dimanche 10 octobre 2004

Conseils aux Juifs de France ...

Au sortir de la fête des cabanes -célébration emblématique de l’errance bi-millénaire du peuple juif à travers la planète- il devient de plus en plus nécessaire, voire vital, aux membres de la communauté juive française de s’interroger sur leurs propres avenirs au sein de l’hexagone et sur leurs relations futures avec leurs compatriotes.

En effet ! Les tenants majoritaires de l’opinion publique de ce pays -tenants d’une idéologie antisioniste déclarée- n’hésitent plus désormais à soutenir explicitement une réécriture des faits (présents et passés) relatifs au conflit israélo-arabe qui installe les Juifs de France -fiers de leur double allégeance- dans un mal être bien connu de leurs aïeuls : faire confiance à la société, ou craindre le renouveau d’un antisémitisme national -prenant, cette fois-ci, comme alibi leurs soutiens indéfectibles à un Etat d’Israël utilisant des « chars contre des lanceurs de pierres ‘’palestiniens’’ »- et en prévoir toutes les déplorables conséquences.

Réécriture anti-sioniste du conflit, dont les faits -vérifiés et vérifiables- attestent cependant l’entière responsabilité de ces ‘’Palestiniens’’ dans le chaos proche-oriental actuel, et qui résulte indiscutablement de leurs participations absolues aux différentes tentatives d’éradication d’Israël.

• • Responsabilité confirmée par leurs collaborations en 1948 aux attaques armées des pays arabes voisins afin d’empêcher la renaissance de l’Etat d’Israël sur une partie de sa terre ancestrale.

• • Responsabilités attestées par leurs attentats à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949 (que d’aucuns appellent abusivement frontières de 1967), par la création en 1964 d’une Organisation de Libération de la Palestine du Jourdain à la mer et par leur renoncement à un état sur les terres occupées, alors, par leurs ‘’frères’’ Egyptiens et Jordaniens.

• • Responsabilité, encore, prouvée par leur acquiescement total au triple refus de la Ligue arabe réunie à Khartoum, opposé à la proposition israélienne de 1967 offrant les territoires contre la paix.

• • Responsabilité, enfin, démontrée dans leur décision du déclenchement de la « Guerre d’Oslo », suite au refus israélien en l’an 2000 d’accepter le retour de centaines de milliers d’étrangers au sein de ses frontières et, ainsi, voir exaucer leur souhait originel de 1948 concernant l’éradication d’Israël de la région par l’arme démographique.

Il est donc évident, que toute analyse ne s’appuyant pas sur cette obstination ‘’palestinienne’’, mais aussi arabo-musulmane, ne serait au final qu’une critique dissimulant un objectif inavoué, voire inavouable.

Et ces ‘’critiques’’, il faut en convenir, sont pléthores dans cette France gouvernée par une Chiraquie obnubilée par sa politique pro-arabe.

C’est ainsi, par exemple, que sur le plateau télévisuel de L.C.I., le « racisme » de l’Etat d’Israël a pu être soutenu comme une évidence par un Journaliste commis d’état.

C’est ainsi, aussi, que sur le plateau de la télévision publique FR3, lors du journal du soir, a été reconnu -avec la complaisance de la présentatrice- toute la ‘’responsabilité’’ manifeste d’Ariel Sharon, et accessoirement celle de George W. Bush, dans l’assassinat d’Israéliens en vacances sur les côtes égyptiennes.

Et c’est ainsi, encore, que la chaîne publique franco-allemande a pu parrainer, puis diffuser un film (co-financé entre autres par les ministères de la Culture et des Affaires étrangères ) ennoblissant le révisionnisme ambiant et témoignant de la culpabilité du peuple juif dans les malheurs des ‘’Palestiniens’’.

Il est donc incontestable pour le Juif de France que cette avalanche, quasi quotidienne, d’anti-israélisme favorise le questionnement quant à son devenir au sein de la République française. Sans céder pour autant à un défaitisme, il lui est donc conseillé de s’inquiéter de cette situation anormale et de prévoir, si possible, les conditions minimales d’une arrivée précipitée en un lieu de chute en Israël, voire dans un pays ami.

La situation en la Chiraquie en est à ce point.

Pauvre France.

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