d’autre part.

Arlette Chabot Directrice de la rédaction de la chaîne publique affirme de son côté que rien ne s’y oppose. L’envoyé permanent en terre sainte de la télévision publique française, quant à lui, confirme cette volonté. Sauf qu’à bien les entendre et les lire toute raison est bonne pour repousser aux calendes grecques, voire annuler, cette possibilité. Pour l’une, sur RCJ, le CRIF est trop engagé auprès de leurs accusateurs et ne peut donc être partie neutre. Pour le second, le frein -dixit son blog- viendrait des autorités israéliennes qui refusent toute enquête. Bref ! On a droit, nous autres simples spectateurs, au spectacle du chien qui se mord la queue et qui trouve cela tellement bon qu’il continuera encore longtemps.

Il nous faut donc trouver le moyen de les obliger à une enquête internationale à minima. Ils affichent partout leur accord à faire expertiser les blessures du père Jamal Al-Dura devant une « commission indépendante (…), avec les garanties d'indépendance et de sérieux » qu’exige un tel litige. Face à cette volonté affichée et proclamée sur tous les tons, il est de notre devoir de les prendre à leur propre piège et de leur proposer une solution beaucoup plus simple et dont nul ne pourra contester son résultat.

Il reviendra aux différentes parties d’agréer chacun de leurs côtés les experts qu’ils les représenteront afin de les mandater à une seule expertise. Celle des neuf blessures par balles à hautes vélocités mentionnées par le reportage litigieux. La science de nos jours étant un art démontré, il serait étonnant de voir ces experts réunis en commission arriver à des résultats différents sur les blessures existantes. Les expertises devront se tenir sur un laps de temps intangible et déterminé auparavant. Les résultats devront être totalement rendus publics dans leurs intégralités. Tous les dossiers médicaux devront leur être communiqués. Ceux de l'hôpital Shiffa de Gaza, ainsi que ceux de l'hôpital militaire d'Amman (s’ils existent vraiment). Mais aussi ceux de l’hôpital israélien Tel-Hashomer de Tel-Aviv, démontrant que les blessures de Jamal datent de 1992 et que ce dernier s’y fit opéré pour récupérer l’usage de sa main droite.

Pour de véritables experts, il est relativement simple d’établir l’ancienneté d’une blessure, mais aussi de connaître l’outil qui l’a commis. Il est donc peu probable que leurs résultats divergent de beaucoup, et empêchent en conséquence une conclusion claire et nette sur la véracité, ou non, du reportage. L’affaire s’arrêtera là, et ceux qui seront désignés comme fautifs se devront d’en assumer tous les effets.

A ce stade de la proposition, un seul point reste à préciser. Quels sont les principaux détracteurs de la version de France 2 ? Les noms les plus cités sont évidemment la Metula News Agency représentée par son rédacteur en chef Stéphane Juffa ; s’y rajoute le nom de Richard Landes ; ainsi que celui de Philipe Karsenty.

A ces trois personnes de s’entendre sur le nom des experts les représentants. Et que nulles prétentions de leurs parts ne viennent simplifier la tâche d’Arlette Chabot et de Charles Enderlin dans leur volonté d’esquiver toute enquête internationale.

jeudi 3 juillet 2008

Discuter avec le Hamas ?

De nos jours, de nombreux ‘’apôtres de la paix à tout prix’’ affirment qu’il faut discuter avec le Hamas. C’est, disent ils, en parlant que l’on mènera ses dirigeants à la table de négociation. Pour négocier quoi ? Ces adeptes du pacifisme n’osent aborder véritablement le sujet et laisse à l’avenir le soin d’y répondre. Négocier, les Israéliens y sont prêts depuis la renaissance de leur pays. L’Egypte et la Jordanie sont les preuves de leur volonté de Paix. Mais pour cela, il faut être deux.

Dans les années 80, d’autres pacifistes, voire les mêmes, appelèrent Israël à négocier avec l’Olp de Yasser Arafat. C’est, dirent-ils alors, en parlant avec les responsables (sic) de l’Organisation de Libération de la Palestine qu’adviendra la Paix en cette région et qu’Israël sera en sécurité. Le Premier ministre d’alors, Itzhak Rabin (z ‘’l), secondé par Shimon Pérès, y crut et signa en 1993 les « accords d’Oslo ». Le peuple israélien, en remerciement, eut ‘’l’honneur’’ d’être le sujet de prédilection des attentats suicides perpétrés dans les bus, les marchés, les centres commerciaux, les restaurants, les discothèques ou salles de réceptions familiales. Liste non exhaustive des lieux de meurtres d’Israéliens. Attentats revendiqués principalement, évidemment, par les oppositions au Fatah, parti du Président de l’Olp Yasser Arafat.

« Discuter de paix comme si le terrorisme n’existait pas, et combattre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de négociations de paix » était la devise d’alors du gouvernement. « Des territoires contre la paix » était également l’espoir d’une normalisation définitive de la situation d’Israël dans un environnement hostile. L’échec des discussions de Camp David en l’an 2000 permirent aux Israéliens ‘’d’hériter’’ d’une « intifada des mosquées » qui amena de très nombreux citoyens à soutenir le gouvernement d’Ariel Sharon lors du retrait unilatéral de la bande de Gaza afin de se débarrasser au mieux du problème. Un territoire qui fut conquis ‘’démocratiquement’’ par l’opposition au parti du Président ‘’palestinien’’ Abou Mazen, successeur de feu Yasser Arafat, et transformé en base arrière d’une haine tenace envers le Judaïsme, le Sionisme et Israël.

Le bilan de ces quinze années de négociations directes ou indirectes, avec des individus n’ayant pas comme base minimum le respect humain, fut pour Israël plusieurs centaines d’assassinats de ses enfants, plusieurs milliers de blessés et une propagande internationale frôlant souvent l’antisémitisme mais certainement l’anti-israélisme. C’est à dire le droit du peuple juif à son auto-détermination.

A la lecture de ce bilan, faut-il discuter avec le Hamas, principale composante de l’opposition aux négociations de paix avec Israël ? Et quand bien même les négociations s’enclencheront elles, les concessions israéliennes octroyées alors suffiront elles à calmer l’ardeur de l’opposition au Hamas ? Ou faudra t-il alors, suite aux suggestions des ‘’pacifistes’’ de tout bord, pensant au ‘’bien d’Israël’’ et à sa sécurité, discuter avec le Djihad islamique, le FPLP, le FDLP, ou autres organisations réclamant leurs parts du gâteau israélien ? Et pourquoi pas avec, à nouveau, le Fatah qui, dépossédé de la gloire des négociations, retournera à sa mission première, l’éradication d’Israël ?

Tel le Président colombien Uribe, Israël se doit de retrouver l’esprit d’Entebbe et refuser toute discussion. Tout au moins jusqu’à ce qu’un leader ‘’palestinien’’ (ou arabe) parle au nom de tous les siens et accepte le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, avec Jérusalem comme capitale et dans l’entière identité qui est la sienne. Toute autre approche du conflit mènera les Israéliens à compter leurs morts, panser leurs blessés et à subir l’opprobre internationale du « politiquement correct ».