dimanche 28 décembre 2003

Théo Klein ou le Porte-plume anti-Sharon

La trêve des confiseurs ne nous aura pas épargné un énième appel à « Parler aux Palestiniens » de la part de notre très ‘’perspicace’’ Théo Klein au Premier ministre israélien.

Ainsi, s’adressant au ''Cher Ariel Sharon" dans une lettre parue dans le quotidien « Le Monde » l’ancien président du CRIF semble avoir déceler, dans le discours du 18 décembre à Herzliya, son intention d’adhérer, mais ‘’contraint et forcé’’, à « la "ligne verte" avec quelques rectifications çà et là – de l'ordre de celles de l'accord de Genève (sic)- sans qu'il vous soit, toutefois, possible de le proclamer hic et nunc , c'est-à-dire "rapidement et de nos jours" en hébreu ».

‘’Contraintes’’ qui permettent en conséquence à notre chroniqueur radiophonique de s’interroger sur la transformation d’Ariel Sharon en un « Pérès rajeuni, citant Ben Gourion en fin de son propos pour se couvrir ainsi de la sagesse du "Vieux"? ». (re-sic).

Mais de quelles ‘’contraintes’’ parle-t-il pour arriver à un tel constat ?

Est-ce son analyse de l’état juif -« qui ne respecterait pas ce qui fait l'essentiel de notre culture, de l'enseignement que nous avons reçu, des valeurs et des principes que vous (Ariel Sharon ) évoquez parfois vous-même, mais qui ne trouvent plus aucun écho dans les mesures que vous prenez »- corroborée, paraît il, par ceux « qui élèvent aujourd'hui si fortement la voix – soldats et officiers, anciens responsables des services de sécurité –, eux, mieux que moi ( Théo Klein) bien sûr, savent de quoi ils parlent » ?

L’avocat de Sara Daniel sait il effectivement de quoi il cause ? Sont ils si nombreux ces ‘’opposants’’ pour qu’il s’autorise à s’en prévaloir pour une quelconque critique ? Et dans ce cas, le peuple israélien est il si bâillonné pour qu’il ne puisse exiger alors un autre gouvernement, une autre politique ? La rue lui est elle fermée ? Le débat lui est il interdit ?

Bien sûr que non. Seul l’imaginaire, ou le combat politique de cet anti-Sharon le conduit au bilan d’un état d’Israël en perdition. Les Israéliens auraient ils démérités de leur héritage culturel, des valeurs et des principes qui ont fondés -depuis la nuit des temps- le peuple juif, dans leurs réponses au terrorisme du peuple palestinien ? Qui peut sérieusement l’affirmer ?

Terrorisme qui, selon cet ‘’analyste’’ ne voyant nul renouveau d’antisémitisme en France, « déshonore la cause qu'il croit servir, mais (…) exprime aussi le sentiment d'abandon, la détresse d'un peuple dont la faiblesse est immense et la vie douloureuse ».

Ce qui lui permet ce rapprochement incroyable qui laisse dubitatif : « Souvenez-vous de nos cris et de nos lamentations d'antan ; souvenez-vous des temps où nous étions piétinés par ceux qui assuraient alors l'ordre à leur façon ».

Il est dommage que cet ‘’historien’’ ne se souvienne pas, dans sa diatribe méprisante pour l’intellect, que le peuple juif dans son ensemble n’ait JAMAIS, dans ces temps là, attenté à la vie d’autrui, oppresseur ou non, et que la qualité de ‘’bourreau’’ qu’il prête au peuple juif n’est que la conséquence de la « Guerre d’Oslo » nécessaire à Yasser Arafat pour atteindre son objectif.

C’est un fait avéré que tous les semblables de Théo Klein omettent le désir ardent de paix du peuple israélien, ainsi que tous les gestes de ses différents gouvernants. Il est préjudiciable pour toutes ces tribunes qui se suivent (et se ressemblent) dans les quotidiens nationaux, français et autres, que des vérités existent et que certains refusent à les gommer.

Ainsi en est il pour le plan Barak-Clinton de l’an 2000 qui octroyait à l’Autorité Palestinienne une ‘’Palestine’’ qui, faute d’être parfaite, se rapprochait de « l’Initiative de Genève » si chère à Théo Klein et aurait dû mettre un terme au terrorisme de ceux qui, déjà, n’acceptaient toujours pas les « Accords d’Oslo » et l’idée de la pérennisation de l’état d’Israël comme ÉTAT JUIF.

Il en est de même pour d’autres nombreux faits et gestes politiques israéliens depuis la création du pays qui prouvent, par opposition et sans le moindre doute, la volonté farouche de destruction de l’état juif par le « monde arabo-musulman » et non seulement par les ‘’Palestiniens’’.

Volonté confirmée encore ce jour, si cela était nécessaire, par le veto iranien EXCLUSIF à l’encontre de l’aide internationale israélienne -pour cause de SIONISME- suite au gigantesque tremblement de terre ayant fait plus de 25.000 morts et autant, sinon plus, de blessés au sud-est du pays.

Comment ce tribun, qui plaît tant au journal « Le Monde » véritable référence ‘’d’anti-israélisme’’, peut il nous expliquer cette rage autrement que par un aveu du désir de ce ‘’monde islamiste’’ de la non reconnaissance d’Israël, voire de son éradication par « Sahâb 3 » nucléarisés ?

Peut il prouver pourtant, à l’arbitraire iranien, entant qu’individu anti-Sharon que le ‘’Sionisme dénoncé’’ ne le concerne pas ? Il est loisible d’en douter.

De par la lecture de ce pamphlet à la charge d’Israël et de son gouvernement, il est une évidence qui en résulte.

Le Judaïsme de cet ‘’opposant des salons parisiens’’, n’a strictement rien de commun avec celui que nos aïeux nous ont enseigné.

La Judaïté de Théo Klein est beaucoup plus proche de la doctrine d’une extrême gauche qui refuse à notre peuple son droit à une nation à caractère JUIF, mais propose un état binational où les Juifs redeviendront par la démographie des DHIMMIS et contraints une nouvelle fois à l’exil.

Parler aux ‘’Palestiniens’’ ne suffit pas. Il faut les contraindre à nous reconnaître le droit à vivre entre nous et selon nos lois et coutumes.

Autrement nous ressemblerons tous à Théo Klein, véritable adulateur de l’auto flagellation.

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