vendredi 14 décembre 2007

Le talent du quotidien Le Monde

Michel Bôle-Richard, correspondant à Jérusalem du quotidien Le Monde ne démontre nul attrait à vouloir informer correctement ses lecteurs et donc ceux qui le nourrissent. Dans un énième article intitulé « Difficile première séance de négociations entre Israéliens et Palestiniens » tous les ingrédients de la mal information volontaire sont présents.

Jugez en : « (…) la rencontre entre les deux délégations (…) a été affectée par l'importante incursion de Tsahal dans la bande de Gaza, la veille, qui a causé la mort de six Palestiniens et l'annonce, une semaine auparavant, de la construction de 307 nouveaux logements dans la colonie de Har Homa, à proximité de Bethléem ».

On apprend que la « colonie de Har Homa » se situe « à proximité de Bethléem ». Jérusalem étant une ville dans le voisinage de Bethléem, il n’y a donc nulle malveillance, selon le journaliste, à affirmer que le quartier de cette ville se trouve, lui aussi, « à proximité ». Sauf, que la décision de dissocier cette partie de la capitale témoigne d’une poursuite de la « colonisation » et, en conséquences, du manque de volonté d’Israël dans la recherche d’une Paix Juste et durable pour la région. Cette présentation subodore également l’incongruité de l’exigence d’Israël, lors de discussions à venir, de toute possession sur ce territoire. Michel Bôle-Richard est objectif, on vous l’affirme.

Par ailleurs, si l’on doutait un tant soit peu encore, ‘’l’assassinat’’ de six ‘’Palestiniens’’ par « l’importante incursion de Tsahal dans la bande Gaza » précise ce manque de volonté. Sauf qu’à lire la suite du pamphlet, on s’aperçoit que « les Israéliens ont exigé que cessent les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza et les attaques en Cisjordanie ». Serait-il possible que ceci découle de cela ? Est il logique d’imaginer que les six ‘’Palestiniens’’ ne soient autres que des terroristes recherchant la mort du plus grand nombre de civils israéliens ? Le journaleux, ni le quotidien, ne s’attardent généralement sur de telles futilités.

Une autre tournure de phrase peut légitimement nous apostropher. « Ce premier rendez-vous devait être utilisé pour composer les différentes équipes de négociations qui doivent s'atteler aux dossiers cruciaux, comme le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés et les frontières du futur Etat palestinien ».

Le « retour des réfugiés » est donc invoqué comme un dossier ‘’crucial’’. Que tous les gouvernements israéliens successifs ont dit et redit leurs refus de toute acceptation de cette exigence afin de sauvegarder le caractère juif du pays et donc sa qualité de refuge pour ce peuple, elle n’en reste pas moins, pour le journal, un impératif de la négociation. En revanche, le dossier de l’expulsion des Juifs des pays arabo-musulmans, devenus entre autres Israéliens, n’est même pas ouvert au sein de cette rédaction. Les lecteurs de ce journal n’en sauront donc rien et devront se tourner vers d’autres sources pour être informés correctement.

On a beaucoup écrit sur la conception idéologique des publications françaises de gauche. Il y manquait la reconnaissance de leur talent à détourner la réalité afin de pouvoir haïr, sans remords, les Juifs.

C’est chose faite.

lundi 10 décembre 2007

Aimez le pays ou quittez le !

Tous les francophones connaissent le slogan devenu célèbre depuis son utilisation par le leader du Front National Jean Marie Le Pen : « La France, aimez la ou quittez la ». Tous les "bons samaritains" que compte le microcosme intellectuel francophone avaient hurlé, alors, aux « racistes » et aux « extrémistes de droite ». A la « droite dure » lorsque, à son tour, Nicolas Sarkozy avait, dans son style, demandé lors de sa campagne électorale à tous ceux qui n’acceptaient pas la loi du plus grand nombre de quitter le pays. Telle est pourtant la logique qui a court à travers la planète. Seuls les pays occidentaux, sous la pression des droits de l’hommistes, hésitent à s’en réclamer.

Un slogan et une pratique, néanmoins, adoptés -contre leur gré, de tout temps et en tout lieu- par les Juifs minoritaires, violentés par les populations locales hostiles. Nul ne leur fit, cependant, le grief de ne pas avoir aimé leur pays d’adoption.

Actuellement, en Israël, un débat fait rage. Faut il que cet état soit la patrie du peuple juif ou seulement le pays de ses citoyens ? La réponse à cette question déterminera définitivement le relations entre les citoyens juifs et ceux d’origine arabe exigeant d’avoir une égalité dans les droits. La lecture de cette revendication peut laisser croire qu’un ‘’apartheid’’ -terme à la mode en ce moment pour qualifier Israël- sévit en ce pays. Rien n’est plus faux évidemment. Bien malin et menteur celui qui pourra prouver le contraire.

Cette requête de la part de la communauté arabo-israélienne ne vaut, évidemment, que pour mettre fin à la loi de retour réservée aux seuls Juifs. Ainsi, devenus minoritaires dans leur pays -pourtant reconnu par la loi internationale et crée sur la terre ancestrale-, les Israéliens de confession juive devront, à nouveau, subir l’hostilité de la population musulmane -devenue majoritaire par l’arme démographique ou par le retour de leurs « réfugiés »- et mettre à nouveau en pratique cette sentence que le monde leur applique depuis si longtemps : « Quittez le pays ou souffrez ».

Sommation inique si l’on sait que l’état ‘’palestinien’’ à naître ouvrira ses portes à l’immigration selon son seul bon vouloir. Un état composé, dés sa création, de territoires devenus Judeirein. Sans Juifs. Un pays tel que l’avaient rêvé les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Une nation qui pourra, alors, se targuer d’être la patrie de tous ses citoyens. Ce qui confortera les arabo-israéliens dans leur exigence, au nom des droits de l’homme, d’une même attitude de la part d’Israël.

Ce débat injustifié démontre, si besoin était, la fracture grandissante entre les deux principales communautés israéliennes. La revendication arabo-israélienne deviendra, si l’on n’y prend garde, la nouvelle raison d’une guerre larvée ou ouverte faite à Israël par la Ouma, et cela dès la naissance officielle de l’état ‘’palestinien’’ et d’un retrait des forces armées israéliennes de tous ses territoires.

Il faut donc que les israéliens imposent à leurs dirigeants d’inclure, lors des discussions avec l’Autorité palestinienne, un maximum de villes et villages arabo-israéliennes dans les frontières de l’état voisin à naître. Quant aux autres, les arabo-israéliens qui resteraient sur le territoire israélien, il faudra qu’ils reconnaissent, à l’ instar de l’obligation faite aux 57 pays musulmans, Israël comme état juif ou qu’ils quittent, sans aucun espoir de retour, l’unique patrie des Juifs. Et tant pis si cela fera hurler les ‘’bons samaritains ’’, partisans d’idéologies antisémites parce qu’antisionistes.

dimanche 2 décembre 2007

Quelques évidences

Décidément, rien n’y fera. Le Monde restera L’Immonde dans l’esprit de tout quidam refusant de comprendre le conflit proche-oriental à l’aune de la ligne dictée par le politiquement correct. Dans un article de Benjamin Barthe intitulé « A Tel-Aviv, la paix peut attendre » le mal est israélien, la victime « le Palestinien ». Rien de nouveau, donc, sous les cieux de ce quotidien.

Une petite réflexion sur l’avenir des discussions promises à Annapolis démontrera toute l’inanité de ces journalistes à nous pondre continuellement des pamphlets qui n’ont d’autres buts que de décourager tout soutien à une paix juste et durable, certes, pour les arabes de Palestine mais également pour les Israéliens.

Abou Mazen & co réclament un droit au retour de quelques millions de « réfugiés » au sein même de l’état d’Israël, unique patrie du peuple juif. Qui peut, réellement, réclamer des Israéliens une liquidation volontaire de leur pays, et mettre ainsi à nouveau les générations futures en danger, aux seules fins de réparer une faute qu’ils, de surcroît, n’auraient pas commise ? En effet donc, la Paix peut attendre à Tel-aviv, mais également dans tout le reste du pays

Une autre des exigences des « Palestiniens » est de prétendre à un corridor entre la « Cisjordanie » et la bande de Gaza. Qui peut sérieusement croire que le peuple israélien admettra de voir son pays coupé en son centre pour que « l’état palestinien » à naître puisse être d’un seul bout ? Seule la solution d’un tunnel souterrain sous contrôle exclusif d’Israël pourra voir le jour. Dans le cas contraire, la Paix attendra à Tel-aviv, et ailleurs aussi.

Une revendication territoriale sur la veille ville est également avancée par ceux affirmant cet endroit comme étant le troisième lieu saint de leur religion. Place pourtant nullement mentionnée dans leur livre saint Le Coran et n’étant pas lieu de pèlerinage. Qui peut réellement croire en une Paix juste et durable tant que le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme mentionné près de 700 fois dans les livres saints, ne sera pas reconnu comme étant propriété exclusive du peuple juif sans que cela, pour autant, remettre en question la libre pratique de chaque religion comme cela est le cas actuellement ? Pour tout refus à cette doléance israélienne, la Paix attendra à Tel-aviv et, malheureusement ailleurs aussi.

Une autre sommation de l’Autorité palestinienne est le démantèlement des « colonies » et le renvoi des « colons » dans leur mère patrie. Quels Israéliens fervents défenseurs d’une Paix juste et durable concéderont cette faveur sans exiger, à leur tour, une diminution drastique du nombre d’arabes de nationalité israélienne ? Si un territoire se doit de devenir Judeirein, qui pourra les empêcher d’assurer leur avenir démographique sereinement par un déplacement de frontières ? Dans le cas contraire, il n’y à guère de doute que la Paix attendra à Tel-aviv et ailleurs.

Ces quelques évidences parmi d’autres, que le peuple israélien mettra en avant lors de toutes discussions, prouvent, si besoin était, le peu d’avenir prédit à la Paix lors de la conférence d’Annapolis. La Paix attendra, malheureusement, encore quelques générations avant de se voir définitivement établie en cette contrée. Car, n’en déplaise aux désinformateurs de l’Immonde et autres quotidiens francophones de mêmes acabit, le peuple juif a le droit de disposer d’une patrie juive reconnue internationalement, viable et continue, avec des lieux saints en libre accès ainsi qu’en toute propriété, et un avenir démographique ne menaçant pas sa pérennité.

mercredi 21 novembre 2007

L’arbitrage de Renaud Girard

Lors de chaque ‘’reportage’’, Renaud Girard est présenté comme « grand reporter au service étranger du Figaro ». A mon humble avis, il serait plus adéquat que la rédaction de ce quotidien le présentasse à l’avenir comme « reporter étranger à ce qui touche à l’international ». En effet ! Lors de chaque lecture de ses écrits je m’étonne de son grand amateurisme et de son manque de détermination à considérer toutes les données, sans exclusives, du conflit proche-oriental.

Ce qui me mène, indubitablement, à m’interroger sur son mode de pensée. La réponse qui s’impose alors n’est autre que son asservissement à une idéologie nauséeuse et mortifère qui n’a rien à voir avec la démocratie et sa défense.

Une idéologie qui lui impose une condamnation systématique, par des termes choisis, des Américains et des Israéliens. Dans sa dernière ‘’œuvre’’ intitulée « Nucléaire iranien : ElBaradei est-il un arbitre fiable ? » on y trouve les termes « milieux néoconservateurs américains » et « faucon israélien ». Ceux qui savent lire entre les lignes auront compris rapidement quels sont les ‘’malins’’ qui s’opposent à l’« Homme discret, austère, compétent et travailleur, ElBaradei (qui) a déjà montré qu’il était un bon juge de paix ».

A toutes ces affirmations gratuites et extraites du manichéisme journalistique, s’ajoute cependant les interrogations que tout être humain sensé se pose : peut-on faire confiance au régime iranien et lui confier la maîtrise du cycle de production de combustible nucléaire ? Les USA répondent que non. Israël itou. Mais aussi l’UE -France en tête-, la Russie -bien que récalcitrante à toutes sanctions qui peuvent nuire à son juteux commerce avec l’Iran- et la Chine avec les mêmes réserves.

Toutes les puissances de la planète s’y opposent. Tout comme les pays limitrophes de l’Iran également. Opposition que reconnaît notre ‘’grand reporter ‘’, plus -semble t-il- au service des mollahs qu’aux lecteurs qui le paient pour être informer correctement. Quand bien même ses ‘’analyses’’ paraissent dans les pages débats et non internationales du journal.

Peut-on voir, alors, Elbaradei en « bon juge de paix » lorsqu’il affirme : « (…) avons-nous vu en Iran des éléments nucléaires qui pourraient être rapidement transformés en arme ? Non ! Avons-nous vu un programme actif de militarisation du nucléaire ? Non ! » ?

Lorsque l’on sait que les visites de contrôles des sites nucléaires iraniens sont guidées, limitées ou inexistantes, on est en droit de s’interroger sur les réelles possibilités du directeur de l’AIEA à arbitrer et donc à pondre un rapport honnête. On est, en conséquences, en droit également de se questionner sur la volonté politique affichée du régime iranien, mais aussi sur le désir du ‘’ grand reporter ’’ de nous mystifier.

Renaud Girard nous affirme en conclusion de son ‘’analyse’’ qu’« Il n’y a aucune raison pour penser que, le jour où l’Iran franchira la ligne rouge vers un programme nucléaire militaire, ElBaradei ne le dira pas ».

Parions que ce jour là, il se réfugiera dans un endroit sûr loin de l’Orient et laissera faire le sale boulot aux ‘’néoconservateurs’’ US et ‘’faucons’’ israéliens.

vendredi 19 octobre 2007

Comparaison évidente

Suite à la visite de Vladimir Poutine à Téhéran, le Président Georges W. Bush a averti de la menace du déclenchement d’une guerre mondiale si la théocratie iranienne parvenait à posséder la technologie nucléaire aux fins de se doter d’une arme atomique. Cet avertissement s’adressait, évidemment, au chef du Kremlin qui prône un dialogue sans fin avec les autorités iraniennes, le tout agrémenté, bien sûr, d’un commerce juteux dans le domaine atomique, civil s’entend (sic).

A ceci, le porte-parole du gouvernement iranien, Muhammad Ali Husseini, a qualifié les propos du Président américain de « menace sécuritaire mondiale » et a ajouté que « La politique agressive des néo-conservateurs américains porte atteinte au calme et à la sécurité internationales et constitue un obstacle à la stabilité mondiale ». Rien de moins.

Certains se souviennent pourtant qu’Ahmadinejad, le Président iranien, a menacé ouvertement de « rayer Israël de la carte »; qu’il arme, via la Syrie, le Hezbollah qui pourra se retourner le moment opportun contre les autorités légales libanaises ; entraîne les « activistes et/ou résistants » (re sic) du Hamas ; livre des armes aux Djihadistes d’Afghanistan, et soutient les Chiites irakiens contre leurs ‘’frères’’ Sunnites et réciproquement. Tout cela, et plus, dans l’unique objectif de s’octroyer une suprématie politique et militaire totale sur la région gorgée de pétrole et de gaz, voire au delà.

Ce qui nous rappelle, à nous autres occidentaux, de tristes souvenirs et nous autorisent le parallèle entre le troisième Reich et cette théocratie musulmane. Un régime qui enferme tous ses opposants, pend les homosexuels, etc.…, signe des accords avec des gouvernements ayant peu de déférence pour les droits de l’homme -qui ne soit marxiste bien entendu- et, surprenant, reçoit avec tous les honneurs le Président du Soviet union, pardon, de la Russie.

On ne peut donc ignorer cette singulière ressemblance et fermer les yeux sur les tristes conséquences de la deuxième guerre mondiale qu'entraîna une politique internationale similaire. On ne peut donc négliger la comparaison, qui saute aux yeux de tout observateur sérieux, entre Adolphe Hitler, Mahmud Amadinedjad et ses clones. Rapprochement qui évoque, par opposition, le sursaut d’un homme anglais qui s’opposa à la politique d’apaisement du Premier ministre Arthur Neville Chamberlain envers le Führer. Winston Churchill incarna très tôt la méfiance puis la résistance du peuple britannique et permit de redresser l’honneur de son pays, perdu alors par des accommodements et des arrangements qui conduisirent, de fait, à la guerre mondiale.

De nos jours, le Président Georges W. Bush est décrié et caricaturé par les ‘’ biens-pensants du politiquement correct ’’, de la compromission et de la ‘’paix’’ dans le déshonneur. Le parallèle entre l’attitude de ces deux hommes est flagrant. Nul doute que si le prix Nobel de la Paix existait en 1945, W.Churchill l’aurait reçu avec tous le respect dû à ses mérites d’opposant puis de Premier Ministre. Georges W. Bush, quant à lui, ne le recevra pas prochainement, mais l’histoire se chargera très certainement de lui rendre, tôt ou tard -et peut être plus tôt que l’on y pense- un coup de chapeau mémorable dû à son courage politique.

Dans tous les cas, nul ne peut et ne pourra le comparer aux Chamberlain, Daladier et Staline qui, tous, signèrent des « pactes d’amitiés et de non-agressions » avec Adolphe Hitler.

C’est déjà une très belle récompense.

mercredi 17 octobre 2007

Le mal de nos sociétés occidentales

Patrick Saint Paul, journaliste de son état auprès du quotidien Le Figaro, est en partie la preuve vivante d’un microcosme médiatique pétri, moulé, encadré par ce que l’on pourrait appelé « le droit de l’hommisme ». Ce ‘’système’’ étant destiné à régenter et codifier toutes analyses et réflexions mais aussi à qualifier abjectement ceux qui ne s’y plieraient point. Quitte à salir leur réputation et/ou leur honneur, les mensonges et les omissions volontaires aidant.

P.S.P. a commit, dans son journal favori, un papier -respectant scrupuleusement les consignes martelées par la doctrine en cours- intitulé « Une ONG israélienne dénonce le chantage sur les malades de Gaza » et ayant comme sous titre : « S'ils veulent être soignés en Israël, les Gaziotes doivent collaborer avec les forces de sécurité ».

Si le chapeau du pamphlet a probablement été choisi par la rédaction de la publication, il transmet cependant parfaitement aux lecteurs la condamnation du correspondant à Jérusalem et donc sa ‘’critique’’ d’un fait précis, omettant volontairement de le mettre en perspective avec la situation locale.

Le quidam non encore enrégimenter par le « politiquement correct » de P.S.P. s’interrogera tout d’abord sur l’absence d’un accord médical entre l’Egypte et la bande de Gaza. Cette dernière étant depuis 2005 purgée de tout Juif, soldats compris, on s’étonnera que le journaliste n’informe point ses lecteurs de la liberté pour les Gazaouits de se rendre dans le pays frère musulman voisin. Il est vrai, que pour cela, ils doivent auparavant démontrer leur volonté de se conduire en invités respectueux du pays hôte. Ce qui complique singulièrement les relations entre ces ‘’frères’’ et explique la demande faite à Israël d’actes médicaux.

On comprend mieux, après ce petit constat, la raison de l’exigence israélienne d’une « collaboration » sécuritaire avant celle d’une aide médicale. Ce pays étant bombardé régulièrement, plusieurs fois par jour, par des roquettes « artisanales » -comme les nomment nos journaleux francophones- toute indication communiquée à ses services de renseignements aidera son armée à réduire à néant ce que la raison désigne comme meurtriers, assassins, et que les « droit de l’hommistes » baptisent pourtant « activistes » ou « résistants ».

C’est après cette petite analyse que l’on peut juger du comportement sensé de l’Etat d’Israël. En effet ! Tout quidam doué d’une intelligence certaine s’interdira de reprocher au gouvernement israélien son refus de soigner et de guérir des individus, hommes ou femmes, complices voire étant eux-mêmes des tarés d’Allah, endoctrinés aux fins de l’éradication de « l’entité sioniste ».

Par opposition, tout quidam critiquant cet acte de méfiance et de défense envers les habitants d’une « entité hostile » pourra être désigné comme auxiliaire d’une « pensée unique » dictée par une idéologie nauséeuse et mortifère pour nos sociétés occidentales.

En effet ! Ces derniers attesteront, contre toute attente mais avec vigueur, de "l’extrémisme" de ceux qui défendent honorablement leur patrie ; de "l’homophobie" de ceux qui refusent, par exemple, un défilé de gays et lesbiennes en la ville sainte de Jérusalem ; ou encore, et cette liste est loin d’être exhaustive, de "l’islamophobie" de ceux qui contestent la liberté du port du voile hors du domaine privé.

P.S.P. n’est qu’un rouage de ce ‘’système’’ condamnable. Sa façon d’écrire l’information est ancré en lui. Elle lui a été enseigné comme d’autres ont apprit à lire ou à calculer. C’est dire combien il sera difficile d’extirper ce mal de ces cercles de ‘’vertueux’’ qui imposent à nos sociétés occidentales un mode de pensées exécrables. Mais pourtant il faut s’y atteler.

mercredi 3 octobre 2007

Un silence étourdissant

Presque tout le monde sait aujourd’hui que le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien, Daniel Seaman, a suscité au minimum l’émoi sinon un trouble certain dans l’équipe israélienne de France 2 dont le patron est Charles Enderlin, mais également l’auteur du « scoop » de l’assassinat du petit Mohamed Al-Dura.

Daniel Seaman a affirmé qu’il n’a « (…) fait que reprendre ce que des journalistes et des experts ont dit dans le monde. Ils ont conclu que ce reportage a suscité de nouvelles accusations de meurtres rituels, selon lesquelles les soldats juifs tuent de sang-froid des enfants étrangers ».

Dans une lettre signée de sa main, il souligne le « manque de professionnalisme » de la chaîne française, mais déclare aussi que tous les « éléments prouvent que Mohammad al-Durra n’a pas pu être tué par des soldats israéliens, mais par des tireurs palestiniens qui se trouvaient à proximité ». Ce qui est l’antithèse de la version de la chaîne nationale française, reprise par tout ce compte la planète d’anti-israéliens, d’antisémites, d’anti-sionistes et autres de même acabit.

Cette charge faite à l’encontre de Charles Enderlin l’a cependant contraint à réagir en confirmant sa tranquillité (sic) sur son blog personnel, mais aussi sur la 2ème chaîne nationale israélienne. C’est le moins qu’il pouvait faire en attendant le procès qui l’oppose à P. Karsenty, qui a obtenu la vision des rushes par le tribunal français le 14 novembre prochain.

Presque tout le monde est au courant de cette relance judiciaire mais aussi diplomatique, disais-je plus haut, sauf les Français qui paient pourtant une redevance à France 2 pour être, certes, distraits, mais aussi informés honnêtement. A l’instant où ces lignes sont écrites cette chaîne n’a pas crû utile d'instruire ses téléspectateurs sur l’affaire qui l’oppose, dorénavant, aux autorités israéliennes et non plus seulement à tout ce que compte « d’extrême droite » le monde juif, tels les sites Désinfos.com, Media-Ratings, ou l’agence de presse Metula News Agency. Chacun, de bonne foi, reconnaîtra leurs ‘’excès’’.

Presque tout le monde dis-je, sauf tous les téléspectateurs des chaînes nationales françaises, les auditeurs des radios françaises et les lecteurs de la presse hexagonale. Ce qui fait, si je ne m’abuse, quelques dizaines de millions d’individus.

Une vérification sur le moteur de recherche Google, sur les termes Charles Enderlin, Mohamed Al-Dura ou France 2, confirmera cette triste assertion. Aucun des grands médias français n’a jugé utile la diffusion de la mise en difficulté de France 2.

Si l’on avait encore un doute sur le mal qui ronge profondément la France, cette ‘’affaire’’ aura eu le mérite de nous le retirer.

jeudi 23 août 2007

Etre islamophobe ou pas ?

Quelle peut être, pour tout véritable démocrate, la réponse à la question posée dans le titre ? L’Islam est il compatible, voire soluble dans nos modes de pensées et de vies ? Les droits de l’homme, bases de nos sociétés, nous permettent ils d’accepter que d’autres, venus de contrées éloignées s’établir à nos côtés, aient des lois, des coutumes et des mœurs en opposition aux valeurs qui fondent nos communautés ? A la lumière de toute réflexion, il semble bien que l’harmonie entre le démocrate et le musulman religieux est impossible et que pour qu’elle existe le premier se doit soit de disparaître corps et biens au nom, justement, des valeurs qu’il défend, soit de se convertir à la religion du second. Dans le cas contraire il se devra d’assumer le qualificatif d’islamophobe que toute association ‘’antiraciste’’, fidèle à la ligne du politiquement correct, lui attribuera d’office systématiquement.

Sauf à se renier, en effet, et abjurer toutes les valeurs inculquées depuis l'enfance, peut on faire autrement que de condamner les versets du Coran qui appellent aux meurtres de tous les infidèles ? Peut on accepter le refus de toute apostasie ? l’exercice libre de l’excision ? le châtiment corporel des femmes ? le mariage forcé ? la polygamie ? la lapidation ? le sectionnement de la main du voleur ? le port obligatoire du voile quand ce n’est pas celui de la burkha ce linceul qui fait le deuil des droits de la femme qui le porte ? etc.

Sommes nous vraiment libres, si nous tenons à sauvegarder nos libertés et nos droits, de refuser ce combat qui s’engage sournoisement aujourd’hui dans nos différents pays mais aux modes de vies si proches ? Sommes nous vraiment libres de ne pas être islamophobes quitte, pour cela, ressembler à ces populations d’alors qui ne s’opposèrent guère aux croisades du christianisme, à ses inquisitions et aux meurtres qui en découlèrent ? Autres temps, autres mœurs certes, mais il y a des rapprochements qui nous déshonoreraient.

Être, ou ne pas être islamophobe n’est donc plus véritablement un choix. Soit l’on tient aux lumières acquises difficilement à travers les siècles, et en conséquence l’opposition frontale à tout ce qui les obscurcit un tant soit peu est évidente, soit ‘’l’apaisement’’ obtenu par des droits de l’hommistes corrupteurs contentera dans l’immédiat nos égoïsmes et les valeurs rigoristes de l’Islam finiront par devenir l’assise de nos sociétés occidentales.

Il nous faut donc exiger des diverses autorités de nos pays occidentaux un aggiornamento de l’Islam tel que l’ont fait le Judaïsme et le Christianisme. En cas de refus des autorités ecclésiastiques, l’interdiction de toute pratiques religieuses incompatibles avec nos modes de vies devra être instaurée et vérifiée. A l’instar, pourquoi pas, des lois ordonnées par l’Arabie Saoudite envers toutes les autres religions.

mardi 24 juillet 2007

L’envers du décor

Les droits de l’homme sont la motrice de nos modes de pensées occidentales, et loin de tout véritable démocrate l’idée d’en supprimer la moindre once de sa contenance. Mais l’utilisation de ces droits qui en est faite parfois, laisse, très souvent, pantois leurs défenseurs.

Lors de la conférence de presse quotidienne du 23 juillet 2007 du ministère français des Affaires étrangères et européennes, la réponse du porte-parole à la question d’un intervenant donne en filigrane le la, voire la musique de ce que doit être, et non autre, les lois de ce petit pays que des millions de tarés d’Allah s’acharnent à vouloir détruire. A savoir, l’Etat des Juifs, Israël.

Question du journaliste : « Quelle est la réaction de la France au projet de loi votée par la Knesset israélienne interdisant la location de ''terres d'Etat'' à une partie des citoyens israéliens: stipulant ''que les terres d'Etat ne peuvent pas être louées ou vendues à des non-juifs'' ? »

Réponse du porte-parole : « Je n'ai aucun commentaire à ce sujet. Les organismes compétents des Nations unies auront l'occasion d'y revenir »

Ne doutons pas que « les organismes compétents » (sic) de l’Onu interviendront très prochainement au nom des droits de l’homme pour… évidemment condamner cet état ‘’raciste’’.

Il faut savoir, avant de continuer la réflexion, que la presque totalité des terres de l’état sont propriétés d’Israël et que le citoyen propriétaire -quel qu’il soit- d’un immeuble ne dispose que d’un bail de jouissance pluriannuel de la surface où sied le dit bien. Il est, par contre, évident que toute personne peut évidemment acheter le bien déjà construit, mais nul ne pourra, en revanche, disposer d’une parcelle libre de toute construction sans, auparavant, détenir les droits requis sur celle-ci. Ce qui préserve, sans aucun doute, l’objectif premier des pères fondateurs de l’Etat d’Israël, à savoir : posséder les droits de propriétaires pour installer librement dans le pays de nos ancêtres tous les Juifs menacés de par le monde, ou tout simplement ceux qui le souhaitent.

Imaginons maintenant, qu’un état musulman ou plusieurs, forts de leurs pétrodollars, initient -sous un quelconque camouflage- un mouvement d’acquisition de terres de grande ampleur, cela afin de privilégier la seule minorité arabo-israélienne qui se révèle être, au fil des jours, une quasi cinquième colonne ? L’exclusion des citoyens juifs de ce pays, la majorité donc, seraient exclus de toutes possibilités de gérer et développer leur propre pays comme bon leur semble.

C’est donc pour éviter cette possibilité, très réaliste, que le parlement israélien a décidé de voter cette loi de ‘’préférence culturelle’’. Loi qui choque nos droits de l’hommistes, toujours prompts à juger et condamner Israël sans considérer auparavant l’environnement et la réalité de la situation. Des droits de l’homme qui servent de paravent à des mobiles nettement moins nobles et font, en fin de compte, passer un pays, exemple de démocratie, en paria des nations dans l’unique dessein de le voir disparaître au plus tôt.

La question qui s’impose naturellement à tout observateur objectif à la lueur de ce constat, est donc celle de savoir à quel point ces droits doivent être ralentis quelque peu afin que tous, Juifs et Israéliens compris, en bénéficient au maximum.

Les droits de l’homme sont une avancée incroyable de l’humanité. Il ne faut pas, en conséquences, que l’envers du décor, qui est hideux, ne devienne la règle et servent les totalitarismes qui se succèdent.

Malheureusement, ne comptons pas sur « les organismes compétents de l’Onu » pour être à la tête de ce combat.

mercredi 20 juin 2007

La réalité s’invite dans le conflit

Le coup d’état des islamistes du Hamas, dans la bande de Gaza, a quelque chose de bon. Celle de confronter la propagande ‘’palestinienne’’ -et plus généralement de ses alliés- à la réalité du conflit israélo-arabe.

Dans mon précédent article « Barbarie ‘’palestinienne’’ » je reprenais les citations de faits d’armes de ‘’Palestiniens’’ reproduites par un journaliste d’habitude peu amène à l’égard d’Israël. Ce qui ajoute à l’ignominie des actes rapportés. D’autres images sont venues, depuis, démentir l’idée fausse de la ‘’ sauvagerie israélienne ’’, j’allais écrire de la « Barbarie israélienne » tant de fois ‘’démontrée’’, ‘’prouvée’’ et, bien sûr, ‘’incontestée’’.

Chacun aura vu dans son média préféré la ruée de centaines de Gazaouits vers la sécurité, certes, égyptienne -ce qui après tout n’a rien d’extravagant puisque ce pays est un pays ‘’frère’’ dans leur lutte contre « l’occupation »- mais aussi israélienne. Ce pays qui, si l’on en croit la propagande tissée depuis tant d’années en ‘’vérité’’, commet des « infanticides » (Mohamed Al-Dura), perpètre des « massacres » ( Djénine ), emprisonne à vie des « modérés » ( tel le ‘’citoyen d’honneur’’ Marwane Barghouti) ou isole le « peuple palestinien » derrière un « mur d’apartheid » qu’il fait passer pour une clôture de sécurité dans le seul objectif de le spolier des terres qui lui appartiendrait.

Il semblerait donc, qu’il y ait encore plusieurs centaines de ‘’Palestiniens’’ qui ne croient nullement à toutes les déclarations déshonorant ce pays qui, selon un ex-Président de la Knesset, « ressemble à l’Allemagne pré-nazi ». Néanmoins, nul n’a encore filmé ces mêmes individus fuyant vers un pays voisin lors d’une intervention de l’armée israélienne traquant, lors de représailles, ceux que la réalité désigne comme des terroristes.

D’autres images tomberont d’elles mêmes lors de la confrontation sanglante encore à venir entre ceux qui servent d’exécutoires à la haine portée à l’encontre d’Israël, du peuple juif et, évidemment, de la civilisation judéo-chrétienne. Gageons aussi qu’il faudra beaucoup de temps pour que cette propagande perde de son efficacité et que ses partisans soient évincés de l’intelligentsia.

Mais il ne fait aucun doute que ce conflit fratricide remet, quelque peu, la réalité, et donc la Vérité, à sa juste place.

mercredi 13 juin 2007

Barbarie ‘’palestinienne’’

Patrick Saint Paul, correspondant à Jérusalem du quotidien Le Figaro, aura, pour une fois, quelque éloge et non les blâmes habituels résultant de la lecture de ses papiers.

Dans son dernier article intitulé « Surenchère armée entre Hamas et Fatah à Gaza », il nous informe, certes involontairement, du degré de bestialité atteint par les ‘’ résistants palestiniens ’’. Quelque soit, par ailleurs, leur appartenance idéologique.

Les lecteurs ainsi avertis pourront un peu mieux apprécier dorénavant l’attitude militaire israélienne lors de représailles.

Après nous avoir conté la haine des uns vis à vis des autres -‘’des frères’’ paraît il-, il nous narre qu’« Un membre de la Force 17, unité de sécurité de Mahmoud Abbas, a été la première victime précipitée du haut d'un immeuble de 15 étages ». Patrick Saint Paul ne nous indique point si le décès survint suite à la chute ou si les tarés d’Allah lui épargnèrent l’effroi du choc à venir.

Autre acte qui n’a guère mobilisé, là encore, ceux qui dénoncèrent, avec force, la construction de la clôture de sécurité entre ces ‘’doux humanistes’’ et les israéliens : « Des médecins ont relevé 40 impacts de balle sur le corps d'un important chef militaire du Fatah, Abou Jibian, enlevé chez lui puis abattu par des miliciens du Hamas ». Là encore, le journaliste ne nous dévoilera pas si la première balle fut mortelle ou si, par un excès de sadisme, les tarés d’Allah lui imposèrent la souffrance de chaque projectile.

Le dernier fait décrit dans le texte rappellera de tristes souvenirs : « Les combattants islamistes gravent au couteau des étoiles de David dans la chair des militants du Fatah, pour les assimiler à des collaborateurs d'Israël ». Sans commentaires.

D’aucuns d’entre nous se posent actuellement la question de savoir s’il faut aider le Fatah en lui permettant de recevoir les armes qui attendent dans le Sinaï l’autorisation israélienne. Sauf à jouer, à notre tour, les humanistes en tentant d’encourager les ‘’frères ennemis’’ à une nouvelle trêve, il ne fait aucun doute que tout terroriste éliminé évitera que l’armée israélienne, ou pire les civils, ne le retrouve armé et prêt à commettre une nouvelle atrocité.

Seul le calme définitif, et l’ordre s’y attenant, imposé à toute la bande de gaza permettra la négociation sérieuse d’une paix juste et durable ou, dans une option plus pessimiste, un court conflit de basse intensité faute d’un ‘’partenaire palestinien’’, qui se retrouvera de fait affaibli et découragé.

Si pour tout juif chaque vie sauvée est un bénéfice pour l’humanité, il est vrai, malheureusement, que quelquefois il est vital d’en passer par le sectionnement de branches pourries. Il est vrai, et nul observateur sérieux ne le contestera, que la ‘’branche palestinienne’’ a plus d’une tige abîmée.

mardi 29 mai 2007

Les analyses tronquées

Joris Luyendijk, qui a été correspondant au Proche-Orient durant une période de cinq années, a écrit un article sur le « mal » du journalisme occidental. Les mots biaisés du Proche-Orient , analyse publiée par Le Monde diplomatique.

L’article nous éclaire sur l’utilisation de mots et d’expressions employés à mauvais escient et permet à l’auteur une conclusion ferme : « les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région ».

C’est clair et concis.

Cela, pour la bonne raison que « Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés ».

Cette confirmation -tant de fois écrite et affirmée par tous ceux qui vivent très mal le lynchage médiatique d’Israël et de ses soutiens- ne vient pas, pour autant, dédouaner son auteur de ce reproche. Car s’il mentionne assez bien l’incompréhension occidentale des médias sur la réalité des dictatures arabes, il se ferre de tout son être dans l’explication de « l’occupation israélienne » lorsqu’il tente un parallèle entre une occupation colonialiste et celle contrainte par la défense de l’Etat d’Israël : « Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot « occupation » ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les ‘’ sanglants attentats-suicides’’, ne parlent jamais de la ‘’ sanglante occupation’’ ».

Il en va ainsi des clichés des journalistes sur ce conflit qui perdurent depuis plus de quatre décennies, pourtant durée officielle de « l’occupation ». Ainsi, à le lire, le civil ‘’palestinien’’ est la cible de l’armée israélienne tout comme le civil israélien visé sciemment par toutes les ‘’brigades de libération de la Palestine du Jourdain à la Mer Méditerranée’’. Sauf à biaiser les faits, il est évident que les civils ‘’palestiniens’’ ne risquent rien de l’Etat d’Israël tant que les terroristes ne se réfugient pas auprès d’eux après leurs lâches forfaits accomplis.

Il est évident que ce ‘’grand’’ psychanalyste du mal médiatique occidental amalgame cause et effet de « l’occupation » et néglige le désir maintes fois répété, publiquement ou par des voies détournées, par le monde musulman d’éradiquer Israël de la surface de sa terre ancestrale. Si l’on suit le raisonnement de l’auteur -indiqué entre les lignes-, la fin de cette « sanglante occupation » mettrait un terme au conflit. Ce qui est faux et ne peut être maintenu par tout observateur intègre.

En effet ! Qui peut nier la volonté du peuple d’Israël quant à la création d’un état ‘’palestinien’’ aux côtés du leur ?

Sans remonter à 1948 et l’acceptation de la résolution 181 par Ben Gourion, en 1999 Ehud Barak fut élu avec un mandat de paix. Volonté aboutissant un an plus tard à la « guerre d’Oslo » voulue et organisée par Yasser Arafat.

En 2003, Ariel Sharon fut réélu avec, cette fois, le mandat de quitter la bande de Gaza unilatéralement. Ce qui fut fait et ce qui permit l’accession du Hamas à la tête du gouvernement de l’Autorité Palestinienne. Parti prônant publiquement l’éradication d’Israël.

En 2006, Ehud Olmert fut élu avec le mandat d’aller de l’avant dans la séparation définitive des deux peuples. Le Hezbollah vint soutenir ses frères du Hamas dans leur combat par la deuxième guerre du Liban et mis fin à tout espoir de poursuite du processus.

On ne peut donc, comme le réclame Joris Luyendijk, parler « d’occupation sanglante » avec à l’esprit l’image du pays colonisateur qui réduit à néant les vœux de liberté de la population autochtone. Le mal des médias ne tient pas, au final, à la seule bonne utilisation des mots et des termes, mais aussi, voire principalement, à une bonne analyse des faits et gestes de chaque partie prenante au conflit.

Et cela, les médias européens, et particulièrement français, ne l’ont pas encore assimiler car tenus par ‘’l’idéologiquement correct’’ qui refuse la Paix aux peuples de la région et, singulièrement, au peuple israélien.

samedi 12 mai 2007

Les rêves de François Bayrou…

Tous ceux qui ont la vilaine manie de réfléchir mesurent le projet politique de François Bayrou comme grotesque. Le ni-ni dénoncé s’avère, en effet, irréaliste.

Que l’on en juge !

Projetons nous en 2012, après une éventuelle réussite présidentielle du leader du Mouvement Démocrate nouvellement crée. Si aux législatives qui suivront immanquablement, une majorité se dessine en sa faveur, l’assemblée parlementaire aura non pas deux blocs distincts mais trois. Dans sa logique, le ni-ni fera place au ni-ni-ni. Ni droite, ni gauche, ni centre. Si, pour autant, des accords d’appareils autorisent une alliance avec la nouvelle majorité, le ni-ni, la logique parlementaire précédente, redeviendra la norme et les affrontements, les magouilles, les langues de bois retrouveront, comme par miracle, une nouvelle jeunesse.

Tout cela pour ça ????? Piètre résultat, avouons le !

Autre hypothèse. Si le succès législatif ne suit pas l’élection du nouveau Président Bayrou, alors les négociations interminables de camp à camp et les accords de partis prendront le pas sur les réformes souhaitées par le peuple et l’immobilisme sera la règle.

Là, aussi, triste constat !

Mais revenons dans la réalité, exactement au lendemain des élections du 17 juin prochain. François Bayrou se retrouvera à l’assemblée parlementaire en compagnie d’une poignée de députés estampillée « Mouvement démocrate ». Parmi eux, un certain nombre de véritables centristes élus avec les seuls électeurs du mouvement. Des ‘’purs’’ si l’on peut les nommer ainsi.

D’autres, en revanche, élus avec l’apport des voix des partis de droite ou de gauche suite aux accords de désistements réciproques, municipales de 2008 en vue. Des ‘’mixtes’’ si l’on peut, là encore, oser une dénomination.

Le ‘’comique’’ de tout cela sera, bien entendu, d’examiner attentivement l’attitude de ces derniers face à toute loi proposée par le gouvernement en place. Pourront ils, alors, faire fi de la provenance des voix leur ayant assuré leur députation et voter à l’encontre des vœux premiers de leurs électeurs d’appoint au risque de se retrouver au chômage à la prochaine échéance ? C’est à voir.

L’homme étant se qu’il est, le doute peut raisonnablement s’installer à ce propos.

Autre cause assurant le grotesque des rêves de François Bayrou. Pourra t-il édicter, entant que chef du mouvement, une ligne directrice satisfaisant toutes les députés de sa formation et, au delà, les électeurs leurs ayant fait confiance pour, ainsi, assurer un futur ?

Très difficile, voire impossible. Seule une neutralité parfaite entre la majorité de droite et l’opposition de gauche s’avérera efficace ( pour le mouvement seulement, bien sûr ). Cette neutralité aura comme corollaire l’immobilisme.

Là, encore, triste constat !

En conclusion, les rêves de François Bayrou s’avèrent être les cauchemars des Français.

Autre sujet. Martine Aubry a déclaré, suite aux vacances luxueuses de Nicolas Sarkozy, que ce dernier n’était pas le « candidat des pauvres ». Pour elle, ainsi que pour ses pairs du Parti Socialiste, ce qualificatif ne s’est appliqué et ne s’applique encore qu’à François Mitterrand.

Prière de ne pas rire, ni de sourire.

Autre sujet de préoccupation. Nicolas Sarkozy aurait proposé à Hubert Vedrine le ministère des Affaires étrangères !!!!! Ce dernier « y réfléchi » paraît il.

Le rôle dévolu à l’électeur serait il celui de cocu permanent ?

lundi 7 mai 2007

Où est le vote musulman ?

On se souvient que ‘’l’expert’’ Pascal Boniface avait, en 2001, recommandé aux responsables du Parti Socialiste de rechercher la faveur du vote des Musulmans français ( car numériquement plus important que celui des Juifs ) dans l’objectif d’assurer le succès de Lionel Jospin aux élections présidentielles de 2002. Nonobstant qu’il fut limogé sur l’insistance, paraît il, des pro-israéliens que compte le bureau politique, la ligne du parti n’en suivit pas moins pour autant ce conseil et l’on vit éclore une multitude d’actions, de gestes et/ou de postures comprenant, voire approuvant, la réaction de ces ‘’pauvres Palestiniens ’’ face à la « barbarie soldatesque israélienne », ou encore celle de ceux qui s’en prenaient en France - par « solidarité » comme l’assurait Hubert Védrines !?!? - aux « représentants officieux de l’entité sioniste ».

Le résultat qui s’en suivit fut l’éviction du candidat PS au premier tour. Le demi pour cent qui lui manqua, alors, devait être, sans aucun doute, la somme de ces Juifs ‘’si peu nombreux’’ ne séparant pas la lutte contre l’antisémitisme de l’amitié envers l’Etat d’Israël. D’où cette manifestation mémorable du 07/04/2002 qui vit dans les rues de France la quasi totalité de la communauté juive et de ses quelques soutiens quelques jours avant l’élection présidentielle.

Lors de l’élection suivante, Nicolas Sarkozy a été élu très largement à la présidence de ce pays malgré tous les ‘’avertissements’’ officiels de cette gauche si ‘’bien pensante’’, nous rappelant, sans cesse et entre autres, que le nouveau locataire de l’Elysée a serré, en souriant, la main du « grand Satan » Georges W. Bush, a dénoncé « l’arrogance » de la chiraquie vis à vis de « l’ami et allié américain », a affirmé le droit à la sécurité d’Israël tout en condamnant les « terroristes palestiniens », et - pour clore cette liste non exhaustive - affiche sa détermination à une immigration choisie et donc sélective, répète à satiété, son aversion de l’excision, des mariages forcés, de la burkha… ou encore son refus de tout mercantilisme sur le dos des valeurs qui ont régi, il y a peu encore, la politique française. Des choix et des positions qui, selon toutes les politiques suivies jusqu’à ce jour, devraient faire hurler la communauté musulmane locale, et même internationale.

A la lecture de ce petit constat une question nous vient naturellement à l’esprit : où est donc passé le vote musulman, si longtemps craint par cette gauche caviar et cette droite chiraquienne, qui -par peur de lui déplaire- conditionnèrent par avance toutes déclarations ou actions politiques jusqu’à les rendre ‘’munichoises’’ et donc criminelles à l’encontre des intérêts des Droits de l’Homme, quel qu’il soit ?

D’aucuns affirmeront que les Musulmans ont tous rallié, par intérêts, les troupes de la candidate malheureuse à l’élection présidentielle Ségolène Royale, alors que les ‘’Français de souche ’’ composent, dorénavant, celles de Nicolas Sarkozy !!!!! Cette défaite électorale confirmerait en conséquences que ce ‘’lobby’’ est minoritaire, voire marginal.

Au vu du grand nombre d’individus qui composent cette communauté cela paraît peu probable.

D’autres affirmeront (sans rire) que les musulmans de France ont rejoint massivement le camp Sarkozien pour exprimer leur lassitude devant leurs extrémistes et, ainsi, prouver leurs modérations mais aussi leurs désirs de s’intégrer dans leur nouveau pays.

Faute de preuves concrètes et exprimées publiquement par ces derniers il est difficile, voire impossible, de retenir cette hypothèse.

Les troisièmes enfin, plus enclins à un discernement, affirmeront que le vote musulman n’existe pas, et que les électeurs de cette communauté se sont répartis selon leurs propres rapports aux politiques proposées et non pas sur l’intérêt communautaire, dicté, de surcroît, par une ou plusieurs puissances étrangères dirigées, ou non, par quelques tarés d’Allah.

Ce qui paraît être nettement plus sensé.

On peu donc aisément en déduire que le ‘’lobby’’ musulman français n’existe pas, tout comme le ‘’lobby’’ juif tant décrié par tous les bruns verts rouges, voire roses, que compte le panel politique français.

Ce qui peut être rassurant, et qui permet désormais au nouveau Président de la République Française de se libérer définitivement de cette ‘’politique arabe ’’qui a contraint la France à n’être plus que l’ombre d’elle même et non pas cette patrie des lumières s’opposant à tout obscurantisme d’où qu’il vienne.

Tout choix autre signera, pour longtemps, la fin de l’idée que l’on peut se faire d’une France gardienne des valeurs universelles.

vendredi 6 avril 2007

La propagande ne passera pas

Le ‘’ plan de paix saoudien ’’ est de retour sur la table. Il ‘’réaffirme’’ la volonté du monde arabo-musulman de reconnaître l’existence d’Israël si ce dernier se retire de tous les territoires conquis en 1967 -y compris évidemment la vielle ville de Jérusalem- et octroie aux « réfugiés palestiniens » le « droit au retour » dans les lieux ayant appartenu à leur aïeux. Vu leur nombre qui s’est accru en près de 60 années, le plan ne dit pas s’il devront se partager les mètres carrés récupérés ou en réclamer d’autres en dédommagements à leur futur gouvernement israélien !!!

Les pro-palestiniens français (parmi d’autres) affirment que cela amènera, par ce biais, la fin des hostilités et donc la paix mondiale. Tous, cependant, se refusent à imaginer le danger pour les Juifs israéliens à redevenir une minorité. Péril très sérieux si l’on analyse le sort fait aux minorités se trouvant actuellement en terre d’Islam. Chrétiens, Coptes, Kurdes, Chiites, ... Des communautés en souffrance et en perpétuel départ vers des cieux plus apaisants.

Aucun de ces mêmes pro-palestiniens, peu économes pourtant de leurs soutiens aux « réfugiés », n’exigent un comportement simplement humain des autorités arabes à l’égard de ces derniers. Comme, par exemple, l’obtention de la nationalité du pays par application de la loi du droit du sol qu’ils revendiquent, si fort, en France, ou, encore, suite à la scolarisation d’un enfant dans l’école de la république. Les lois universelles exigées en faveur des clandestins en France ne sont pas faites, à priori, pour ceux nés et vivants depuis plusieurs générations en terre arabo-musulmane.

Ce qui confirment et complète l’opinion très négative que l’on peut se faire de ces pro-palestiniens est leur silence total sur les agissements de la oumma à l’égard des « réfugiés palestiniens ». Comme, par exemple, le désir exprimé de Kadhafi d’expulser ceux résidants en Libye vers Gaza afin de créer un problème humanitaire qui, selon ses dires, participera à la résolution du conflit ; ou encore les quelques soixante-dix interdictions ‘’ légales ’’faites par le Liban afin d’empêcher leur installation définitive dans ce qui n’est rien d’autre que leur pays de naissance.

Bref ! L’on peut aisément se demander si les pro-palestiniens ne sont pas, tout simplement, des anti-israéliens, voire des antisémites. Ils sont, pour le moins, de très bons relais de la propagande malsaine arabo-musulmane et islamiste.

D’autres attitudes de même acabit interpellent la raison de ceux rêvant réellement à une paix juste et durable. Ces anti-israéliens répètent à souhait l’exigence d’un état de Palestine sur les « 22% restant de la Palestine historique ». Chiffre que l’on peut très difficilement vérifier mais qui sous-entend très fermement la « colonisation » israélienne. Ce que ces mêmes propagandistes se garderont, en revanche, d’indiquer publiquement est le pourcentage énorme représenté par le territoire jordanien attribué au peuple arabe palestinien. Ces 22% ne sont donc que l’expression de la partie soustraite des territoires devant devenir l’état des Juifs dans la Palestine historique, qui se nommait il y a 2000 années Israël.

La ville de Jérusalem est un autre de leur combat. Voire renaître de ses cendres le Mont du Temple, et donc l’emblème du Judaïsme, est pour eux un vrai calvaire. Le monde musulman n’ayant nul lien religieux vers cette ville, s’est inventer la sainteté de la mosquée Al-Aqsa en affirmant que le prophète Mahomed est monté aux cieux de cet endroit. Ce qui détruit immanquablement cette allégation farfelue est que cette mosquée jérusalemite n’existait pas du temps du prophète. Pourtant, les anti-israéliens, les antisémites, mais aussi les idiots utiles, répètent à toutes occasions que ce lieu est le troisième lieu saint de l’Islam. (sic).

Ces quelques réflexions sur leurs postures partisanes démontrent que la paix attendue et espérée n’est pas imminente. Ils militent tous, et chacun à sa manière, pour la fin de la religion, de l’état nation, des valeurs démocratiques et de libertés que représente dans son ensemble l’Etat d’Israël.

Ils oublient tous cependant que le peuple juif, malgré ses malheurs nombreux tout au long des années passées, a survécu à ses bourreaux qui ont, eux, disparu bien souvent corps et âmes. Il en sera de même pour ses ennemis actuels.

On ne dit pas, sans raison, am Israël haï.

mardi 27 février 2007

Tous des Munichois

Avez vous remarqué que tous les sondages font l’impasse sur le souhait des Français quant à la politique étrangère ? Tout est fait comme si le « domaine réservé » du Président de la République Française était devenu son « domaine secret » et que nul, en la matière, n’a son mot à dire ? Ainsi, il est difficile, voire impossible, de connaître les positions des différents candidats face aux périls qui s’annoncent hormis de vagues menaces de sanctions internationales qui frappent plus les peuples que leurs dirigeants.

En revanche, on lit et on entend facilement des compliments, des éloges et/ou des encensements sur l’attitude de la France face à la volonté des USA en 2003 de faire chuter Saddam Hussein, celui qui nargua la communauté internationale douze années durant. Années de galères pour le peuple irakien mais pleines de profits pour sa classe dirigeante et pour tous ces bons ‘’samaritains’’, Français notamment, organisant et/ou favorisant, la main sur le cœur, des convois de boucliers humains ou des manifestations de ‘’pacifistes’’ à travers la planète.

Le candidat François Bayrou, lui, ne se dissocie pas de l’attitude de Jacques Chirac. Lors de sa prestation dans l’émission de TF1 « J’ai une question à vous poser » il s’est dit « Très fier de ce que la France a fait au moment de la guerre en Irak », et considère que l'intervention américaine a été une « très grave faute historique ». Et d'ajouter : « Ce qui se passe, se prépare au Moyen Orient est un souci pour tout le monde. Je vois des nuages très lourds, tout ce que nous voyons et tout ce que nous n'apercevons pas, notamment les conflits internes à l'islam ».

Face à ce constat réaliste, aucun téléspectateur n’apprendra quelles seront les mesures prises par ce dernier dans le cas d’une présidence. Ou plutôt, le téléspectateur lambda sait, par déduction, que la force armée française ne sera pas employée. Ou d’une façon marginale. Ainsi pour l’exemple, si l’Iran, qui possède déjà la technologie des missiles intercontinentaux, fabrique quelques bombes nucléaires, il ne lui restera que l’espoir d’une intervention militaire américaine, secondée par toutes ces démocraties qui ont comme modèle W. Churchill.

Bayrou, Royale, Le Pen ou Buffet, voire même Sarkozy qui se dédit quant à son inclinaison atlantiste ont, eux, un penchant munichois prêts à signer toutes paix pourvues qu’elles leurs assurent un semblant de tranquillité.

On connaît tous ce qu’il advint du pacte de Munich. Mais tous n’en ont pas tiré les enseignements.

vendredi 9 février 2007

Réflexion d’un ‘’naïf’’

A la suite d’un interview accordé par Jacques Chirac au Nouvel Observateur, Vincent Jauvert, journaliste de l’hebdomadaire, pose la question suivante à quelques ‘’experts’’ : « Si l'Iran avait la bombe ». « Que se passerait-il si l'Iran parvenait à se doter de l'arme atomique ? Et si Téhéran déclenchait une frappe nucléaire contre Israël ? Quels pays du Proche et du Moyen-Orient pourraient être tentés de se doter à leur tour de la puissance nucléaire si l'Iran en disposait ? ».

A ces questions le journaliste apporte les réponses des « principaux spécialistes des questions stratégiques ». C’est dire tout le crédit que le lecteur se doit de leur accorder. Tout au moins à certains d’entre eux.

Selon ‘’l’expert’’ Hubert Védrine, « Un pays qui possède la bombe ne s'en sert pas, explique l'ancien ministre des Affaires étrangères. Il entre automatiquement dans le schéma de la dissuasion et ne prend pas de risque absurde ». Selon François Heisbourg, Président de l’Institut international d'Etudes stratégiques de Londres, « Le danger primordial, ce n'est pas un Iran nucléaire - s'il attaquait, il commettrait un suicide - mais bien, comme Jacques Chirac l'a dit, la prolifération des armes atomiques ».

Moi, qui ne suis nullement expert en ce sujet, de me poser la question suivante : en quoi la prolifération des armes atomiques est elle dangereuse si le pays qui possède la technologie nucléaire militaire « (…) ne s’en sert pas (car) Il entre automatiquement dans le schéma de la dissuasion et ne prend pas de risque absurde » ? Dixit ‘’l’expert’’ Hubert Védrine.

Selon ce ‘’ spécialiste des questions stratégiques ’’, on serait donc dans une équation où le nucléaire se révèlerait inoffensif car neutralisé par les uns et les autres.

-Sauf, évidemment, si certains états voyous propageraient, incognito, des bombes sales à travers le globe afin d’imposer à d’autres contrées leurs propres intérêts.

-Sauf, évidemment, si un état est doté d’un régime théocratique inspiré par la folie d’une foi en attente de la venue d’un imam caché.

-Sauf, évidemment, si la haine ressentie à l’égard d’un autre peuple dépasse la considération que tout régime se doit au peuple qu’il dirige.

Par ces quelques exceptions, il me semble reconnaître les atours d’un pays qui fait actuellement la une de la diplomatie internationale. A savoir l’Iran. Peut-on, en conséquences, imaginer un instant qu’une ou deux bombes atomiques entre les mains de ce pays ne seraient pas un danger pour son environnement immédiat, voire plus lointain, comme l’ont affirmé le Président français, Hubert Védrine et ses clones, « principaux spécialistes des questions stratégiques » ?

A mon humble avis, qui n’est pas celui d’un expert mais d’un résident ‘’naïf’’ d’un pays que quelques dizaines de millions de barbus tarés souhaitent éradiquer, le péril représenté par un Iran nucléarisé est à un niveau équivalent à celui de la bêtise des élites françaises plus soucieuses de profits mercantiles que de la défense de nos valeurs universelles.

Mais c’est, seulement, mon expertise.

mercredi 31 janvier 2007

Le bla-bla de Douste-Blazy

Le Ministre des Affaires étrangères de la République française nous a gratifié, dans le quotidien Le Monde, d’un point de vue sur la façon de recréer les conditions d'une stabilisation de la région moyen-orientale. Car pour lui, « Il est urgent d'agir au Moyen-Orient ».

Et sa « toute première urgence aujourd'hui est de se concentrer sur ce qui est toujours le "centre nerveux" des crises au Moyen-Orient : le conflit israélo-palestinien. Bien entendu, toutes les tensions ne disparaîtront pas avec lui comme par un jeu de dominos. Mais le conflit israélo-palestinien est depuis soixante ans une plaie ouverte et douloureuse, un abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ».

Malheureusement, et toujours selon son propre constat : « (…) Les termes d'une solution sont connus. Ce qui fait défaut, c'est le courage, la force de la volonté politique (…) ».

Il est navrant, que lors de ce point de vue, Philippe Douste-Blazy n’ait pas répertorié minutieusement les « termes connus » pouvant permettre le dénouement réel de ce conflit. Cela aurait, alors, incontestablement interdit à ses lecteurs du moment de présumer une responsabilité équivalente des protagonistes mais plutôt celle de la communauté arabo-musulmane et renseigné, par ailleurs, ceux qui ne comprennent toujours pas les raisons de sa poursuite.

Il est plus que douteux, cependant, que le Ministre aurait listé les dispositions pouvant amener véritablement le peuple israélien à jouir, enfin, pleinement de son droit à l’autodétermination et de la paix sur une parcelle de ce qui fut la terre de ses ancêtres. Comme son exigence, par exemple, d’avoir l’assurance, avant tout retrait définitif futur, que les individus y résidant possèdent la volonté sincère d’y vivre en bon voisinage. Ce qui suppose, sans conteste, une reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état juif.

Il est très improbable, également, de voir figurer dans cette liste la ville de Jérusalem comme seule Capitale d’Israël, même séparée de la plupart de ses quartiers arabes. Ville faisant partie intégrante du patrimoine du peuple juif depuis des millénaires, ignorée par le Christianisme au temps de sa domination et non citée dans le Coran.

Il est invraisemblable, aussi, d’imaginer un instant, que cette liste aurait inclus la négation de tout « droit au retour » de ‘’réfugiés palestiniens’’ n’ayant jamais mis les pieds sur le sol israélien.

C’est à la seule évocation de ces quelques dispositions manquantes, certainement, dans le recensement du Ministre que l’on doit comprendre le « défaut de courage et de volonté politique » avoué par Douste-Blazy. Qualité définissant une communauté internationale plutôt soucieuse de son ravitaillement pétrolier et de la récupération maximum des pétrodollars qu’une défense ferme des valeurs universelles.

Après analyse de ce point de vue, on peut légitimement se demander quels sont donc « les termes connus » de Douste-Blazy pouvant faciliter l’éradication du « centre nerveux des crises au Moyen-orient ». Seraient-ils qu’une lente, mais sûre, disparition de l’état juif par un ‘’droit de retour’’ compensant une « juste solution au problème des réfugiés palestiniens » comme l’a énoncé Jacques Chirac lors de son discours à l’ONU ? Ainsi, ‘’ la plaie ouverte et douloureuse, l’abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ’’ serait effectivement refermé pour toujours.

Cette solution exigée par la communauté musulmane, intégrant lentement mais sûrement les mentalités européennes, est absolument refusée par les Israéliens et le peuple juif de diaspora. Ce qui, on l’aura compris, permettra au conflit de perdurer et au Ministre de bla-blater sur des solutions inenvisageables.

samedi 27 janvier 2007

Les dangers des médias

La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Mais doit elle, pour autant, n’avoir aucune limite et ne pas s’arrêter là où commence celle d’autrui ? C’est la question que doit se poser tout démocrate désireux de voir se poursuivre le régime démocratique et les droits de l’homme. De tout homme. Y compris s’il est président d’un état, modèle de démocratie. Israël en l’occurrence.

Un sondage est paru dans le quotidien israélien Maariv du 25 janvier, concernant les accusations portées à l’endroit du Président Moshé Katsav. A savoir, viol, harcèlement sexuel et corruption. La question était : « Est-ce que le Président est coupable, selon vous, des charges retenues contre lui ? ». A 41.7% les sondés ont répondu par l’affirmatif ; à 21.8% par la négative ; à 6.9% coupable sur une partie des imputations ; quant aux 29.6% restant des sondés ils ne savent pas.

Peut on imaginer, un seul instant, que les sondés ont obtenu un exemplaire du dossier judiciaire incriminant Moshé Katsav et répondu après sa consultation et réflexion ? Evidemment que non. Leur seul avis se repose, en fait, sur ce qu’ils ont lu, entendu ou vu sur leurs médias préférés. C’est très peu pour se faire une opinion objective. Imaginons, pour la poursuite de notre réflexion actuelle, qu’un jury populaire, ayant pour mission de juger le Président des crimes imputés, sois choisi dans le panel des sondés le jugeant, d’ors et déjà, coupable. Où se situerait donc la Justice ? Les Droits de l’homme et de la défense ? Pas au bon endroit! C’est à ce petit détail, mais oh combien important, que l’on peut juger les méfaits des médias et, évidemment, leur pouvoir dans les sociétés démocratiques.

Un quatrième pouvoir qui a contraint, par sa force de persuasion, des élèves d’une classe de cm2, âgés donc de 10 et 11 ans, à retirer la photo de leur classe de celui qui est encore, n’en déplaise à leurs professeurs, le Président de l’Etat d’Israël. Et qui somme toute, n’a pas encore été jugé par la Justice de son pays.

Un quatrième pouvoir qui a ‘’obligé’’ Amram Mitzna, éphémère candidat travailliste au poste de Premier ministre en 2003 et actuel maire de Yerouham, à affirmer au photographe du Maariv ( qui passait, sans doute, par là par hasard ) qu’il décroche le cadre du Président « parce qu’il a honte du Président et qu’il ne veut plus le voir lorsqu’il travaille dans son bureau ».

Condamné sans appel. Qu’on le pende sans plus tarder !

Cette situation dramatique me fait penser à un autre cas, symptomatique du pouvoir des médias dans le monde occidental, voire au delà.

L’accusé, que dis-je, le coupable n’est autre qu’Israël. Son crime ? Avoir ‘’assassiné’’ un enfant de 12 ans et manqué de peu son père qui le protégeait. Un ‘’meurtre prémédité’’, filmé et diffusé gratuitement à la planète entière. Un ‘’infanticide’’ israélien qui a largement contribué au déclenchement de la ‘’guerre d’Oslo’’ et à la résurrection de l’antisémitisme à travers la planète. Un ‘’crime’’ qui a largement légitimé l’assassinat d’Israéliens, mais aussi de Juifs de la diaspora. Un acte horrible, les médias internationaux vous l'assurent, et qui a contribué -dans une large part- à l’opinion de 60% d’Européens dans la menace planétaire que représente Israël.

Condamné. Que l’ONU l’éradique !

Le hic dans cette sentence, c’est que nul européen convaincu de la responsabilité d’Israël ne peut prétendre avoir eu entre les mains les preuves de cet assassinat. Seules quelques images bien choisies et le commentaire de l’envoyé permanent en Israël, Charles Enderlin, non présent sur les lieux du ‘’crime’’, attestent de cette véracité.

Une responsabilité du ‘’meurtre’’, cependant, mise en doute en catimini sur la fréquence juive par Arlette Chabot, directrice de la rédaction de France 2, suite à la pression de quelques ‘’extrémistes de droite’’, forcément ! Des ‘’jusqu'au-boutistes’’, néanmoins, poursuivis en Justice par ce même média pour empêcher toute tentative de faire la lumière et, ainsi, rendre Justice à l’Etat d’Israël qui, depuis six années, est traîné dans le déshonneur.

Un média secondé en cela par le silence complice de ses confrères. Une caste à part qui manipule l’opinion selon ses besoins alimentaires et qui diffusera ce que « l’Air du temps » imposera.

Et nous autres, pauvres consommateurs d’informations que nous sommes, avalerons, tant que rien ne se sera entrepris contre ceci, toutes leurs couleuvres.

vendredi 5 janvier 2007

Réparer les omissions volontaires de Jean Marguin

Jean Marguin se présente, lors de la publication -dans Libération- de son texte intitulé « Palestine, réparer les préjudices », comme ‘’ chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique’’. A lire sa ‘’prose’’, on se demande vraiment ce que peut être un ‘’ chargé de recherche ’’ qui omet autant de réalités tangibles !!! Des vérités absentes qui modifient, incontestablement, la conclusion de son texte qui se veut analyse. Des oublis que chacun peut apercevoir et lui permettre de désigner cet individu de thuriféraire du palestinisme, voire, de l’anti-israélisme.

Dès le début de son pamphlet, il installe la cause du conflit comme étant « le problème des réfugiés palestiniens ». Oublié le refus permanent du monde musulman du renouveau d’un état juif en sa terre ancestrale. Y avait il, en 1948, lors de l’invasion des armées arabes de l’état d’Israël -tout juste proclamé- un ‘’problème de réfugiés palestiniens ’’ ? Bien sûr que non.

Mais à le lire, évidemment : « L'exode des Palestiniens a commencé avec l'adoption du plan de partage de la Palestine, voté par l'Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 1947. La guerre israélo-arabe qui s'en est suivie a accentué cet exode qui n'a pas cessé depuis, et s'est même renforcé avec l'occupation en 1967 de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et, plus récemment, avec la construction du mur de séparation ».

Vous ignoriez tous de ces exodes hormis celui de 1948 voulu par la Ouma ??? Vous voilà informés !!! En revanche la volonté farouche de ces mêmes ‘’Palestiniens’’, et de leurs ‘’frères arabes’’, de poursuivre, jusqu’à ce jour de 2007, le vœu de leurs parents d’éradiquer l’état d’Israël, Jean Marguin ne vous en parlera point !!! Et ce n’est pas par ignorance mais par choix, je vous l’assure.

Apitoyer le lecteur est dans la logique de chaque auteur afin de le gagner à sa cause :

« Plus de quatre millions de Palestiniens ont quitté leur terre, de gré ou de force, et vivent en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie et dans divers pays du Moyen-Orient. Un tiers de ces réfugiés vivent dans des camps. Ils subsistent dans des conditions plus que précaires grâce à l'aide internationale dont la majeure partie est gérée par l'Unwra, agence de l'ONU créée en 1949 ».

On est heureux d’apprendre, involontairement bien sûr et par déduction, que deux tiers de ces mêmes ‘’réfugiés’’ vivent, eux, dans des conditions humaines et non à la charge de la communauté internationale. Pour le tiers restant, en revanche, on se demande ce qui empêche les gouvernements respectifs des pays hôtes de les intégrer comme l’a fait Israël avec le million de Juifs devenus apatrides lors de leurs expulsions des pays arabes ?!?! On se demande, également, ce qui a obligé les autorités libanaises (pour ne parler que d’elles) à voter près de 70 lois interdisant aux ‘’réfugiés’’ une vie décente ?!?! Est-ce le désir de perpétuer le conflit et, ainsi, entretenir l’espoir d’une victoire sur Israël ? Pour un ‘’chargé de recherche ’’ de la vérité, cela ne fait nul doute. Pour le ‘’chargé’’ d’une obscure fondation, sûrement pas.

« La résolution 194 de l'ONU (11 décembre 1948) reconnaît aux réfugiés palestiniens le droit au retour sur leurs terres et le droit à indemnisation pour les biens qu'ils ont perdus ».

Sans jamais indiquer que cette résolution a été voté par l’Assemblée générale et non par le Conseil de Sécurité, ce qui démontre clairement son coté non contraignant, notre ‘’chargé’’ de propagande oublie de nous rappeler l’exigence de ce même texte du devoir des ‘’réfugiés’’ de « vivre en paix avec leurs voisins ». Vous en connaissez beaucoup, parmi ces derniers, désireux de vivre en harmonie avec les Israéliens, dans un état juif avec l’étoile de David sur le drapeau, la Tikva comme hymne et l’hébreu comme langue nationale ? Moi, non ! Qui peut, en conséquences, exiger sérieusement de l’état juif de modifier radicalement sa nature afin de devenir un énième pays à dominance musulmane ?

Alinéa 11 de la résolution 194 :

« 11. Décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les Gouvernements ou autorités responsables ».

Viennent, ensuite, la recherche des responsables de l’origine de ce conflit. ‘’Responsables’’, toujours selon la vision de Jean Marguin.

« Les responsabilités ? On a tort de faire porter sur les Israéliens la totalité des responsabilités de l'expropriation des Palestiniens, car les faits générateurs remontent aux années 30 et surtout à l'extermination des Juifs par le régime nazi. Si les Juifs se sont installés sur des terres palestiniennes, c'est aussi et principalement par la volonté des puissances de l'époque, spécialement de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, et dans une moindre mesure, des Etats-Unis et de la Russie. Avec le jugement critique que nous portons désormais sur notre ère coloniale, cette reconnaissance de responsabilité devrait être implicitement acquise. Il serait sans doute préférable, pour l'issue du conflit, qu'elle soit officielle ».

Exit, donc, la présence millénaire des Juifs sur leurs terres ancestrales, et leur DROIT -comme chaque peuple sur cette planète- à l’indépendance. Exit, aussi, le retour des premiers pionniers, Juifs de la diaspora, vers la fin du 19éme siècle, bien avant la nouvelle atrocité commise envers le peuple juif au cours du 20éme siècle. Exit, toujours, le refus de la puissance mandataire, l’Angleterre, de permettre la libre immigration des rescapés de la Shoah en Terre Sainte. Tout se résumant, selon cette satire, à une basse histoire de colonialisme et de dette morale payée, sur le dos d’autrui (les ‘’Palestiniens’’), au peuple juif. Mahmud Ahmadinejad ne dit pas autre chose. Des ‘’colons’’ qui, pourtant, fondèrent, entre autres, la superbe cité dénommée Tel-Aviv en 1909, ou Netanya en 1929. Des dates avérées et vérifiables qui défont, imperturbablement, les dires de ce triste individu.

Les extraits de ce pamphlet nous permettent de vérifier combien est aisée, si l’on ne prend garde, la distorsion de la réalité des faits. Il nous permet aussi de voir ce qui est perfide lorsqu’un ‘’intellectuel’’ se met au service d’une propagande malsaine. Celle qui suinte de cette tribune -anti-israélienne, voire antisémite, car expurgeant les droits les plus élémentaires du peuple juif- et qui s’installe dans l’esprit commun jusqu’à en polluer un journal en quasi faillite en lieu et place d’une recherche d’un lectorat élargi. Une propagande qui appelle, indirectement, à l’éradication de l’état d’Israël par l’afflux d’étrangers en son sein.

On est donc sûr d’une chose. Le ‘’chargé de recherche ’’ et le quotidien ne sont pas en quête de moyens pour pacifier le conflit proche-oriental. L’un perdrait une raison primordial d’écrire, l’autre le maigre lectorat qui lui reste.