jeudi 2 janvier 2003

Judaïsme et antisémitisme

Lors de chaque évènement, accablant de près ou de loin le judaïsme, les juifs ou Israël, il est de notre devoir de se questionner sur les intentions réelles de leurs auteurs. “Ont ils des motivations antisémites ?

Quiconque examine l’histoire de notre peuple, ne peut éluder cette interrogation.

Peut on affirmer de nos jours l’existence d’une doctrine qui tend à faire prendre contre nous des mesures d’exceptions ? La réponse à cette grave question, nous exposera à des prises de positions importantes.

Que sous-entend, explicitement, le terme d’antisémitisme ? “ Racisme dirigé contre les juifs” dixit le dictionnaire HACHETTE.

Toujours selon cette édition l’adjectif antisémite s’applique à “qui est hostile aux juifs”.

Assuré de ces précisions exactes et faciles à comprendre, il faut cependant l’appliquer avec mesures, à tels individus et/ou situations, afin de ne pas en dénaturer le sens.

Exemple basique: “ mort aux juifs” a été entendu place de la République à Paris, lors d‘un rassemblement anti-israélien; cela indique, sans la moindre hésitation, que les manifestants, ayant hurler ce souhait, sont des antisémites.

Autre exemple: la destruction intentionnelle, par explosion, d’un hôtel au Kenya aussitôt l’arrivée de touristes israéliens. Sans commentaires.

Mais d’autres actes, plus subtiles, peuvent souscrire à cette antipathie envers les juifs.

Par exemples:

a ) La condamnation:

Tout à chacun à la possibilité d’avoir son avis, de choisir son camp; mais quand il y a précipitation à la condamnation d’Israël, pour massacre imaginaire à Djennine, avant toutes remises de rapports de commissions d’enquêtes, déjà constituées, cette hâte ne peut résulter que d’un mépris et d’une haine. Il est possible d’affirmer que l’antisémitisme à été le moteur de l’initiative de ces “belles âmes“.

b ) Le boycott:

Il est compréhensible que chaque individu, entreprise ou pays, est libre de choisir ses partenaires; mais lorsque cette action mène à une motion, votée par le conseil d’administration d’une grande université, demandant aux politiques d’enfermer les professeurs israéliens dans un ghetto scientifique, et si simultanément on note la sympathie de cette faculté envers des étudiants qui réfléchissent à la meilleure façon d’assassiner de “l’israélien”, il n’est plus de doutes qui interdisent la qualification d’antisémitisme.

c ) Le procès d’intention:

Il est consenti aux journalistes de rapporter à leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, leurs appréciations des logiques de guerre des parties en conflit; néanmoins, si cela mène systématiquement à imaginer, à déformer, à soustraire des éléments de compréhension, de sorte à influencer et diriger la lecture, sans pour autant permettre la diffusion et le droit de réponse du second belligérant( Israël dans le cas présent ), on peut leur imputer une intention inquiétante.

Si par cette lecture, des menaces, des violences ou des condamnations imméritées s’ensuivent à destination des juifs de la diaspora, les responsables des médias mis en cause se doivent de se responsabiliser; dans le cas contraire, il y a complaisance et donc antisémitisme.

Voilà quelques démonstrations qui inquiètent et affirment qu’un climat malsain se développe lentement. L’intérêt de cette analyse, est de comprendre les sociétés dans lesquelles les communautés juives s’épanouissent, et de surveiller la progression de cette malédiction. Nul pays, à travers le monde, n’a encore adopté de lois raciales; mais le juif devra anticiper cette éventualité.

l’indicateur par excellence est son propre mouvement, car la communauté juive est devenue, au gré de son histoire le thermomètre de toutes les démocraties.

Plus elle se sédentarise, et davantage la démocratie dans laquelle elle vit s’enracine dans les droits de l’homme. Plus son repli identitaire et son impatience à quitter le pays augmentent, plus cette nation quitte la légalité et s’enfonce dans un avenir douteux.

Les démocrates, de toutes confessions, ne doivent surtout pas l’oublier.

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