dimanche 29 décembre 2002

Suis je devenu un monstre ?

Ou que j‘aille, le monde, le menton baissé, le regard fixe et sévère, pointe en ma direction un doigt accusateur .

<< Toi, fils d’ ISRAEL, tu es un colon, un assassin, un voleur, un être vil et méprisable ... >> .

Suis je vraiment devenu ce monstre hideux, à l’image de ceux qui ont voulu ma perte ? Ce colon, à l’égal du Français, de l’Anglais, du Belge, ou encore de l’Espagnol, asservisseur qui rentabilisa terres et esclaves, aux limites du supportable ?

Ou de l’allemand, avec ses folies génocidaires du passé, et d ‘ISMAEL qui ne laisse, de nos jours, que la dhimmithude, comme manière de survie à tout autre que le musulman ?

Ais-je usurpé ces terres ? Où mes mains, devenues écornées, ont contribuer à la reconstruction de cette nation, et à l’établissement de mes frères dans le pays de nos pères ?

A vérifier dans les seuls balluchons, que j’ai pu transporter au gré de mes malheurs depuis 2000 ans, nous sommes bien les propriétaires de ce pays. A notre retour, la demeure était occupé depuis peu; mais, aussi généreux que pauvres, dans la joie un partage fut accepté; l’essentiel était de savoir où déposer, enfin, nos oripeaux, et de vivre en paix.

C’était encore trop pour ces autochtones ; il leur fallait la totalité. Nous avons résister et récupérer la totalité, administrer la région, améliorer les conditions de vie, et contre la paix définitive, le peuple d’Israël est prêt à nouveau à une partition.

En attendant ces jours meilleurs, je me défends et tue celui qui pointe un fusil sur ma tempe, ou menace les promenades de mes enfants. Suis je pour autant un assassin ? N’aurais je pas les mêmes droits, que tout à chacun, dans mon propre pays, de me défendre ?

A toutes ces accusations, une douleur me gagne; je regarde mes mains je n’y vois pas de sang, scrute mon cœur il est rempli d’humanité, et fouille dans mes poches, elles sont toujours aussi vide que lors de mon arrivée. Alors pourquoi toutes ces condamnations ?

Seuls le Racisme, l’Antisémitisme, la Judéophobie, l’Israélophobie sont les réalités de ce paravent qu’est l’Antisionisme. Alors le cœur plein d’amertume, de colère, le menton volontaire et mon doigt dénonciateur, le moment venu, je lui ferais de nouveaux procès, qui enseigneront aux générations à venir, à quel point ce monde est à nouveau contaminé.

Honteux de ses actes, humilié ,à nouveau il fera repentance. Je lui pardonnerai, et je n’oublierai jamais.

Ainsi est malheureusement la vie.

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