vendredi 22 octobre 2004

Les Antisiomites enfin repérés

Les Antisiomites enfin repérés« Parmi toutes les formes, subtiles, d'antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c'est l'antisionisme radical ».

Jean-Christophe Rufin -écrivain, médecin et responsable de nombreuses associations d'aide humanitaire- confirme (indirectement ) dans son rapport sur le racisme et l'antisémitisme remis au Ministre de l'intérieur Dominique de Villepin tout le ''bien'' que l'on pouvait penser des actes de certains responsables en ''faveur de l'opprimé Palestinien'', mais aussi et surtout CONTRE l'état ''colonisateur, assassin et nazi'', l'Etat d'Israël.

« Antisionisme radical » de dirigeants associatifs, médiatiques et/ou politiques qui « (.) est fortement représenté au sein d'une mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte » et qui « En mettant l'accent sur la dénonciation de ''la politique de Sharon'' et en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, (.) se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu'il n'est pas assimilable à un antisémitisme ».

« C'est pourquoi nous invitons à réfléchir sur l'opportunité et l'applicabilité d'un texte de loi qui (.) permettrait de punir ceux qui porteraient sans fondement à l'encontre de groupes, d'institutions ou d'Etats des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l'apartheid ou le nazisme ».

De ce fait, les anti-israéliens, dans leur globalité, seraient tenus -de par cette loi- d'apporter les preuves incontestables de leurs allégations sous peine de voir leur antisémitisme confirmé et sanctionné. Tel Michel Tubiana -Président de la LDH- qui confirme à l'AFP que son association « (.)tomberait sous le coup de la loi si cette proposition était adoptée, ''puisqu'on a écrit, et on maintient, que le régime réservé aux Arabes israéliens est un régime discriminatoire'' ».

En effet ! Sauf à prouver que « ce régime » résulte des lois entérinées par le parlement du pays, la FIDH serait astreinte pénalement, pour le moins, à de laborieux communiqués d'excuses démontrant, ainsi, toute la nocivité de son idéologie sectaire à l'encontre de ceux qui la refusent.

Il en serait de même avec Alain Ménargues qui -après avoir traité l'Etat d'Israël « d'Etat raciste » sans le prouver- aurait été immédiatement démis de ses fonctions de directeur adjoint de RFI par ses supérieurs -précédant en cela la justice- et n'aurait pu reprocher de ce fait, à « un noyau de juifs communautaires », sa déchéance totale exigée a la quasi unanimité lors d'une assemblée générale des personnels de la radio.

On peut subodorer également, que la chaîne franco-allemande ARTE aurait réfléchit à plus de deux fois avant de diffuser en boucle cette version propagandiste égyptienne avide de déconstruire le renouveau de l'Etat juif qui offrait ainsi à ses pionniers la sécurité qui leur fit défaut dans les années 40 mais aussi à leurs ancêtres depuis près de deux millénaires.

Dans la même optique, le quotidien du soir dit de ''référence'' n'aurait pu publier en première page un point de vue attestant le « négationnisme » d'Ariel Sharon sans consulter auparavant tous ces conseils juridiques.

Nul hebdomadaire ne s'amuserait plus à tronquer ou modifier des légendes de photos d'agence de presse dans l'objectif unique de pointer du doigt le ''colonisateur'' de « terre palestinienne » ''assassin notoire'' « d'activistes », de « militants » et/ou de « résistants » tous ''civils'' mais jamais terroristes.

Aucun ''humoriste'' ne pourrait plus, par un geste ''comique'', associer le Judaïsme et l'Etat d'Israël avec le régime nazi, qui fit tant et tant pour la « solution finale du problème juif ».

Bref ! De par cette loi, nul individu ou groupe -se réclamant de la libre expression- n'utiliserait plus impunément la calomnie, le mensonge ou l'omission volontaire à l'encontre de l'Etat d'Israël. Ce qui aurait pour effet immédiat de calmer les passions des « jeunes de banlieues » et de sécuriser au maximum la communauté juive du pays.

Quant au peuple de France, alors, enrichie de cette nouvelle loi, il cesserait d'être lobotomisé par ces tenants de la mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte -secondée en cela par les islamistes et autres extrémistes de droite- et serait enfin éclairé sur la véritable nature de ce conflit.

Il aurait, en conséquence, tout le loisir d'analyser sereinement la légitimité de la politique arabe de la Chiraquie et de déterminer -entre autre- si son appui inconditionnel au milliardaire de Ramallah ( partisan acharné du « droit au retour des réfugiés » au sein d'Israël ) est d'un quelconque secours à la résolution de ce conflit israélo-arabe.

Mais voilà ! L'enjeu financier étant particulièrement élevé et le pétrole d'une nécessité vitale pour l'économie du pays, il est à parier que le Ministre de l'intérieur, en charge du dossier de l'antisémitisme, n'ajoutera pas l'antisionisme -qu'il soit radical ou non- aux interdits de la société afin que ne soit pas limiter la portée des choix politiques de la Chiraquie en cette région.

En conséquence, il nous faudra encore longtemps déplorer que « l'une des mécaniques les plus redoutables aujourd'hui, qui fait d'un antisionisme en apparence politique et antiraciste l'un des facteurs facilitateurs du passage à l'acte, l'un des instruments de l'antisémitisme par procuration » soit confortée, voire encouragée par cette apathie intéressée.

Les Antisiomites, quant à eux, ont encore de beaux jours devant eux.

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