jeudi 30 janvier 2003

Israël: Camp de la Paix ou de la Guerre?

Le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Javier Solana, a estimé que les élections législatives dans l’État Hébreu avaient été marquées par “la défaite du camp de la paix“.

Pour tout individu pourvu d’un minimum d’intelligence, cette analyse largement partagée en Europe, contraint, par antithèse, à regrouper tous les autres électeurs israéliens dans le camp du refus de la paix ou dans celui du camp de la guerre.

Il est évident que la majorité israélienne a exprimé surtout un refus des propositions du parti Travailliste et du Meretz, qui se proposaient, ni plus ni moins, d’accorder les plus belles primes, jamais offertes, au terrorisme.

Il est patent également, de constater que les électeurs d’Ariel Sharon ont une analyse, qui peut se résumer comme suit: la paix dans la sécurité.

Retrait unilatéral: non

État palestinien: oui sous condition

M. Javier Solana et ses pairs se refusent à considérer la nécessité des Palestiniens de retrouver la confiance des Israéliens, et non le contraire, car on ne peut affirmer sérieusement que ces derniers ne sont pas les agressés.

Ce n’est pas le nombre de chars ou d’avions de combat qui déterminent forcement le camp belliqueux.

Lors de Camp David, les votants d’aujourd’hui ont espérés un accord définitive, et si Ariel SHARON a été élu, ce n’est pas par renoncement à la paix mais comme défense envers un partenaire trompeur.

Que Yasser ARAFAT ordonne un arrêt complet des hostilités, remplisse son rôle dans la sécurité d‘Israël, et les électeurs changeront de bulletin de vote, si Ariel SHARON et le Likoud ne les mènent pas vers une séparation définitive d’avec les Palestiniens, et donc vers la création de la Palestine.

Ce qui implique que le camp de la paix n’a pas subi de défaite, mais est en attente d’un partenaire qui lui reconnaisse le droit de vivre et non de survivre, comme en atteste tous les sondages de l’opinion israélienne.

L’analyse du haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, préfigure tout à fait l’opinion volontairement erronée et mauvaise de l’Union Européenne vis à vis du peuple Israélien.

mardi 21 janvier 2003

Un peu d'humour noir

A l'écoute de l'édition nationale du 20h, j'ai eu une triste tranche de rire. La Libye à été élue à la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU. Ce qui m'a poussé à imaginer la vision d'un gouvernement mondial de "liberté, d'égalité et de fraternité".

J'ai attribué chaque maroquin ministériel à des hommes qualifiés, selon leurs propres compétences, que la planète peut nous prêter pour l'occasion.

- Le ministère des droits de l'homme à : Muhammad KHADAFI (Libye).

- Le ministère de la défense: Sadam HUSSEIN (Irak).

- Le ministère des relations extérieures: Bachar El Assad (Syrie).

- Le ministère de la liberté de culte: Kathami (Iran)

- Le ministère de l'économie et du partage: famille Saoud (Arabie Saoudite)

- Le ministère de la sécurité publique et de l'intérieur : Bouteflika (Algérie)

- Le ministère de la justice (ou charia) : Oussama Benladen

- Le ministère aux sports et à l’éducation de la jeunesse: Yasser Arafat

- Secrétariat à la santé de la jeunesse: Cheik Yacine

Le seul hic à ce gouvernement de rêve est le président qui doit l'accompagner !?!?

A moins que...

Mais oui, bien sûr: Jacques Chirac, l'ami des arabes.

Allez on arrête de rire et on fait en sorte que ce cauchemar ne se réalise jamais, en commençant par rappeler aux pays qui ont voté pour la Libye le nom des victimes des avions civils abattus par les sbires de Kadhafi.

mardi 14 janvier 2003

Peut-on être un inconditionnel d'Israël sans avoir à en rougir?

Depuis presque deux années, nous avons nos consciences en tourment. Sommes-nous coupables de complicité de maltraitance, de crimes, de massacres ou de génocides, parce qu’inconditionnels d‘Israël?

Pour ceux qui se proclament juges, ne pas se démarquer du Premier ministre israélien, régulièrement et démocratiquement élu, c’est être partisan d’une politique indigne d’un être humain de ce siècle.

Ces procureurs nous diabolisent, nous menacent et nous insultent, car Ariel Sharon refuse de suivre leurs conseils et avis et de déférer à leurs sommations?

Quels sont ces calomniateurs, qui peuvent affirmer avoir d’autres solutions que celles mises en oeuvre, ou prétendre qu’il est possible de négocier sous la contrainte, sans que l‘existence même de l‘Etat ne soit menacée?

Que reste t-il de leurs accusations?

Quel Palestinien ne peut alerter les opinions publiques librement?

Quelle famille palestinienne ne peut avoir recours à la Cour suprême pour empêcher une action de Tsahal, voire toucher des indemnités?

Quel terroriste, encore vivant, ne peut avoir un procès équitable?

Quelle personnalité arabe, de nationalité israélienne, ne peut, à la fois, être pro-Intifada armée et se présenter à la députation israélienne?

Quelle ONG a été empêchée de visiter une quelconque parcelle du territoire en conflit?

Quel journaliste international, palestinien, ou même d’un pays arabe sans relation avec Israël, n’a pu circuler librement et exercer son métier?

etc... etc...

Les Palestiniens en guerre, qui, en grande majorité approuvent les attentats-suicides contre les civils israéliens et en éprouvent une joie inversement proportionnelle aux tristesses des familles en deuil, disposent - comble d’ironie ! - du système judiciaire de ces dernières pour se protéger et défendre leurs propres intérêts.

Comme nous le constatons, cela ne cadre pas avec un état fascisant, nazi, brutal, cruel, inhumain et, de plus dirigé par un "boucher sanguinaire, criminel de guerre". le Premier Ministre et les Forces israéliennes de Défense, bien qu’assurant l’existence de l’Etat, sont soumis aux pouvoirs politique, parlementaire, et surtout judiciaire.

Ces accusateurs ne peuvent donc pas affirmer que l’action d’Ariel Sharon a, en quelque façon que ce soit, modifié la démocratie et la nature de ce pays.

Ce qui nous permet d’affirmer haut et fort notre fierté de soutenir ce régime et d’être proches de ce pays, qui, sous prétexte de colonisation, subit l’opprobre des universitaires, la souillure des médias et l’irrespect des politiques des pays occidentaux.

Ceci posé, quelle est donc la logique qui les encourage à accuser, alors qu’il est si simple, pour tout à chacun, de s’apercevoir de la situation de droit d’Israël?

Au-delà de leurs accusations, ils préconisent divers moyens de pressions, afin de soumettre et de fragiliser ce pays: la condamnation systématique, l’isolement diplomatique, ou encore un boycott général. Qui se soucie de ce que l’homme de la rue israélien perde son emploi, vive en-dessous du seuil de pauvreté et mange à la soupe populaire; qui se soucie de ce que son engagement soit transformé systématiquement en soutien des islamikazes.

L’essentiel n’est il pas de mettre Israël au ban des nations? Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Il est manifeste que le comportement des ennemis d’Israël est hostile aux Juifs. Cette attitude porte un nom : l’ANTISÉMITISME.

Oui, messieurs les procureurs, nous vous accusons formellement de mener un seul combat; celui de la haine du juif et d’Israël.

lundi 13 janvier 2003

Pour ne pas perdre trop de temps à lire "Le Monde"

Lorsque vous vous rendez sur le site du journal le Monde (www.lemonde.fr), vous avez, sur la droite de l’écran, un pavé rectangulaire où se trouvent les liens, sous formes de titres, avec les autres reportages de la rubrique consultée, et en ce qui nous concerne, celle du Proche-Orient.

Dans un article publié le 12/01/03 et intitulé “Violences malgré un appel au calme”, nous avons les éternels apports d’une mise en accusation de l’Etat d’Israël, et d’Ariel Sharon.

Au delà de ce que l’on peut en dire, sur cette même page, nous avons donc le pavé; lire ces titres chronologiquement s’avère nettement plus instructif et suffisant pour celui qui veut connaître la situation réelle, l’opinion générale, et en extraire quelques conclusions pertinentes, sans être influencé par les “experts” du quotidien.

Que l’on en juge:

1) Un double attentat-suicide à fait 23 morts et une centaine de blessés à Tel-Aviv. (05.01.03 / 19h33)
Faut il vraiment un commentaire, accrédité des interprétations de Gilles Paris, ou de Stéphanie Le Bars?

2) Israël engage les représailles après l’attentat meurtrier de Tel-Aviv. (06.01.03 / 08h57).
N’est ce pas une exigence? Malgré cela, quels pays européens (voire la Russie) n’a pas appelé Israël à la retenue?

3) Le double attentat de Tel-Aviv ensanglante la campagne électorale. (06.01.03 /13h07).
Qui nous a affirmé, que les Palestiniens agissent seulement par désespoir et non par calcul politique?

4) La principale préoccupation des électeurs reste la sécurité. (06.01.03 /13h07).
Qui peut s’étonner, ensuite, des mesures prises par leur gouvernants afin d’enrayer le danger?

5) A Jérusalem, l’hôpital Hadassah accueille les victimes des terroristes. (06.01.03 /13h07).
Toute notre admiration à ceux qui oeuvrent au rétablissement de la santé physique et morale des victimes.

6) Les délégués palestiniens ne se rendront pas à Londres. (06.01.03 /17h52).
Cette décision fait partie de l’attirail de représailles décidés par le Conseil de Sécurité israélien. Rien à en dire, sinon que je sens déjà poindre un reproche du quotidien.

7) L’interdiction faite aux Palestiniens de participer à une réunion à Londres suscite des protestations. ( 07.01.03 /13h10).
Oublié l’attentat! bonjour le concert des hypocrites !

8) Un nouveau scandale affaiblit Ariel Sharon. ( 08.01.03 /16h58).
9) D’un scandale à l’autre, M. Sharon et le Likoud sont en perte de vitesse. (09.01.03 / 13h57).
Dans ces deux articles, la rédaction voit enfin ses efforts récompensés. Vite un article sur Mitzna.

10) M. Sharon interdit de télévision en direct pour”propagande électorale”. (10.01.03 /13h18).
Si le Monde vous parle de propagande, vous pouvez le croire; c’est bien le seul sujet qu’il connaisse parfaitement.

11) Nouvelle polémique autour d’Ariel Sharon. (10.01.03 / 16h10)
Sera t’elle suffisante pour leur assurer un grand tirage? Vous pouvez sérieusement cesser de lire les articles au complet et vous contenter de leurs titres; le temps gagné, passez le auprès de ceux que vous aimez.

mardi 7 janvier 2003

Quel Premier ministre pour Israel?

Le 28 Janvier prochain, les électeurs israéliens devront indiquer la politique qu’ils souhaitent voir réalisée, pour les quatres années suivantes,particulièrement en ce qui concerne la sécurité du pays et le processus de paix.

Si le Premier ministre actuel est réélu, comme le laissent pressentir les sondages, le peuple israélien, avec l’expérience des deux années écoulées, connaît dans les grandes lignes l’avenir du pays. Difficultés économiques, guerre contre le terrorisme, espoir d’un départ de Yasser Arafat aux fins d’une ouverture d’une négociation de paix, et probablement ouverture d’un nouveau front au nord. Avenir effectivement peu rose.

La situation différera t’elle avec l’arrivée du challenger travailliste? A croire Charles SZLAKMANN, dans une tribune libre -Un espoir pour Israël, publiée le 07/01 dans Le Figaro-, le De Gaule israélien est arrivé avec des propositions courageuses.
« ...Ainsi en fut-il de De Gaulle, bravant l'opposition d'une partie de l'armée – son milieu d'origine –, pour mettre en œuvre la décolonisation de l'Algérie... Ainsi en est-il aujourd'hui d’Amram Mitzna, le nouveau leader du Parti travailliste israélien... Tel est bien le trait de caractère qui fait la différence: sans principes, on n'est pas homme d'État, juste politicien. Aujourd'hui, une nouvelle fois, Mitzna prouve qu'il est capable de dépasser les tabous, les contorsions de tous ordres et les langues de bois: oui, abandonner les colonies de Gaza, «jusqu'au dernier centimètre». Oui, retourner aux négociations si c'est possible, et, sinon, se séparer des Palestiniens sans attendre d'autorisation de quiconque. Oui, construire un mur de protection et combattre le terrorisme sans la moindre concession. ».

Au-delà de l’appréciation que tout à chacun peut avoir du candidat, affirmer le bon droit de propositions est bien, mais s’assurer quelles sont réalisables et comprises des deux parties est mieux.

Quand est il de ces idées?

-Abandonner les colonies: Outre qu’il y aura, sans contre partie, un territoire interdit aux juifs israéliens, peut on leur imposer, par exemple, le départ de Hébron et du caveau des patriarches? Est il légitime que le juif religieux, ne pourra s’y rendre que selon le bon vouloir des nouvelles autorités? Ne peut il exister de juifs palestiniens???

-Retourner aux négociations: dans quelles conditions et avec qui? le Fatah, le Hamas, le FPLP, les brigades ou les Tanzims? Qui peut m’assurer que si mon bras droit négocie, mon bras gauche sera en sécurité?

-Se séparer des palestiniens: si il n’y a plus de travailleurs en notre pays, comment vivront ils? Quel est l’investisseur assez fou, pour réaliser des placements dans une contrée où la guerre civile est au bout du fusil? Les pays frères se dévoueront ils? Rien ne le présage.

Comment s’assurer que des scuds Nord coréens chargés de têtes non conventionnelles, en provenance d’Iran ou de Syrie, ne se retrouve à Djennine ou Tul Karem? La sécurité d’Israël sera t’elle assurée, ou laissée au bon soin de nos voisins?

-Construire un mur de protection:

a) sur la ligne verte de 1967? - cela implique un menace perpétuelle des hauteurs de Judée et Samarie.
b) sur un autre tracé? - c’est une porte ouverte à toutes poursuites du conflit actuel.

- Combattre le terrorisme sans la moindre concession: sur le modèle Sharon, tant décrié par Amram Mitzna, ou en aggravant le sort des civils palestiniens?

Après cette petite étude, sauf à être un rêveur ou suicidaire, il est indéniable que tous ces points doivent être aborder et régler dans une négociation sérieuse, entre partenaires désireux de paix.

On peut, en sus, sincèrement se poser la question au sujet de la grande promotion du programme travailliste et de son candidat, dans les journaux Français. Si j’y prête attention, dois je penser, après cette courte analyse, que j’ai tort et n‘y connaît rien à ce conflit? Ou en conséquence, que je suis, réellement, un va t’en guerre?

Il me semble, tout simplement, que les médias français(entre autres) choisissent Mitzna maintenant, pour pouvoir plus facilement continuer d’étendre leur haine sur Israël et son peuple, dès l’élection de Sharon.

samedi 4 janvier 2003

Où va la France Monsieur le Président?

Monsieur le Président,

Permettez moi, de formuler, à votre endroit, une très bonne année 2003 qui vous permettra, je l’espère, de prendre de bonnes décisions pour les difficultés qui attendent notre pays.

En effet, Monsieur le Président, où va la France?

Savez vous que dans notre beau pays, il est possible de se procurer, dans toutes librairies, un roman destiné à notre jeunesse, qui n’est rien d’autre qu’une collection d’insultes, de haine et d’appels aux meurtres. Un livre éduquant nos adolescents à la haine et aux meurtres, de juifs et d‘israéliens, qui n’a rien à envier aux livres scolaires des enfants palestiniens.

Il existe, pourtant, dans le code pénal français la loi du 16 Juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, et qui tend à les protéger de tous récits, chroniques, rubriques, illustrations, insertions, présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la lâcheté, la haine ou à inspirer et entretenir des préjugés ethniques.

Malgré cela “Rêver la Palestine” est toujours en vente libre.

Avez vous connaissance, Monsieur le Président, de la motion de censure, envers les universitaires israéliens, prise par le conseil d’administration de PARIS VI le 16 décembre 2002?

Savez vous, qu’aucune autre motion n’a été votée, par ce conseil, à l’encontre par exemples de l’Algérie, de la Russie, et de la Chine; pays qui ne brillent pas par leur quête des droits de l’homme, et dont ces conflits sont antérieurs au début de l’Intifada armée des palestiniens.

Exclusivement à l’encontre des juifs israéliens un ukase a été posé; est il possible que l’appartenance à la religion en a été le critère déterminant?

J’en ai bien peur, Monsieur le Président, et je crains que la France ne développe la bactérie Palestinite; ce microbe qui altère la vision et atrophie la réflexion.

Qu’un rabin, hier soir, ai subi une tentative de meurtre dans notre capitale, et de plus, dans un lieu de culte me confirme mon diagnostique.

Où va donc la France, Monsieur le Président?

Vous avez l’antidote, et l’application en est aisé. Il vous suffit de signer la pétition “//contreleboycott.free.fr/”, qui réunit actuellement près de 17 000 signatures, des plus illustres aux anonymes, des prix Nobel à de simples ouvriers.

Ou encore, à l’image de François Mitterrand à Carpentras, de nous rejoindre à la manifestation prévue le 06 Janvier. Dans la fonction qui est la votre, Monsieur le Président, vous devez vous opposer fermement à ceux qui ne rêvent que haine, sang et ségrégation. L’action de votre mandat, déterminera ce qu’en retiendra l’histoire.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes respectueuses salutations.

jeudi 2 janvier 2003

Ce n'est pas qu'un au revoir

A l’attention des rédacteurs en chef du Canard Enchaîné, M. Emptaz et M. Angeli, des journalistes M. Lestrohan, M. Beau et M. Martin.

Ce courrier électronique aurait dû être un message de voeux, et pourtant il ne sera qu’un triste bilan. Il aurait dû être un renouvellement d’abonnement comme chaque année, il ne sera que séparation.

Le malaise, le doute qui m’a saisi cette année vous concernant, c’est transformé en certitude.

Le canard enchainé que j’ai connu il y a une quinzaine d’année est décédé le 28 septembre 2000. (Date de l’ouverture de “la chasse aux juifs” de la part des dirigeants palestiniens).

Un imitateur a usurpé son nom, sa couleur, mais n’a pas réussi quant à sa saveur.

Cette triste copie, n’aime pas les juifs de diaspora et d’ISRAEL..

Après une douzaine de télécopies, vous demandant de vous méfier de votre dérive dangereuse, votre écriture ne me laisse plus pressentir une quelconque correction.

Vos insinuations, vos affirmations, vos non dits, nous ont éduqué dans le mépris, la haine, l’hostilité des juifs et d’Israël.

Qu’Ariel Sharon, au poste de Premier ministre, soit condamné et désavoué comme tout homme politique est compréhensible. Qu’il vous serve de démonstration pour vos fins inavouables mérite que l’on porte la réprobation sur vos écrits.

Écrits et caricatures, dont quelques uns ont bénéficié de la dénomination de “crotte” par la célèbre agence de presse francophone israélienne La Mena, qui jour après jour mesure l’augmentation de son crédit auprès de rédactions et lecteurs ouverts à la vérité.

Écrits,(entre d’autres),qui vous ont permis de recevoir de ma modeste personne, la “médaille de la judéophobie” (télécopie de 23/09/2002)et un prix de la désinformation (télécopie du 17/11/2002), dont “Goebbels” n’aurait pas à rougir de votre voisinage.

Si vos pamphlets ont fait réagir négativement, vos non dits beaucoup plus. Car mystifier la réalité est une chose, mentir à ceux qui vous nourrissent est malhonnête.

Vous avez omis volontairement de nous instruire sur:

- les attentas suicides = crimes contre l’humanité dixit le droit international.

- la corruption des dirigeants de l’autorité palestinienne.

- l’appel au boycott des produits israéliens = illégale

- la mise à mort, avec parodie de procès, des opposants à ARAFAT par ses services.

- la mise à mort de collaborateurs palestiniens par leurs “frères”.

- la négation du lieu du temple du judaïsme par ce dernier.

- l’affirmation de l’entière responsabilité de l’AP, dans l’échec de camp David et Taba par BILL CLINTON.

- etc... etc... etc...

Lorsque l’on prétend informer ses lecteurs, on les documente sur tous les sujets. Dans le cas contraire il y a preuve de manipulation, et toute conclusion est permise, puisque ceux que vous dénoncez, attaquez, condamnez et refusez leurs droits de réponses sont les juifs, alors...

Alors que vous savourez cette triste chansonnette, un de vos journalistes aux initiales C.R., s’est institué critique littéraire dans votre numéro du 24 /12/ 02, et a recommandé la lecture de l’aventure de cette fratrie de jeunes palestiniens “harcelés, humiliés ... [ lanceurs] de pierres contre des fusils comme toujours”.

Il ne fait plus de doutes, que “Rêver la Palestine” vous insuffle vos choix, vos orientations et vos pensées.

Personnellement, j’ai toujours rêvé “Israël et la Palestine“; mais tant que demeura le risque de voir mettre une parenthèse à l’existence d’Israël, les palestiniens diminueront leurs chances à un état.

Oui messieurs, le doute c’est transformé en certitude, et vous venez de perdre un lecteur assidu. Votre journal n’a plus rien de satirique, et n’abuse plus de la liberté de la presse.
Il devra le moment venu s’expliquer.

Judaïsme et antisémitisme

Lors de chaque évènement, accablant de près ou de loin le judaïsme, les juifs ou Israël, il est de notre devoir de se questionner sur les intentions réelles de leurs auteurs. “Ont ils des motivations antisémites ?

Quiconque examine l’histoire de notre peuple, ne peut éluder cette interrogation.

Peut on affirmer de nos jours l’existence d’une doctrine qui tend à faire prendre contre nous des mesures d’exceptions ? La réponse à cette grave question, nous exposera à des prises de positions importantes.

Que sous-entend, explicitement, le terme d’antisémitisme ? “ Racisme dirigé contre les juifs” dixit le dictionnaire HACHETTE.

Toujours selon cette édition l’adjectif antisémite s’applique à “qui est hostile aux juifs”.

Assuré de ces précisions exactes et faciles à comprendre, il faut cependant l’appliquer avec mesures, à tels individus et/ou situations, afin de ne pas en dénaturer le sens.

Exemple basique: “ mort aux juifs” a été entendu place de la République à Paris, lors d‘un rassemblement anti-israélien; cela indique, sans la moindre hésitation, que les manifestants, ayant hurler ce souhait, sont des antisémites.

Autre exemple: la destruction intentionnelle, par explosion, d’un hôtel au Kenya aussitôt l’arrivée de touristes israéliens. Sans commentaires.

Mais d’autres actes, plus subtiles, peuvent souscrire à cette antipathie envers les juifs.

Par exemples:

a ) La condamnation:

Tout à chacun à la possibilité d’avoir son avis, de choisir son camp; mais quand il y a précipitation à la condamnation d’Israël, pour massacre imaginaire à Djennine, avant toutes remises de rapports de commissions d’enquêtes, déjà constituées, cette hâte ne peut résulter que d’un mépris et d’une haine. Il est possible d’affirmer que l’antisémitisme à été le moteur de l’initiative de ces “belles âmes“.

b ) Le boycott:

Il est compréhensible que chaque individu, entreprise ou pays, est libre de choisir ses partenaires; mais lorsque cette action mène à une motion, votée par le conseil d’administration d’une grande université, demandant aux politiques d’enfermer les professeurs israéliens dans un ghetto scientifique, et si simultanément on note la sympathie de cette faculté envers des étudiants qui réfléchissent à la meilleure façon d’assassiner de “l’israélien”, il n’est plus de doutes qui interdisent la qualification d’antisémitisme.

c ) Le procès d’intention:

Il est consenti aux journalistes de rapporter à leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, leurs appréciations des logiques de guerre des parties en conflit; néanmoins, si cela mène systématiquement à imaginer, à déformer, à soustraire des éléments de compréhension, de sorte à influencer et diriger la lecture, sans pour autant permettre la diffusion et le droit de réponse du second belligérant( Israël dans le cas présent ), on peut leur imputer une intention inquiétante.

Si par cette lecture, des menaces, des violences ou des condamnations imméritées s’ensuivent à destination des juifs de la diaspora, les responsables des médias mis en cause se doivent de se responsabiliser; dans le cas contraire, il y a complaisance et donc antisémitisme.

Voilà quelques démonstrations qui inquiètent et affirment qu’un climat malsain se développe lentement. L’intérêt de cette analyse, est de comprendre les sociétés dans lesquelles les communautés juives s’épanouissent, et de surveiller la progression de cette malédiction. Nul pays, à travers le monde, n’a encore adopté de lois raciales; mais le juif devra anticiper cette éventualité.

l’indicateur par excellence est son propre mouvement, car la communauté juive est devenue, au gré de son histoire le thermomètre de toutes les démocraties.

Plus elle se sédentarise, et davantage la démocratie dans laquelle elle vit s’enracine dans les droits de l’homme. Plus son repli identitaire et son impatience à quitter le pays augmentent, plus cette nation quitte la légalité et s’enfonce dans un avenir douteux.

Les démocrates, de toutes confessions, ne doivent surtout pas l’oublier.